Promenade en 13 étapes sur les Terres d'Oxford du Professeur Tolkien

Pour bien cerner l'essence de son oeuvre, il convient d'abord de comprendre l'homme qui se cache derrière l'écrivain du Seigneur des Anneaux, car sa propre vie influence beaucoup ses textes... Nous évoquerons ici certains éléments biographiques ainsi que des réflexions sur l'essence de ses livres ; seront aussi abordés tous les textes de son cru, qui n'entrent pas dans le cadre des autres rubriques (Faërie et autres textes, les poèmes de Tom Bombadil, etc). Attention - Flood interdit dans cette rubrique
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Promenade en 13 étapes sur les Terres d'Oxford du Professeur Tolkien

Messagepar itikar » dim. oct. 03, 2021 9:33 am

D après Ouest-France: J.R.R. Tolkien : treize choses à faire à Oxford dans les pas de l'auteur du « Seigneur des anneaux ».
https://www.ouest-france.fr/culture/liv ... cc733e9bbf :




J.R.R. Tolkien : treize choses à faire à Oxford dans les pas de l’auteur du « Seigneur des anneaux »

S’il a grandi près de Birmingham, dans ce Worcestershire qui inspira la « Terre du milieu » dans ses livres, J.R.R Tolkien lia dès l’âge de 19 ans son destin à celui d’Oxford. Il y étudia, enseigna et écrivit ses plus grands récits – au point d’y laisser une empreinte indélébile. Reportage dans la ville universitaire pour le deuxième épisode de notre série consacrée à J.R.R. Tolkien.

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Fondé en 1264, le Merton College abrite, dans ses jardins, une table hexagonale qui ressemble à s’y méprendre à celle autour de laquelle se réunit la Communauté de l’Anneau, à Fondcombe.

Ouest-France  Julien BISSON pour Lire Magazine littéraire.Publié le 29/09/2021 à 09h30

Depuis Londres, le voyage est aussi court que plaisant. À peine une petite heure de train depuis la gare de Paddington, qui laisse juste le temps de contempler la verte campagne anglaise, que vient réchauffer le timide soleil d’automne. Bienvenue donc à Oxford, cette grosse bourgade de 150 000 habitants célèbre pour son université, devenue ces dernières décennies un lieu de pèlerinage incontournable pour les amateurs de Tolkien – n’en déplaise aux cinéphiles, qui ne jurent que par la Nouvelle-Zélande…

Car le romancier a vécu plus de quarante ans en ces lieux, pour étudier, enseigner et écrire, avant de venir y passer ses dernières années. Un point d’ancrage essentiel pour cet homme casanier, qui ne haïssait rien tant que les voyages, et qui a su laisser au fil des décennies son empreinte sur la ville – une empreinte que met désormais en valeur l’organisme touristique Visit Oxfordshire, qui planifie régulièrement des tours d’Oxford sur les traces de l’écrivain.

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20 Northmoor Road, l’adresse où vécut Tolkien jusqu’en 1946. Seule une plaque bleue rappelle aujourd’hui l’hôte célèbre qui habita ces lieux pendant dix-sept ans.

1. Faire preuve d’imagination devant sa maison

Décevons immédiatement les fans de Tolkien : sa maison du 20 Northmoor Road, où il vécut dix-sept ans durant et écrivit la majeure partie du Hobbit et du Seigneur des Anneaux, ne peut être visitée. Quittée en 1946, cette bâtisse sans grand charme, aux murs beiges et à la toiture d’ardoise, ne se distingue guère que par une discrète plaque bleue qui vient rappeler l’ancien habitant des lieux. Il faut donc user de son imagination pour se représenter l’écrivain penché sur son bureau, maniant la plume jusqu’à une ou deux heures du matin tout en fumant sa pipe. Rappelons qu’à l’époque déjà il dormait dans sa propre chambre, car sa femme Edith n’appréciait ni ses veillées nocturnes ni ses ronflements !

