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Et au milieu coule une rivière (de Robert Redford)

Le genre dramatique nous fait palpiter le cœur et remettre en question notre âme. Il n'est guère étonnant qu'au cinéma cela soit le nid à oscar par prédilection ! Il est donc partout que cela soit dans le lycée désincarné de Elephant, dans la mystérieuse boite de chocolat de Forrest Gump, sous les ailes d'anges de Marion dans les Ailes du Désir, dans la détresse de John Caffey dans la Ligne Verte ou les bras de Lambert le pompiste dans Tchao Pantin, le regard perçant de Jean dans les Nuits fauves, jusque dans l'air désespéré de Brad Davis dans Midnight Express; Qui pourra oublier le regard riche, fier mais triste de Joseph Merrick ? Mais ces films s'ancrent dans la réalité et Elephant-Man a vraiment vécu et souffert au début du 19ème siècle. La foultitude de livres inspirant les cinéastes montrent que le genre du drame est avant tout littéraire. On en trouvera et pourront discuter ici du drame et de tout ce qui gravite autour dans toutes sortes de médias.
Scarabéaware
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Et au milieu coule une rivière (de Robert Redford)

Messagepar Scarabéaware » jeu. oct. 24, 2019 11:30 pm



Et au milieu coule une rivière, appelé la Rivière du sixième jour au Québec est un film de Robert Redford avec Brad Pitt, sorti en 1992. Il s'agit de l'adaptation d'une nouvelle semi-autobiographique de Norman MacLean qui aura fortement intéressé Robert Redford que l'on connait passionné de nature mais aussi de pêche :D. En l'occurrence la pêche à la mouche tiens une place toute particulière dans cette histoire :mdr:.

Synopsis :

Le Montana, au début du XXe siècle. Un pasteur rigoriste inculque à ses deux jeunes enfants sa passion pour la pêche à la mouche. Une distraction qui saura toujours réunir Norman et Paul, que la vie aura éloignés pendant de nombreuses années.




Vu ce soir, il est plaisant de se plonger par le biais de cette histoire en plein dans le Montana dont on profite plutôt pas mal des paysages. Je dirais même qu'on en profite peut être mieux que dans l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux même si je préfère ce dernier. Après pour l'ode à la nature c'est pas du Terrence Malick évidemment mais on profite plutôt bien de la nature environnante, la pêche à la mouche aidant bien pour se trouver à plusieurs reprises dans du beau cadre de coin de pêche :D. Une activité qui réunit bien toute la petite famille que l'on suit.

L'histoire se passe au début du XXème siècle dans une famille du Montana dont le père est pasteur éduquant alors ses enfants avec les principes que l'on devine mais unissant ceci très bien avec la pêche à la mouche, leur apprenant les rudiments et tout le toutim. On commence ainsi à les découvrir, voir quelques moments d'enfance avant de passer à quelques années plus tard où un peu de séparation se fait entre les deux frères, l'un deux, Norman allant étudier à l'université et l'autre, Paul interprété par Brad Pitt, restant dans le coin auprès de ses parents. On passe rapidement sur ses années d'études pour mieux aller sur les retrouvailles ensuite. Ceci nous est narré en partie par Norman alors âgé. J'ai vu en VF mais on peut signaler qu'en VO la narration est assurée par Robert Redford. Du coup nous avons les retrouvailles qui se font, Paul est devenu journaliste local et Norman attends quelques réponses pour la suite de sa carrière :mrgreen:. Ce faisant c'est de la vie en famille qui reprend son cours, des rencontres qui se font et puis également quelques découvertes dont Norman aurait de quoi bien se passer à propos de son frère. On s'y intéresse par petites touches, on est surtout du point de vue de Norman plus que de Paul dont on voit les frasques par moment du coup et que l'on découvre comme son frère.

Aussi au milieu de cette paisible vie on en voit les troubles, globalement c'est plutôt pas mal, j'ai bien aimé découvrir cette réalisation de Robert Redford, y a de quoi en avoir une bonne petite expérience :D. Et puis nous avons aussi quelques petites cocasseries par là qui ont aussi de quoi prêter à sourire. Voila ça fait du bon petit truc avec son côté intimiste et qu'il y ait aussi un bon petit accompagnement musical.
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