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Les Ensorcelés (de Vincente Minnelli)

Le genre dramatique nous fait palpiter le cœur et remettre en question notre âme. Il n'est guère étonnant qu'au cinéma cela soit le nid à oscar par prédilection ! Il est donc partout que cela soit dans le lycée désincarné de Elephant, dans la mystérieuse boite de chocolat de Forrest Gump, sous les ailes d'anges de Marion dans les Ailes du Désir, dans la détresse de John Caffey dans la Ligne Verte ou les bras de Lambert le pompiste dans Tchao Pantin, le regard perçant de Jean dans les Nuits fauves, jusque dans l'air désespéré de Brad Davis dans Midnight Express; Qui pourra oublier le regard riche, fier mais triste de Joseph Merrick ? Mais ces films s'ancrent dans la réalité et Elephant-Man a vraiment vécu et souffert au début du 19ème siècle. La foultitude de livres inspirant les cinéastes montrent que le genre du drame est avant tout littéraire. On en trouvera et pourront discuter ici du drame et de tout ce qui gravite autour dans toutes sortes de médias.
SeliCat
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Les Ensorcelés (de Vincente Minnelli)

Messagepar SeliCat » mar. avr. 25, 2023 6:09 pm

Reconnu unanimement comme le plus grand film de Vincente Minnelli ! :D Et accessoirement, un de mes films préférés ! :transpire:

A la fois cruel et sublime, on ne peut qu’être ensorcelé par ce joyau d’un noir et blanc glacé et glamour !
:love:

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Harry Pebel, Georgia Lorrison et Fred Amiel ont tous trois deux gros points communs : avoir réussi dans l’univers impitoyable d’Hollywood et avoir longuement côtoyé Jonathan Shields (Kirk Douglas), producteur mégalo, impitoyable, redouté puis déchu, à qui ils doivent une partie non négligeable de leur réussite. Les années ont passé et l’amertume nourrie par les trahisons successives a définitivement pris le pas sur tout autre sentiment. Alors sollicité pour collaborer de nouveau avec l’homme maudit du septième art, chacun va se remémorer – par le biais de trois longs flash-backs successifs – l’ensemble des événements qui ont causé cette irrémédiable rupture. (https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/les-ensorceles/)





The Bad and the Beautiful (titre original) est un drame américain, réalisé par Vincente Minnelli, sorti en 1952, récompensé par cinq Oscars. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ensor ... 9compenses)

Dix ans plus tard, Minnelli tournera Quinze jours ailleurs qui « n’est pas la suite mais l’inverse des Ensorcelés ». Je cite ici un ouvrage (un "beau livre", le mien !) dont je vais aussi partager des photos. « Les Ensorcelés était le portrait incisif et fascinant d’un producteur hollywoodien despote et génial. Minnelli y faisait à travers lui l’apologie du système de production américain de l’époque et la fin en était moins ambigüe qu’il n’y paraissait. » Les deux films partagent le même acteur principal, Kirk Douglas, le même producteur, John Houseman et le même scénariste, Charles Schnee. On voit dans Quinze jours ailleurs un extrait des Ensorcelés. Même si je n’ai pas eu l’occasion de voir Quinze jours ailleurs, il me semblait pertinent de mentionner ce film.

Les photos qui suivent (sous spoilers) sont extraites de : MINNELLI - De Broadway à Hollywood ! Patrick Brion/Dominique Rabourdin/Thierry de Navacelle, 1985, HATIER. (https://www.livres-cinema.info/livre/3767/vincente-minnelli)

Si vous n'avez pas encore vu Les Ensorcelés, je vous conseille de juste admirer les images. ;)
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Modifié en dernier par SeliCat le ven. sept. 01, 2023 12:57 pm, modifié 1 fois.
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ZORRO
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Re: Les Ensorcelés (de Vincente Minnelli)

Messagepar ZORRO » mar. avr. 25, 2023 6:15 pm

Je l'ai vu il y a longtemps (mais pas du temps de La Dernière Séance vers 1988 car j'étais encore trop jeune pour m'intéresser à ce genre de film) et je crois que c'était sur TCM CINEMA.

Je me souviens d'un ami qui avait une petite boutique de vente et location de dvd pas loin de ma fac. Quand AVIATOR avec Leonardo Di CAPRIO était sorti il évoqua ce film comme modèle probable... De toute façon Kirk DOUGLAS et Lana TURNER ça me convient déjà...
Merci pour le sujet chère cinéphile !
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