Le Nouveau Monde (de Terrence Malick)

[phoenlx]

Yen a qui l'ont vu ? c'est comment ? les critiques semblent partagés sur allociné, entre les "c'est le meilleur film de tous les temps" et les "c'est le film le plus pourri de tous les temps" !

[Doctor Jones]

j'ai eu que des mauvais échos, tout le monde ma dit " Je me suis ennuyer à mourrir"

[phoenlx]

celui-là il a aimé en tout cas ^^

http://www.allocine.fr/communaute/forum ... erie=.html

Peut-être le plus grand film de l'histoire du cinéma...

Je suis un grand fan de Terrence Malick (que je place sans nul doute en tête de mes metteurs en scène préférés, aux côtés de Mann et Kubrick) et j'avais la sotte idée qu'aucun film ne pourrait jamais détrôner la perfection de son précédent métrage... J'ai été tout bonnement sidéré et bouleversé...

Pour moi, le film constitue l'aboutissement artistique et philosophique ultime de sa carrière, quelque part entre La Ligne Rouge et Les Moissons du Ciel... Et dire qu'il compte tourner à nouveau... Cet homme finira par me tuer, sincèrement... Mon coeur était déjà près à exploser, après tant d'émotions, je ne pouvais en recevoir d'avantage. Ca y est, je tremble à nouveau...

Honnêtement, j'étais en pleurs devant certaines scènes, complètement écroulé... Lors des premiers ébats amoureux entre Smith et Pocahontas, je n'en pouvais plus... L'association de la musique et des sons à cet enchaînement de plans prodigieux est tout bonnement monumentale, surhumaine et miraculeuse... Intérieurement, j'implorais à Malick d'arrêter, tant le spectacle se déroulant sous mes yeux était trop pur, trop vrai, trop grand et transcendant pour ma simple condition d'homme... Mais dans le même temps, j'aurais voulu que cela dure éternellement, priant pour que cela continue... je ne m'étais jamais senti ainsi de toute ma vie, habité par la sensation d'être dans un état de grâce suprême, en communication directe avec le divin, avec une force bien trop puissante pour tout être fait de chair et de sang, une force m'agrippant fermement le coeur pour ne plus vouloir le lâcher, me tirant les larmes dans un sentiment tout à fait paradoxal, celui de se sentir littéralement entraîné vers les cieux par une force invisible et dans le même temps cloué au sol par une puissance bien trop imposante.. De tous les films que j'ai pu voir dans ma vie de cinéphile, je n'avais jamais encore pleuré en sanglots devant la simple beauté du spectacle de deux être s'aimant avec une telle vérité...

Est-ce que c'est seulement moi ? Est-ce que je suis donc bien trop sensible ? (Cela m'étonne, Irréversible de Gaspar Noé figurant parmi les dix meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir et nécéssitant pour le moins d'avoir des nerfs solides). Est-ce que je prend cela trop à coeur, alors ? Voyant pour ma part contenues en ce film l'humanité toute entière et la vie sous toutes ses formes, dans toute sa complexité et sa dualité, oubliant par conséquent que tout cela n'est "que" du cinéma, comme le rétorqueront certains ? Je ne sais pas... Mais ce que je sais c'est qu'en ce moment même je suis profondément déchiré, m'efforçant de repenser au film, des images et des sons me revenant ainsi pour me hanter à jamais (ces corps filmés comme jamais, ce ciel nocturne déchiré d'éclairs...), serrant ma tête entre mes mains et pleurant de tout mon corps, de toute mon âme devant cette absolue vérité, cette perfection de tous les instants... Je crois que peu de monde sinon personne ne peut comprendre ce que je ressens en ce moment précis, alors que je sanglote ouvertement, laissant s'ouvrir ma conscience à l'absurdité, à la tristesse et au bonheur inexprimable que m'offre le simple fait de mon existence, alors que j'écris encore ce message... Excusez-moi, pardon. Certains se moqueront certainement de moi, j'aimerais qu'ils sachent que n'en ai absolument rien à faire, et à lire certains commentaires publiés sur ce film, j'ai l'impression d'être un privilégié, d'avoir la chance de pouvoir cerner au plus profond d'elle-même cette oeuvre miraculeuse...

Sincèrement, je plains de tout mon coeur les spectateurs soi-disant hermétiques au "style" de Malick, comme l'on se plaît à le nommer, tant pour moi c'est simplement la vie sous toutes ses formes, le monde et sa richesse entière qui transparaissent à travers ses oeuvres, allant jusqu'à transcender la notion même de cinéma.

