Les Mondes de Ralph
Posté : jeu. déc. 06, 2012 5:11 pm
Les Mondes De Ralph
Avant-première 21 novembre 2012
Date de sortie 5 décembre 2012 (1h 41min)
Réalisé par Rich Moore (Disney, Pixar)
AvecJohn C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer
Genre Animation , Comédie , Famille
Nationalité Américain
Presse 3,4 /5
Spectateurs 4,2 /5
Synopsis et détails
A partir de 3 ans
Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…
Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?
Fiche Allocine : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190157.html
Critique Personnelle :
Note : 4/5 (âme d'enfant) 3/5 (autrement)
J'ai subjectivement passé un très bon moment à voir ce film que j'attendais évidemment avec impatience. Sans être Le Hobbit bien sûr, tout est relatif, le fait que ce soit un "Pixar" explorant des mondes de jeu vidéo m'excitait grandement !
Fan depuis toujours toujours de Street Fighter et de ses personnages, les extraits, mettant en vedette des héros comme Zangief, m'avaient mis l'eau à la bouche.
Je m'attendais donc à un film bourré d'action, de remise en question, et évidemment pétri de bons sentiments, sur le thême pixarrien désormais bien connu - voire systématique - la quête initiatique pour se faire aimer d'autrui (à croire que Lasseter a un noeud psychanalytique à dénouer là).A ce niveau là, Ralph, c'est Andy de Toy Story, Flash Mc Queen de Cars, Bob Parr des Indestructibles ou bien les héros de Monstropolis : copié collé A leur corps défendant la recette fonctionne très bien, et prétexte à mettre à cntribution autant nos larmes que nos zygomatiques.
Je m'attendais à des prouesses techniques en 3D et images de synthèses. Bingo, c'est parfait.
Par contre, j'ai été charmé là où je ne m'y attendais certainement pas !
Le personnage de la petite Vanellope Van Schweetz est absolument irrésistible, incarnant très facilement l'éventuelle insupportable petite fille que tout aspirant père rêverait d'avoir, et peut-être l'éventuelle copine de récré des petits mecs en devenir, allez savoir ... Incroyablement attachante et super rigolote de tempérament, elle est paradoxalement impossible d'humour niais - ou plutôt enfantin - à passe de cradosseries diverses et variés ... Et pourtant, comment ne pas s'émouvoir face à sa quête - l'exact pendant de celle de Ralph finalement, sorte de père ou de garde du corps de substitution pour cette orpheline illogiquement optimiste - et donc rêveuse - ... une quête de mise en avant faisant écho à son propre handicap , celui-là même qui la met au bans de toute sa société.
Conte de fée oblige, Disney oblige même ?, l'handicap se transformera en atout, la différence en force, et la réconciliation des différents ennemis en moteur de ce miracle.
Bien sûr, il y a un méchant, très méchant, et très puni, suite à ce type de sacrifice si classique au demeurant désormais ... Comme dans un arc des Chevaliers du Zodiaque, c'est au moment où on met sur la balance tout ce qu'on a, au risque de tout perdre, qu'on a une chance de triompher de tous les obstacles. En cela Ralph - comme Andy il y a peu - est un nouveau Seiya.
A l'image de l'entourage de Ralph - ces amis sont ceux-là même dont il est l'apparente nemesis - le récit est binaire à souhait. tout en étant extrêmement contemporain, et donc quelque peu subversif.
A une exception prête, américanisme oblige : le jeu et l'amour (filiale surtout) sont une fois de plus au summum de la deuxième place à laquelle ils peuvent au maximum prétendre, soit juste après celle qui est naturellement dévolu au devoir et au sens des responsabilités.
Mais on sait, à la fin, que tous les soirs, la famille d'apparent ratés devenus héros de leurs panels de monde - pourtant très étriqués - se retrouvent pour jouir de leur nouveau lien bien mérité.
Ou quand la jonction des coeurs surpasse les plus brillantes des médailles...
Devant cette déclaration d'amour au genre des jeux vidéos - d'antan jusqu'à maintenant - et bien d'avantage émotonnellement parlant ... on rit beaucoup, on pleure souvent ... bref, on passe un bon moment ! Brillant !
Bravo Pixar