Bartiméus a écrit :Il existe des films mal aimés par la critique ou/et par les spectateurs de l'époque qui trouvent leur public des années après, c'est vrai.
A lire comme ça, c'est la faute au hasard et à la fatalité, mais même dans ce cas, ca démontre que le public aurait eu intérêt d'être là dès le départ, non ?
Parce que dans ce que tu dis tu oublies de parler de tous les films qui ne trouvent pas leur public des années après. Parmi eux, il y avait peut-être des perles, et en tout premier d'entre eux, tout ceux ayant été annulé par le studio par crainte de se reprendre les mêmes critiques que par le pass2. Quand on pense que Batman V Superman s'est fait huer à sa sortie alors que c'est un des plus grands films de super héros qui soient, et certainement pas une merde où s'essuyer les pieds.
Mais c'est pas non plus le cas de tout les films, la médiocrité cinématophique existe bel et bien
Elle mérite au minimum alors une démonstration précise et sans possibilité de contradiction, avant d'être appelé "médiocre". Les critiques ne sont ni des chantres de l'analyse parfaite, ni les meilleurs dans le domaine qu'ils critiquent, et encore moins les youtubeurs "cinéphiles".
, c'est pas non plus nécessairement une question des intentions du réalisateur car si ce dernier arrive pas à faire comprendre ce qu'il voulait faire, c'est peut-être parce qu'il qu'il s'y est pris mal ou que ce n'est pas bon, tout simplement.
... ou, peut-être, parce qu'il a face à lui une population trop exigeante ou trop mouton pour qu'il ait pu la moindre chance de réussir à les convaincre. La preuve, The flash, que j'ai vu et que peu ici a vu, se prend déjà des torgnoles de critiques à n'en plus finir, c'est risible, non ? En fait, non, c'est pas risible, c'est générationnel. une œuvre aujourd'hui se fait lyncher avant même d'avoir été découverte, uniquement pour les intentions qu'on projette sur elle.
Si on caricature et porte à l'extrême cette façon de voir, chaque réalisateur serait intouchable car potentiellement porteur d'une vision incomprise par le public ou parce qu'il serait "en avance sur son temps" .
Je pense qu'un juste milieu existe, et il passe en premier lieu par le listage de tout ce qui est bien, pas uniquement par le listage de ce qui ne nous va pas, d'autant que ce qui ne nous va pas ira peut-être pour d'autres.
C'est aussi un biais (du survivant ? Je ne sais plus) car on retient les films qui ont eu du succès en vidéoclub par exemple, qui ont trouvé leur public sur le tard, mais des myriades de bouses qui sont tombées dans un oubli justifié.
Il y a un paquet d'exception. Et je persiste à penser qu'on ne peut rien savoir de la qualité réelle de tout ce qui est passé à tort par les oubliettes mais n'a pas eu la chance, du fait d'un événement donné, parfois un simple fait d'actualité ou la réussite d'un film à la suite donnant envie au public de se plonger dans la filmographie passée, de repercer. Un bon exemple est l’œuvre de Ed Wood. Il a fallu des années, à la faveur du travail d'une poignée de passionnés, pour déterrer son travail, et aussi les raisons de son style - le fait qu'il soit fauché principalement.
Pour ce qui est des critiques violentes, on peut comprendre que cela ne fasse pas plaisir à une équipe qui a travaillé sur un film de s'en prendre, OK - et encore, t'as aussi des yes man sans scrupules qui s'en foutent de faire de la daube - mais au bout d'un moment tu produis des œuvres pour trouver un succès, un public, si l'immense majorité des spectateurs estiment que c'est exécrable, y a pas 36 manières de le faire comprendre que de le dire franchement. Ou alors tu fais des films pour des projections privées avec un public dont tu connais les goûts, mais je garanti pas le succès de la démarche.
Je te laisse regarder la très bonne vidéo sur les Batman annulés pour avoir un plus grand panel de raisons de ce qui peut annuler des films. On y voir bien que la raison première reste le succès au box office anticipé.
Dit autrement, le climat actuel fait qu'aucun studio ne peut se permettre de miser sans risque sur un projet un tant soit peu risqué. La réception de The Flash, ou de Quantumania, deux films qui auraient trouvé leur public en 2000 sans soucis, le prouve bien.
Il en résulte qu'on va bientôt devoir faire une croix sur tout projets ambitieux et risqué, et donc multiplier les annulations de projets comme montré dans la vidéo.
Vous, vous trouvez ça cool ? Au nom de la soit distante perfection que vous estimez bien connaître ? Et bien, moi, non, je ne trouve pas ça cool. Je trouve ça triste et désolant. L'un des plus grands fléaux de la pop culture et du meta verse aujourd'hui avec le wokisme.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.