phoenlx a écrit :Ces questions montrent d'ailleurs bien à quel point l'art de la mise en scène est un art délicat, pour filmer une bataille, sa complexité, ses émotions, il ne s'agit pas de jouer sur les clichés, de filmer ça de manière linéaire et classique, il faut de la subtilité. J'aime les réalisateurs qui expérimentent des choses. Qui font justement passer les émotions par la mise en scène, mais c'est pas donné à tout le monde. Pour le coup la scène du gland je pense que Jackson l'a coupé car il a du aussi se dire que ça n'irait pas ; mais il aurait du tenter de la mettre dans un contexte un peu différent, pas en pleine ville et en pleine bataille comme là, à la limite il suffisait juste de déplacer un peu le contexte ( la scène de dialogue entre Gandalf et Pippin dans Le retour du roi avec l'évocation des rivages blancs, elle passe plutôt bien car ils sont derrière la porte que les orcs s'apprêtent à enfoncer ; elle aurait été au milieu de toute la barbarie, ça aurait fait super bizarre
) Là pour Le hobbit il suffisait peut-être juste de faire quelque chose de similaire, genre ils sont coincés dans une cour avec des pierres qui retiennent les orcs ou quelque chose du genre.
Je suis complètement d'accord avec toi et je pense moi aussi que la scène n'a pas été incorporée parce que ça ne collait pas. L'idée de les filmer sans bataille derrière serait mieux passé.
j'ai du mal à imaginer Gandalf désespéré et se laisser aller. Même Bard ça fait un peu bizarre.
Là aussi, je suis d'accord avec toi.
Gandalf est toujours au contraire celui qui inspire courage, d'ailleurs il porte l'anneau de feu qui sert à ça.
Quant à Bard, qu'il se laisse abattre alors que la vie de ses enfants est en jeu n'est pas logique, je pense.
L'idée était bonne, mais mal employée. Je sais pas, ils aurait pu montrer les filles de Bard se décourager loin de la bataille, se lamentant sur les risques courrus par leur père et eux-mêmes, et Bilbon qui passait par là leur redonner courage en plantant son gland dans le sol (!) devant elles avant de retourner guerroyer !
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.