Messagepar phoenlx » sam. janv. 11, 2014 12:41 pm
Moi j'ai même de plus en plus tendance à emmêler les sorties, pour prendre par exemple le cas de Terminator, entre les opus 3 et 4 dernièrement, le fait qu'ils repartent dans une autre direction ça me perturbe, pour la franchise alien c'est désormais pareil , on a eu les aliens, les predator, les crossover, à présent Prometheus qui explore d'autres pistes, pour les comics j'en parle pas avec le reboot de spiderman, les avengers et autres ( à chaque perso son film, c'est pas une mauvaise idée mais avant pareil, c'était un évênement quand par exemple un Batman de Burton sortait, ou un superman .. )
Je suis même un peu triste car je trouve que même le Hobbit est entré un peu dans l'ère de la banalisation. Le premier, j'ai voulu et espéré de nouveaux films sur les terres du milieu. mais les 3 seigneur des anneaux,c 'était vraiment LE gros truc ( et pendant longtemps c'est resté des films uniques, des sommets, d'ailleurs je trouve vraiment que l'ambiance à l'époque ne se comparait décidément pas , pour moi le hobbit n'arrive pas à reproduire la même chose ) mais j'en suis peu surpris car déjà le hobbit c'est une histoire selon moi plus enfantine, différente, moins épique, avec moins d'ampleur grandiose,
or Jackson a voulu malgré tout en faire une trilogie. Du coup il est obligé d'étirer, et le fait de communiquer comme il le fait, avec des vidéos de tournage sans cesse, et toutes ces émissions dont on est abreuvé ( je trouve qu'à l'époque du SDA il y en avait moins ) + les sorties DVD, les VL etc, ça fait que finalement, les films en soi ne deviennent plus un évênement aussi exceptionnel je trouve.
ça pourrait être compensé s'ils cassaient la baraque ( comme les SDA l'avaient fait ) mais pour moi quoiqu'on en pense ils échouent un peu et ça se voit rien qu'au public dans les salles ; ça marque moins les esprits ( Le silmarillion j'en suis sûr, pourrait marquer plus les esprits, mais ce serait quelque chose de trop énorme à réaliser et de toute manière les droits sont bloqués )
Je ne parle pas des nombreuses suites , les suites de ceci, de celà, les indiana jones, les harry potter qui se multiplient à l'infini ( les écrivains sont parfois aussi dans cette logique de faire durer, on parlait de Martin tout à l'heure ) ; Il n'y a plus de limites. On est entré je trouve dans l'époque de la banalisation des blockbusters mais un peu comme la bonne nourriture ( quand on en prend trop on finit par se lasser ) il va se créer un phénomène identique je le crains ; Pour moi, les sorties de ce genre de films sont beaucoup trop rapprochées ; en plus je suis sûr que ça doit jouer aussi sur le public dans les salles ( comme Vana disait )
on passe désormais d'un film à un autre sans arrêt, il n'y a même plus le temps d'apprécier l'instant présent, le film phare du moment, que c'est déjà l'autre. Dans les émissions TV les promo s'enchainent à un rythme effreiné, je trouve même que parfois, on a plus le temps de découvrir les nouveaux acteurs. Un devient bankable, puis il est aussitôt remplacé par un autre et ainsi de suite, à chaque trimestre ses modes, on enfile les films comme de la nourriture de fast food ; tout se banalise, va trop vite. Et résultat ba on ne retient plus rien. Il n'y a plus cette saveur du truc unique et rare ,
je pense aussi que du coup les durées de réalisations doivent être un peu raccourcies, et ça doit aussi jouer sur la qualité des films. En plus comme c'est une époque de la production de masse, pour tout, on ne cherche plus à faire de l'art, du raffiné, à soigner les réalisations, tout devient industriel, il y a des codes à suivre, tout le monde ou presque les suit, les films se ressemblent ( dès lorsqu'ils trouvent une formule qui à un moment semble marcher à peu près, ils l'exploitent jusqu'à l'usure complète, avant de passer à une autre )
Ce n'est plus du tout une logique artistique, mais mercantile, une logique industrielle, de profit ; Mais où est l'art dans tout ça ? où est la créativité ? Et le risque ? A vouloir prendre aucun risques, on ne peut que faire de la bouse.
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
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