2. Manger au pub Eagle and Child

Pour trouver trace de Tolkien plus concrète, il vaut mieux se diriger vers le cœur de la ville universitaire, un peu plus au sud. Au passage, en descendant St Giles’, il sera toujours temps de prendre un english breakfast entre les murs de l’Eagle and Child (plus connu des locaux sous le nom de Bird and Baby), un pub tout en longueur et bas de plafond, étroitement lié au club des Inklings. C’est là qu’ils aimaient à se retrouver le mardi, dans la « Rabbit Room »​, pour réciter leurs derniers textes et siroter des pintes de bière. Je ne connais pas de son plus agréable que le brouhaha à l’entrée du B. and B., et de savoir que l’on peut y plonger​, écrivait à ce sujet Tolkien, dans une lettre à C.S. Lewis de 1948. Soixante-cinq ans plus tard, le pub affiche encore haut les couleurs de l’auteur du Hobbit, avec force photos et gravures, au plus grand bonheur des touristes qui s’y pressent devant une assiette de sausages and mash (saucisses-purée).

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Le pub Eagle and Child, le Q.G. de Tolkien et de ses amis pour parler littérature.

3. Arpenter les rues piétonnes

Une fois repus, quittons ce sympathique lieu de perdition pour plonger dans la cohue des rues piétonnes du centre d’Oxford. L’ambiance, sans doute, a bien changé depuis l’époque de Tolkien. Si la police montée continue de trotter sur les pavés, les rues principales ont été colonisées par les enseignes franchisées et les chanteurs de guitare. Et on peine souvent à apercevoir les blazers siglés aux noms des prestigieux collèges qui ont fait la réputation des lieux. Mais la pierre ne ment pas et les larges bâtisses de briques rouges, construites au XVIe siècle sous la direction de Sir Christopher Wren, sont là pour rappeler la longue histoire universitaire de cette petite ville, qui compte toujours 30 000 étudiants entre ses murs.

4. Découvrir l’Exeter et le Pembroke College

Tolkien lui-même fit ses classes à l’Exeter College, un petit établissement au coin de Turl Street et de Brasenose Lane – non loin de l’endroit où, selon la légende, le diable serait apparu un soir de 1828. Entré à l’université en 1911 grâce à une bourse de soixante livres sterling, Tolkien n’en sortira que pour rejoindre les bataillons militaires et l’horreur de la Grande Guerre.

Il lui faudra attendre 1925 et sa nomination au Pembroke College pour revenir à Oxford, comme professeur d’anglo-saxon et de moyen anglais – une tâche qui lui prenait un temps considérable. Selon les statuts du collège, Tolkien devait en effet donner un minimum de trente-six cours ou conférences par an. Mais, dans la seconde année de son professorat, il n’en donna pas moins de cent trente-six, convaincu qu’il en fallait autant pour couvrir son sujet. Sans compter la surveillance et la correction des examens, qui apportaient à ce père de quatre enfants un complément de revenu substantiel…

5. S’asseoir à la table hexagonale de Merton College

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De Pembroke, il suffit de tourner dans Blue Boar Street et de suivre cette rue pavée pour arriver devant l’imposant Merton College, l’un des trois plus anciens de la ville. Fondé en 1264, cet établissement où enseignèrent avant lui T.S. Eliot et Theodor Adorno accueillit Tolkien en 1945, jusqu’à sa retraite en 1959, en qualité de professeur de langues et de littérature anglaises. Son bureau se situait alors dans le Fellow Quadrangle, une section à la pelouse impeccablement tondue donnant sur la verte prairie de Christchurch, où déambulent aujourd’hui vaches et faisans.

On y accède par un petit chemin qui longe le collège, étrangement baptisé Dead Man’s Walk (sentier de l’homme mort​). Cela vaut pourtant le coup de s’y risquer car le long de la muraille se trouve un drôle de renfoncement que prisait Tolkien : une table hexagonale entourée de bancs, qui ressemble en mille à celle où se réunissent pour la première fois les membres de la Communauté de l’Anneau, à Fondcombe !

6. Assister à une régate d’aviron

De là, la vue donne directement sur les terrains de rugby de la ville – rappelons que l’écrivain fut, durant ses études, le capitaine de son équipe. Tolkien ne boudait d’ailleurs pas les rivalités académiques. Friand de compétitions universitaires, il ne ratait jamais la Eights Week, une série de régates opposant en mai les équipes d’aviron des différents collèges sur la Tamise – ici appelée Isis. Tolkien et d’autres prenaient place pour y assister sur des barges amarrées au fleuve – détail surprenant quand on se souvient combien ses Hobbits craignent l’eau et la nage…

Mais l’auteur du Seigneur des Anneaux n’était pas à une fantaisie près. En dépit de son allure sérieuse, il aimait aussi rédiger des poèmes injurieux et drôles envers tel ou tel prof qu’il n’aimait guère, comme le rappelle son biographe, Humphrey Carpenter. Quant à ses étudiants, ils goûtaient ses cours, en dépit de son débit rapide et souvent difficile à comprendre. Car Tolkien avait le sens du spectacle et de la mise en scène.

