ZORRO a écrit :Où puis-je les copier-coller pour les mettre sur ce forum ?
Bon bah...pour t'obliger à te lancer sans crainte :
Je vais le faire à avec une des mes fanfics, juste pour voir la réaction d'en Haut....
THE FOX MAN
Il courrait. Il avait couru toute la nuit. Ses poursuivants avaient fini par abandonner. Désormais, il était fatigué. Il haletait. Une balle avait atteinte son épaule. Il s'effondra dans l'herbe tentant de reprendre son souffle. Le soleil brillait dans le ciel sans nuages. Si beau et il ne s'était jamais rendu compte. Il se releva et continua sa course malgré le sang qui s'échappait de sa blessure. Dans sa tête, résonnait le mot "vivre". Il voulait vivre, survivre et ce n'était pas en restant à atteindre la mort qu'il le ferait. C'était dans sa nature de vivre et survivre. Il était une proie précieuse pour ces hommes qui l'avaient chassés la nuit dernière. Il savait combien valait sa peau pourtant il ne pensait pas que cette nuit-là allait sans doute être la dernière. Il avait cru que les ombres et l'absence de lumières allaient le sauver mais il s'était trompé. Il était tombé dans un piège. Et il préféra ne pas y penser. C'était déjà assez compliqué pour lui.
Boitant, il parvint à traverser le petit ruisseau puis son sens de l'ouie l'avertit d'un danger...non, d'une présence. Tremblant, il ne parvint pas à rester debout et s'affala dans l'herbe. Il entendit au sol quelqu'un venir à lui. Il leva les yeux sur un homme...non, un enfant qui l'observait de ses beaux grands yeux couleurs noisettes. Il s'approcha de lui. Pas de gestes brusques, pas de regards effrayés, pas de dégoûts, pas de cris, rien. Juste un petit garçon avec des cheveux noirs, qui tendit sa main vers lui.
Il aurait aimé reculer. Il aurait aimé fuir. Il aurait aimé s'éloigner de ce petit homme. Pourtant, il avait l'impression qu'un lien s'était tissé entre eux. Il ferma les yeux pour les rouvrir. L'enfant pleurait.
Pourquoi pleurait-il ? Il n'avait pas à pleurer. Pourquoi ?
Une autre personne rejoint le garçon. C'était une femme, très belle. Des cheveux noirs aussi. Des yeux noisettes aussi. Elle tenait une ombrelle. Elle resta immobile laissant le garçon pleurer.
Il sentit alors une main avec de petits doigts caressée son front, c'était agréable. Puis, le garçon tenta maladroitement d'enrouler son mouchoir autour de sa blessure, mais c'était peine perdu. Il était en train de quitter ce monde. Il le sentait. Il n'arrivait plus à bouger le moindre de ses membres et sa vision commençait à devenir floue.
Il réussit à lever ses yeux sauvages vers l'enfant. Il l'aimait bien. Il aurait aimé être son ami. Oui, son ami. Lui, qui avait toujours été seul, lui qui avait parcouru des lieux inconnus dans la solitude, lui qui avait volé dans des champs pour se nourir, lui qui avait volé des poulets pour survivre, lui qui avait réussi tant de fois à échapper des balles de ces chasseurs. Il n'était pas seul, désormais.
Il pouvait mourir en paix. C'est sur le visage de l'enfant qu'il s'en alla vers les cieux.
"- Il est mort...Mère, il est mort, il ne bouge plus ! S'écria le garçon.
- La balle lui était fatale, mon fils, dit la jeune mère.
- Pourquoi ? Ce n'était qu'un être vivant ! Pourquoi a-t-on tiré sur lui ?"
L'enfant éclata en sanglot, sa mère le prit dans ses bras fixant toujours le corps sans vie.
"- Parce qu'il a attaqué des poulaillers, parce qu'il les a mangé, répondit-elle.
- Mais nous aussi, on mange des poulets !
- Diego, c'est un renard, c'est un animal.
- Il n'est pas dangereux, mère, les renards ne sont pas dangereux pour l'homme. Eux aussi ont droit de vivre ! On y peut rien si ils veulent se nourrir comme nous ! Pourquoi ?"
La mère ne répondit pas et essuya les larmes de son fils en lui adressant un triste sourire.
"- Si j'allais voler des poulets, dit Diego, est ce qu'on me tira dessus comme un vulgaire renard ?"
Elle savait que son fils était intelligent, qu'il réfléchissait tellement que personne ne pouvait vraiment le comprendre.
"- Tu as à peine 6 ans et tu penses comme un enfant de 11 ans, mon Diego. Mais tu veux que je te dise quelque chose, sais-tu la seconde raison pour laquelle on a abattu le renard ?
