La Conquête de la Planète des Singes est un film de science-fiction sorti en 1972 et réalisé par J. Lee Thompson, qui réalisera également le suivant. Il s'agit du quatrième volet de la saga, toujours scénarisé par Paul Dehn. L'histoire du film se passe 20 ans après le précédent.
"1991. Après qu'un virus a tué les chiens et les chats, les singes sont devenus les nouveaux animaux domestiques des hommes. Cependant, ces singes sont désormais utilisés comme esclaves. Élevé à l'écart de tout ça par Armando pendant une vingtaine d'années, César, fils de Zira et Cornélius, découvre le traitement infligé à ses semblables. Alors qu'Armando est arrêté par les autorités, César se réfugie avec les autres singes. Il commence alors à leur apprendre le partage, la réflexion et surtout un besoin vital de révolte..."
Il s'agit sans nul doute de la meilleure des 4 suites qui furent données à La Planète des Singes de 1968, avec Les Évadés de la Planète des Singes. Tout d'abord grâce à une réalisation bien plus marquante que les deux précédents, Thompson sachant créer des plans iconiques lourds de sens. Par ailleurs, la révolte est particulièrement bien amenée, César (dont d'ailleurs le nom et le rôle sera repris par Andy Serkis dans la nouvelle trilogie) ne passant à l'action qu'après un certain nombre d'événements. Son personnage est par ailleurs bien travaillé et assez touchant dans les relations qu'il entretient avec les autres -surtout avec Armando- ce qui mène à un discours en fin de film assez épique (en VO en tout cas). Enfin le portrait des humains est toujours aussi noir bien que non manichéen. IL est en effet évident que le contexte du film est celui d'une dictature, avec son chef de la police qui touche au militaire et ces uniformes noires qui ne sont pas sans rappeler les faisceaux italiens. Enfin, comme de coutume, le film contient lui aussi sa fin noire et mémorable, à tel point qu'il faut voir la Version Longue pour avoir droit à celle du réalisateur, la version sortie en 1972 ayant effacée cette fin jugée trop sombre par les producteurs.
. Bon pis c'est bien si on a une bonne prise de temps avant le passage à l'action de César, le temps d'observation, contempler le bordel avant de prendre les devants 
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. C'est bien gentil de faire certaines dénonciations mais représentation fasciste de la société ici envers les singes ou pas, moi je prends ma part d'incitation à la sécurité pour se prémunir, na 
. Après quoi qu'il arrive, il existera toujours quelque chose qui sera déclencheur de guerre, l'humanité étant voué à s'auto-détruire, des raisons pour s'affronter on en a des tonnes. Bref, quoi qu'il en soit nous sommes dans un bon traitement vis à vis de l'ensemble et que ce soit assez terrible, j'ai vu avec la director's cut d'ailleurs qui rajoute de la violence et on peut dire que nous avons quelques bonnes scènes avec ça, du vrai massacre en règle...Les autres singes entrainés par César se défoulent complètement, et on a tout de même de quoi percevoir que ça semble l'effrayer quelque peu mais en aucun cas il ne temporise et de fait c'est toute l'humanité qui va avoir de quoi pâtir de la situation même les anciens-esclaves, c'est ce qu'il s'appelle se faire entuber très profondément, tel et pris qui croyait prendre, y a de la leçon à retenir quand à la main tendue qui se fait bien broyer 
. Et ça clôture avec un discours assez terrible de César.