Lors d’une série de cours sur Beowulf, il se plaisait à entrer sans bruit dans la salle, puis à déclamer les premiers vers du poème en anglo-saxon, commençant par un grand cri : Hwaet ! ​– que certains étudiants confondaient avec Quiet ! ​(Silence !​). Il pouvait transformer une salle de classe en salle de château où il était le barde et nous les hôtes, assis à festoyer et à l’écouter​, témoigne un de ses anciens élèves, J.I.M. Stewart.

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Édifiée entre 1737 et 1749, la Radcliffe Camera, annexe de la Bodleian Library, inspira la silhouette du temple de Morgoth, sur l’île de Númenor.

7. Aller à vélo à la Bodleian Library

Après ses cours, Tolkien traversait généralement la ville à bicyclette, rentrant souvent chez lui en robe de professeur et mortier sur la tête – il ne posséda une voiture, surnommée « Jo »​, qu’au milieu des années 1930.

Sans doute longeait-il alors les murs pêche de la majestueuse Bodleian Library, dominée par la coupole de la Radcliffe Camera – qui inspira à Tolkien l’architecture du temple de Morgoth, sur l’île de Númenor. Symbole de la ville, cet établissement fondé en 1602 reste aujourd’hui l’une des plus vieilles bibliothèques d’Europe, et des plus riches avec ses onze millions de volumes !

8. Découvrir des trésors de manuscrits

À l’extérieur, de larges panneaux offrent d’ailleurs un panorama élogieux sur les collections, qui vont de la Bible de Gutenberg aux manuscrits de Kafka ou de Le Carré. C’est là aussi que reposent la plupart des textes de Tolkien – hormis Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux –, farouchement protégés du grand public. Toutefois, la Bodleian organise régulièrement des expositions très courues pour exhiber ses trésors. Tout l’été a ainsi été consacré à l’événement « Livres magiques : du Moyen Âge à la Terre du Milieu »​, une exposition qui a permis aux amateurs de découvrir les manuscrits de Tolkien, ornés de runes, de phrases elfiques et de dessins. À noter que c’est dans cette même Bodleian Library qu’est conservé le Livre rouge de Hergest, un superbe manuscrit médiéval galois qui inspira fortement à Tolkien son Livre rouge de la Marche de l’Ouest.

9. Rêvasser sous un pin

En sortant de la « Bod’» ​, le visiteur pourra faire une pause littéraire chez Blackwell’s, la plus grande librairie de la ville – au point de voir son immense salle en sous-sol figurer au Livre Guinness des records ! Pas besoin toutefois de s’aventurer jusque-là pour dénicher des ouvrages tolkieniens : cinq larges présentoirs à l’entrée du magasin proposent une sélection exhaustive des romans du maître anglais, ainsi que des textes écrits autour de son œuvre – et même un livre de recettes de la Terre du Milieu ! Adjacent à la librairie, le pub White Horse était un autre repaire fétiche de Tolkien, où il fit une lecture mémorable du Seigneur des Anneaux en 1944…

10. Faire un détour par les jardins botaniques

Il sera toujours temps après cette pause de faire un détour par les Jardins botaniques de la ville, en descendant la High Street. Au fond de cet espace vert très anglais se dresse en effet la haute silhouette d’un Pinus nigra planté là en 1800, au pied duquel Tolkien aimait s’asseoir et rêvasser – comme l’a illustré un célèbre portrait de lui adossé à l’arbre. Mais l’intérêt n’est pas que biographique. Avec son large tronc, ses creux sombres et ses énormes branches tordues, ce pin autrichien ne manque pas de rappeler aux lecteurs du Seigneur des Anneaux une figure familière : celle de Sylvebarbe, le chef des Ents qui attaquèrent l’Isengard.