- Non, mère.
- Parce que sa peau vaut de l'or, l'Homme est toujours attiré par l'appat du gain et qu'importe qui ou quoi ça peut être, il est prêt à atteindre son but par n'importe quel moyen. Voilà, pourquoi on a tué ce renard. Diego, personne ne pense comme toi...mais tu peux peut-être changer les choses." Ajouta-t-elle d'un air malicieux.
Son fils cligna des yeux surpris et curieux.
"- Comment ?
- En prenant les meilleurs formes du renard : la discrétion, la ruse, l'envie d'aventure...Trouve les talents d'un renard et utilise pour le bien. Là, tu rendras le renard utile pour l'homme.
- Mais si on lui tire dessus ?
- Alors, il faut se battre, car vois-tu ce renard s'est battu pour fuir. Ne jamais abandonner, jusqu'à que tu te sens à bout, mon fils. Là, tu deviendras un renard immortel, le meilleur renard qui puisse exister."
L'imagination de sa mère plaisait à Diego comme d'habitude.
"- Alors je suis un renard ?
- Oui, tu es mon renardeau, et au lieu d'aller voler du poulet, tu vas aider les gens, les plus faibles. Et tu seras le plus grand renard qui n'est jamais existé."
Elle embrassa le petit Diego. Ils se redressèrent ensemble et jeta un dernier regard au cadavre du renard.
"- Repose en paix, murmura l'enfant avant de suivre sa mère.
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Il galopait sur son cheval noir à travers les collines dans la nuit noire. Lui, le renard. Zorro. Derrière les lanciers le poursuivaient. Toujours et encore. Des coups de feu résonnaient, des cris les suivirent. Zorro. Zorro. Zorro.
Le Renard allait rester immortel. On ne l'oubliera pas. Sa peau valait de l'or. Ce qu'il a volé ? La fierté d'un Homme puissant. L'arrogance d'un Tyran. Des lois dictés aux profits des plus riches. Il avait volé ce que l'Homme faisait de mal. Il avait volé leurs erreurs, leurs cruautés, leurs envies de dominer.
Tornado courrait aussi vite qu'il le pouvait afin de terminer ce voyage nocturne. Soudain, un coup de feu qui serait fatale au cavalier de la nuit. Il gémit. La balle avait atteinte son épaule. Il ne laissa rien paraître et continuer à fuir. Son cheval acceléra. Au fur et à mesure, le silence s'installa laissant uniquement les bruits de sabots et de vents.
Le Renard Noir stoppa son cheval et regarda derrière lui. Personne. Ils avaient abandonné contrairement à lui.
Tornado fit demi tour pour se diriger tout droit vers la maison de son maître Renard. Zorro gémit tout le long du trajet, haletant de douleurs, se battant contre sa conscience pour rester éveillé et ne pas abandonner son compagnon de voyage. Il n'était pas seul. Il ne partait jamais seul.
Le cheval entra rapidement dans la grotte secrète. Zorro descendit de sa monture, fit quelques pas et s'effondra à terre.
Il avait l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Il ferma les yeux. Il n'avait plus la force de lutter. Il ne sentait plus aucun de ses membres. Sa respiration était trop saccadée, il transpirait trop, il ne voyait pas assez.
Bats-toi, Diego. Bats-toi ! Tu dois vivre ! Bats-toi ! N'abandonne pas !"- Je suis trop faible, je n'y arriverai pas."
Tu es le meilleur renard qui puisse exister. Lève-toi.Diego tenta de se mettre sur son coude. Quelque chose de doux effleura le bout de son nez. A travers ses larmes de douleur, il vit qu'il faisait face à un renard. D'une main tremblante et malgré sa blessure, il caressa le front de l'animal.
Il est réel.
Ce n'était pas son imagination, ce renard était de chair et de sang.
Il aurait aimé rire mais il préféra se remettre sur ses jambes, se maintenant à la paroi de la grotte et s'enfonçant dans le passage secret, suivant un renard.
Il réussit à atteindre sa chambre mais ne parvint pas à appeler son serviteur. Il s'effondra par terre et la dernière chose qu'il vit c'était le renard qui sortait par la porte de sa chambre.
END
( juste pour combler le vide... 
)
et pis dommage que les Indiens ( ceux-là, pas ceux qui sont "au service des colons" ) n'ont pas un rôle important dans la série, même si on en parle de çi de là...
On est vraiment avec un Diego en pleine situation de faiblesse dis donc 
, c'est agréable à lire, et ça se suit bien 
)