Cet homme est un véritable génie, un Dieu vivant...
Bien qu'au vu des réactions que le film suscite certains ne comprendront jamais que l'on puisse prétendre une telle chose, je ne peux à l'évidence pour ma part que l'affirmer comme un état de fait, comme une vérité absolue, certaine, inatteignable et incontestable. J'aimerais que Malick sache à quel point je le vénère et que c'est grâce à lui ainsi qu'à d'autres metteurs en scène de son talent que j'ai décidé il y a maintenant quelques années de vouer ma vie entière à l'art cinématographique... Merci Malick, merci...

[yarold1]

je l'ai vu et j'ai pas trouvé ça genial. Mais l'idée était bonne.

[Melian]

Vu !
Disons qu'il est spécial.
J'ai eu un peu de mal à accrocher au début, je me souviens meme avoir essayé de regarder ma montre pour voir combien de temps la torture allait encore durer.
Et puis finalement c'est passé.
Alors, surtout ne pas s'attendre à un film sur la colonisation, ce n'est pas le cas. grosso modo, et sans vouloir amoindrir le film, je dirais qu'il s'agit de la présentation au cours d'évènements historiques, de personnages qui vont vivre des histoires d'amour.
La réa est assez particulière, un peu décousue je trouve, faut s'y habituer ... on a des morceux de scènes parfois qui ne correspondent pas au dialogue, des flashback, des trucs un peu zarb.
mais il vaut le coup d'être vu je pense

[phoenlx]

Je déteste pas forcément les films bizarres et décousus! mais c'est vrai que je m'attendais à un film sur la colonisation, c'est un prétexte alors en gros ?!

[Melian]

Je déteste pas forcément les films bizarres et décousus! mais c'est vrai que je m'attendais à un film sur la colonisation, c'est un prétexte alors en gros ?!

ben un peu tout de meme

[Finwë]

Vu aussi. Difficile de conseiller ce film à tous, même si le lien plus haut présentant un avis passionné et que je comprends parfaitement d'ailleurs fait le tour admirablement bien de tout ce que j'ai pu aimer dans le nouveau monde.

On va dire que ce film a pour moi su exprimer un essentiel propre à la vie, à l'existence, à côté duquel nous passons trop nombreux plongés dans nos affaires quotidiennes.

Un film qui peut passer à côté de beaucoup de gens, je le pense, mais qui en accrochera quelques-uns, véritablement, pour les marquer profondément. Il m'a fait qqch, indéniablement, même si j'ai aussi pu constater quelques longueurs, peut-être voulues, qui sait... Question de rythme spécifique, choix du réalisateur pour amener un certain effet, je ne saurais dire. En tous les cas, cela ne m'étonne en rien de voir à la fois le déplaisir que l'on peut avoir à "subir" ce film, ni moins cet emportement démesuré exprimé par certains cinéphiles.

Un film à part car pouvant croiser un cinéphile ici ou là qu'il marquera à jamais. Mais qui n'est fait que pour certaines sensibilités je suppose. Ce n'est pas un Spielberg, il n'aura pas tendance à toucher grand monde je pense, mais c'est un Terrence Malick.. Qqch de très spécial, en somme, à l'effet dévastateur parfois, mais très vite incompris en même temps. Pas évident d'en parler. Il contient en tous cas qqch de quasi indescriptible, qui semble s'adresser à l'âme humaine, protestant contre son inadéquation à ce monde quand elle aborde sa mère nourricière Nature ou ses semblables avec violence ou mépris. Ce fut pour moi une sorte de retour aux sources, même si la première moitié du film me toucha bien plus que la seconde. La real rompt avec bien des habitudes, transgresse même, et peut donner une impression de diffus ou d'éparpillement qu'elle n'a je crois qu'en apparence. Tout cela est mené sciemment pour dérouter et toucher quelques sensibilités, et ce n'est pas un hasard si ce film sut toucher infiniment certains esprits cinéphiles.

Un film à part, qui en ennuiera beaucoup, c'est une certitude, mais qui en emportera quelques-uns, et pour cause. Inclassable en ce qui me concerne, mais avis plutôt positif. Et si vous vous ennuyez, vous pourrez pas dire que vous n'avez pas été prévenus 8) . Si vous ne l'avez pas vu, tentez votre chance, il se pourrait qu'il vous révèle, qu'il vous touche profondément... Même si en termes de probabilités, c'est l'ennui qui vous guette

[Melian]

J'ai oublié de parler des très beaux passages très romantiques qu'il y a , qui ont beaucoup aidé à ma vision positive du film .

[maia]

pas vu... mais il parait qu' il y a ChristianBale, alors...

[Finwë]

Article du web que j'ai trouvé intéressant :

La fusion des contraires

Le Nouveau monde - Terrence Malick
Etats Unis, 2006 - 135 min

S’ouvrant comme La Ligne rouge par des actes de guerre au sein d’un paradis perdu, le quatrième opus de Terrence Malick continue sur une romance à trois, comme dans Les Moissons du ciel. Travaillée par le doute et l’inquiétude, cette relecture de la légende de Pocahontas est ainsi, avant tout, un bel opéra classique.