11. Serpenter à pied au bord de la rivière Cherwell

Continuons dans la nature et entrons – si la grille est ouverte – dans le parc du Magdalen College (prononcer « maud-lin »​), l’un des plus grands de la ville. C’est là que vivait et enseignait C.S. Lewis, et où Tolkien et lui allaient souvent se balader, le long de l’Addison’s Walk, un sentier forestier qui serpente, à travers les bois, le long de la rivière Cherwell – celle-là même où l’écrivain emmenait sa famille en barque les après-midi de juin et d’août. Ici, les deux écrivains eurent une longue conversation, un soir orageux de septembre 1931, déterminante dans la conversion de Lewis au christianisme. Mais ses arbres nus et la brume qui souvent s’y accroche ont aussi pu inspirer à Tolkien l’atmosphère inquiétante de Mirkwood (ou Forêt Noire, en français), peuplée d’araignées géantes dans Le Hobbit.

12. Participer au « Oxonmoot »

La promenade pourra mener les plus curieux jusqu’à Lady Margaret Hall, une université qui accueille depuis trois ans le traditionnel « Oxonmoot »​, un rassemblement organisé chaque année depuis 1974 par la Tolkien Society, autour du 22 septembre – date d’anniversaire de Bilbo et de Frodo. En poussant encore quelques kilomètres, on peut arriver devant le 76 Sandfield Road, adresse où vécut Tolkien de 1953 à 1968. On y distingue encore le garage, que l’écrivain avait transformé en bureau faute de véhicule, orné d’une jolie plaque où figurent un dragon et une colline inspirée de Cul-de-Sac. Après le départ de leurs enfants, Edith et « Ronald » ​y restèrent jusqu’à ce que l’intérêt trop envahissant des fans, à partir du milieu des années 1960, ne les pousse à quitter les lieux pour la plus discrète Bournemouth.

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Au Wolvercote Cemetery, la tombe d’Edith et de J.R.R. Tolkien porte aussi les noms du Mortel Beren et de l’Elfe Lúthien, les amants mythiques du Silmarillion.

13. Se recueillir sur la tombe de l’auteur

La visite d’Oxford comporte encore une dernière étape. Il faudra pour cela grimper dans un taxi et rejoindre la dernière demeure de l’écrivain, au Wolvercote Cemetery, un cimetière verdoyant et œcuménique situé à l’écart du centre-ville. Sur une tombe abondamment fleurie sont inscrits les noms d’Edith et de John Ronald Reuel Tolkien, ainsi que ceux de Lúthien et de Beren, ces amants mythiques imaginés par l’auteur dans Le Silmarillion. Deux amoureux dont la fin romantique est contée par Aragorn, dans un poème du Seigneur des Anneaux, qui se conclut par ces mots : Les mers séparatrices entre eux s’étendirent, / Et pourtant enfin ils se retrouvèrent une fois de plus / Et, il y a longtemps, ils disparurent / Dans la forêt, chantant sans tristesse.

Cet article a été initialement publié dans Lire Magazine Littéraire en novembre 2019. Le numéro Hors-série complet est à retrouver sur la boutique de Lire Magazine littéraire.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Re: Promenade en 13 étapes sur les Terres d'Oxford du Professeur Tolkien

Messagepar phoenlx » dim. oct. 03, 2021 9:37 am

Rappelons qu’à l’époque déjà il dormait dans sa propre chambre, car sa femme Edith n’appréciait ni ses veillées nocturnes ni ses ronflements !


voilà qui vient casser un peu le mythe de Beren et Luthien :lol:
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
Notre histoire deviendra légende

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Re: Promenade en 13 étapes sur les Terres d'Oxford du Professeur Tolkien

Messagepar itikar » dim. oct. 03, 2021 9:46 am

C est clair :lol:
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Messagepar Likaom » dim. oct. 03, 2021 5:44 pm

Je n'ai pas fait toutes ces étapes quand j'y suis allé, mais je recommande effectivement !
Je découvre par contre cet "Oxonmoot", ça a l'air stylé !
Quelle qu'en soit la splendeur, même incrustée de pierres précieuses et de diamants, gravée de motifs les plus élaborés, une lame incapable de remplir ses fonctions serait laide à mes yeux.
-Rhunon-

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Messagepar Evenstar » dim. oct. 03, 2021 10:59 pm

Fort intéressant cet article :D


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