En 1838, Thomas Hutter, commis d’agent immobilier, quitte sa jeune femme Ellen pour le château du comte Orlok dans les Carpates. Là-bas, Hutter découvre que le comte est en fait Nosferatu le vampire et est victime des morsures répétées du monstre. Celui-ci quitte son château dans un cercueil rempli de terre et, après un voyage en voilier au cours duquel il décime l'équipage terrorisé, va prendre livraison de sa nouvelle demeure, située face à celle de Hutter et Ellen…
je vous mets aussi la version remasterisée, pour ceux qui sont intéressés
déjà visuellement, c'est un plaisir : nosferatu-dracula est franchement très bien fait pour un vampire des années 1920; et techniquement, c'est superbe, pour l'époque et même pour aujourd'hui, malgré le fait qu'il soit un peu daté. et, ensuite, la BO, quoi que assez répétitive, est stressante, crispante, inquiétante et renforce encore plus cette impression d'oppression. pour la première fois, je dirais que le noir et blanc et le muet servent un film parce que ça rente pile dans cette atmosphère. (notamment, quand on voit le nosferatu se balader avec son cercueil remplit de terre ou se lever tranquillement de son cercueil, de cette manière un peu irréelle reprise pour barnabas dans dark shadows ou encore quand on voit son ombre se profiler sur le mur, comme sur l'affiche.). bref, ce film est la preuve "morte-vivante" qu'un bon film d'horreur peu ne pas se reposer sur trois tonnes d'effets spéciaux mais plus sur une atmosphère et qu'il peut même y gagner en puissance. bon bref, le résultat c'est que Nosferatu hante vraiment