En 2000, un chercheur américain déclarait avoir découvert que le David de Michel-Ange louchait. Par là, il démontrait que, une fois de plus, la beauté s’accommodait très bien des défauts de ses parties. Quel rapport, me direz-vous, entre cette constatation et Le Nouveau monde, le dernier film de Terrence Malick ? Tout simplement un rapport de nature, ce quatrième long métrage n’étant pas exempt de faiblesses. Plus même, il en regorge. Pourtant, le résultat final touche plus d’une fois au sublime.

Ces apparents défauts, qui pourraient à tort laisser soupçonner un manque de discernement, ne viennent pas de nulle part. Malick est de ces créateurs qui ne s’expriment que par ce qu’ils produisent et donnent à voir. Il ne se répand pas en entretiens ou en palabres. Cette attitude signale à la fois une méfiance face au verbe, mais aussi et surtout la confiance accordée à la création qu’il donne au public. Cette confiance est en soi paradoxale car elle est porteuse d’une grande naïveté. Et c’est cette candeur qui explique certains choix esthétiques de ce Nouveau monde.

Rapprocher opéra et cinéma
Tout commence par une légende. A l’orée du XVIIe siècle, une jeune indienne s’éprend d‘amour pour John Smith, colon anglais parti à la rencontre des tribus vivant au sein d’un territoire qui ne se nomme pas encore l’Amérique. Se gausser de la représentation de ces indiens serait facile. Comme il se doit, ils vivent au sein d’un paradis inviolé, un monde où les mots de meurtre et de mensonge n’existent pas. Leurs vêtements et leurs habitations sont suffisamment occidentalisés, pour ne pas dire chastes et fonctionnels, pour que le spectateur ne soit pas trop dépaysé. L’exotisme à deux sous et le mythe du bon sauvage ne sont pas loin. Et ce n’est pas tout. Le film s’ouvre sur une nature où l’humain communie avec l’eau, l’air et la terre. Posée sur ces images idylliques, la voix de Pocahontas, litanie poétique, interroge la singularité du monde. Mais en réalité, l’étrangeté réside dans ce qu’elle s’exprime en anglais, bien qu’à cette étape du récit, elle n’ait jamais vu ou entendu un occidental !


En fait, les conventions sont légion : la musique symphonique est omniprésente, la guerre s’oppose aux sentiments, les amours traversent les océans et les années. L’erreur serait néanmoins de croire qu’en elles réside l’échec du film. Bien au contraire, là est sa force. Malick croit dans le cinéma. Il croit en la puissance d’une image, d’un son, d’une voix, simplement. Il a foi dans leur capacité à susciter émotions et réflexions. Cette croyance, qui force l’estime, porte à elle seule cet opéra romantique et panthéiste. Plus qu’un récit historique, Le Nouveau monde s’attarde sur les chants intérieurs et les tourments de l’âme. Comme dans Les Moissons du ciel, en 1978 déjà, il raconte l’histoire d’une femme arrachée à sa culture et partagée entre deux hommes. La seule différence est que si, pour son second film, Malick s’inspirait du cinéma muet, il prend maintenant appui sur l’opéra du XIXe siècle. Ouverture, parties centrées alternativement sur la réunion et la séparation des protagonistes, grands duos et scènes chorales, tout ici nous y ramène. La bande son, qui cite plus d’une fois L’Or du Rhin de Richard Wagner, aspire l’image. Elle la scande et cherche à fusionner avec elle.

Union entre les cultures
Le plus étonnant dans cette tentative pour rapprocher opéra et cinéma est qu’elle révèle une grande modestie. Car ce réalisateur si adulé, célébré et attendu à chaque nouveau film (quatre en trente-trois ans !) est un artiste qui se cherche. S’il met en scène des personnages qui s’interrogent et questionnent le monde qui les entoure, c’est avant tout parce que le doute prime pour lui sur toute chose. Son style unique, fait d’ellipses, de mots glissant d’une scène à l’autre, d’un temps à l’autre, signale une perplexité permanente. Il tente de faire tenir en un seul mouvement, une seule coulée, des éléments disparates, pour ne pas dire conflictuels. L’union entre les cultures, personnifiée par une Pocahontas assumant son rôle de mère d’enfant anglais, si elle peut paraître déplacée, est aussi à mettre en parallèle avec cette fusion formelle, à laquelle Terrence Malick aspire de ses vœux.

Cinéaste de l’inquiétude, il interpelle l’opacité des visages et le mystère de notre environnement. Par sa caméra, à chaque instant, il dit à la fois son émerveillement et son angoisse face à ce monde qui tient malgré tout, à cette réunion des contraires, si belle et si incompréhensible. Cette interrogation, balbutiée, il l’a fait porter sur l’objet de son regard, en l’occurrence ces amants que tout destine à être séparés, mais aussi, par son style, sur le cinéma lui-même. A travers cet art qui est toujours plus que la somme de ses parties, Malick est ainsi en quête de pureté. Il cherche l’essence des choses au-delà des apparences et des conventions. Il peut alors terminer son œuvre passionnée par un geste d’audace, sur un silence juste craquelé par le balancement des arbres. Le monde s’apaise, les émotions se concentrent en un point d’indicible, on retient son souffle. Le rideau tombe.

PS : la version qui sort en France est raccourcie de 15 min par rapport à celle sortie en décembre 2005 aux Etats-Unis.


Le Nouveau monde
Un film de Terrence Malick
Etats-Unis, 2005
Durée : 2h15
Avec : Colin Farrell, Q’Orianka Kilcher, Christian Bale, Christopher Plummer, David Thewlis.
Sorties en salles France : 15 février 2006

[Illustration : © Metropolitan FilmExport]

Manuel Merlet



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Et maintenant un supplément pour une ailienne (désolé, c'est pas tiré du film mais c'est jamais inutile de poster ça pour l'intéressée, n'est-ce pas ? )

[maia]

ouinnnn y s' affiche pas le supplement !!!!!! becane de ********

[phoenlx]

faut faire "
clik droit
puis "afficher image"

sur l'image en fait et elle s'affiche, c'est un problème assez fréquent .. il faut forcer l'affichage et c bon

[phoenlx]

Je viens de lire la présentation du film de Finwë, article très intéressant , et qui présente bien les "défauts" éventuels que pourrait montrer le film, sans pour autant les souligner comme faiblesses, j'aime bien ce genre d'analyses

Bon faut que j'arrive à le voir ce film, c'est dommage que j'ai pas pu jusque là ... il passe encore cette semaine vous savez?

[maia]

faut faire "
clik droit
puis "afficher image"

sur l'image en fait et elle s'affiche, c'est un problème assez fréquent .. il faut forcer l'affichage et c bon

Quand je fais clic droit, j' ai rafraichir, selectionner tout, imprimmer, enregister sous,.... mais pas afficher image...

[Finwë]

pas grave, clique là pour le supplément :
http://bestof.provocateuse.com/images/photos/christian_bale_98.jpg

[maia]

OUUUIIIIINNNNNN !!! A MARCHE PAS NON PLUS !!! J' ai eu droit a un message : Forbiden, you don' t have access at chrsitian bale photos....

Je me disais bien que c' était moi l' ailienne.... re ouinnnn

au secours !!

[Finwë]

sinon, ça :
http://img206.imageshack.us/img206/9895/christianbale984xd.jpg


ET là, si ça ne marche pas, je pleure

[phoenlx]

ca fait comme moi avec les geysers d'encelade !!

la je vois bien Christian Bale !! Il a une drôle de tête sur cette photo !!

[maia]

Merci Finwë..

je craque..

[Finwë]

ca fait comme moi avec les geysers d'encelade !!

la je vois bien Christian Bale !! Il a une drôle de tête sur cette photo !!

C'est sûr que si tu t'attendais à un geyser ici, j'imagine la déception. Peut-être maia cependant voit en lui une sorte de geyser, qui sait ?


Bon, en attendant, on se détournerait presque du sujet du topic, là

[divine]

Putain c qui ce mec??

C une vraie bombe

[phoenlx]

lol tu connais pas Christian Bale ?

acteur américain bien connu (a joué notamment le ro^le de batman dans le dernier Batman .. a joué le rôle phare dans l'excellent Equilibrium ..) un acteur que j'apprécie beaucoup , par contre il a une drôle de tronche (et de coiffure) sur cette image je le reconnais à peine il fait plus juvénile c'est bizarre, j'avoue que j'aime pas trop ce style )

[Melian]

Putain c qui ce mec??

C une vraie bombe

looool
Et ce fut le jour de la révélation pour divine !
Oui, Monsieur Bale is very baaiiiillee

[divine]

non mais il est magnifique, c'est un appollon

trop beau

[Melian]

par contre il a une drôle de tronche (et de coiffure) sur cette image je le reconnais à peine il fait plus juvénile c'est bizarre, j'avoue que j'aime pas trop ce style )

oh ben moi je trouve pas !!

[phoenlx]

j'aime mieux sa tête dans equilibrium moi !!

[Melian]

j'aime mieux sa tronche dans equilibrium moi !!

beaucoup trop clean, c'est le coté "bad boy" qui attire l'oeil là !

[Melian]

il a carrement une tete de psychopathe là !!

[Melian]

il est bien dans le film ... dont j'ai plus le titre ... avec les dragons là .... hum ... le machin du feu .... le ... feu .... aaarrrrgggg