L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
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Cerca Trova
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
oui lol
"Most of what you think you know about Camelot and the evil sorceress known as Morgan Le Fay is nothing but lies. I should know for I'm Morgan Le Fay, High-Priestress of the Isle of Avalon."
"The truth winds somewhere between the road to Glastonbury, Isle of the Priests, and the road to Avalon, lost forever in the mists."
- Mists of Avalon
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
bon, en fait, j'avais pas beaucoup à ajouter
Dumnonia : Devon et Cornouailles anglaises
Dewnens : Devon
Samhain : fête religieuse celte, correspondant à la saison sombre. elle est célébrée pendant 7 jours (le 31 novembre et 3 jours avant et 3 jours après)
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Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, 470
Le voyage de retour du duc vers le Kernow avait été entrepris exclusivement de nuit pour ne pas attirer l’attention et, en se dirigeant uniquement avec les feux flottants sur des barques ou des feux de camps que ceux de l’Ancienne Religion avaient allumés pour honorer leurs morts, en cette saison de l’année qu’ils avaient coutume d’appeler « la plus sombre ». La traversée n’avait été que périodiquement perturbée par une mer démontée qui avait manqué d’engloutir la frêle curragh à voile blanche carrée dont la coque de bois était recouverte de peaux de bœuf tannées cousues entre elles. Le soulagement se lisait sur les visages du duc et du peu d’hommes d’Aurélianus qu’il avait emmené avec lui quand des côtes découpées familières surgirent, enfin au loin, toujours gardées par la silhouette massive et vénérable de Tre war Venydh. Mais à peine arrivée, la légère embarcation avait failli être déchiquetée sans pitié sur les falaises sur lesquelles se tenait l’oppidum. Néanmoins, cette frayeur passée ce ne fut que la joie et le soulagement qui se peignirent sur le visage du duc, quand il put, enfin fouler le sol de ses ancêtres.
Sans perdre de temps, il pose le pied sur la terre ferme de la partie la plus large de l’île et emporte un petit groupe d’hommes avec lui pour retrouver l’unique et étroite entrée de la citadelle, tandis que les autres restent pour surveiller l’embarcation. Il ne s’étaient pas aventurés aux entrées monumentales en tenailles, probablement gardées par des gardes de Gwytheyrn . Pendant longtemps, le détachement guidé par le duc de Tre war Venydh n’aperçut sous le ciel pluvieux empli de grisaille que les silhouettes des basses mesurons de pierre et de torchis du village se répartissant sur des bords accidentés, déserts, solitaires, abruptes et dentelés traversés par des chemins isolés et sinueux qui se découpaient devant eux, entourés de mer de tous côtés. Et, soudain, au moment même où ils perdent l’espoir d’apercevoir leur but, résonne de loin un cri de joie, alors que dans le ciel encore couvert de grisaille on entend en écho le cri des cormorans qui passent au-dessus de du duc et de ses troupes, en volant en cercles concentriques de plus en plus petits. Et, soudain, les oiseaux changent de direction, plongeant vers la mer comme si, malgré les vagues déchaînées, ils avaient cerné des proies.
Le duc ne prend pas le temps d’inspecter les alentours à la recherche d’un piège, il ne peut que voir que l‘entrée trop étroite pour des gardes armés puissent en interdire l’accès. Sûr de ne pas être repéré, il ne pense pas aux soldats de Gwent et de Powys qui avaient probablement investis le palais à leur guise depuis que leur roi y avait installé un des seigneurs avec qui il était allié en lieu et place de la lignée légitime des ducs. Sans un mot, sans même donner d’ordre, il s’y engage, bientôt suivi par les hommes des deux héritiers rebelles de la dynastie des Constant. Cladios hors de son fourreau, le duc de Tre war Venydh dirige le détachement de l’armée qui lui a été confié par le prince Aurélianus et il avance dans l’oppidum cherchant le chemin vers ses anciens appartements, plus en hauteur. Leur progression est encore ralentie par la pluie récente qui a rendu le sol rocailleux glissant.
Les officiers de cavalerie étaient restés dans le camp de base. Ainsi le point de ralliement de l’armée d’Aurélianus et d’Uthyr était-il surveillé. De plus, le duc avait donné ordre formel aux officiers de ne pas le suivre pour éviter qu’ils ne se fassent repérer avec la richesse de leur équipement. Le duc n’était donc accompagné dans sa reconquête de son domaine que de la simple piétaille. Ces hommes marchaient pour certains pieds nus, le corps protégé par une légère cote de maille en cuir usée et seulement armés d’un cladios d’un autre âge dont la lame était, à présent, ternie.
Même une fois arrivé devant le palais, le duc reste indifférent au fait que les soldats de Gwytheyrn qui devaient sans doute garder la citadelle, puissent, maintenant, les apercevoir. Le duc ne soucie guère plus, qu’à découvert, lui et ses hommes soient des proies faciles pour des archers. Et, en effet, un sifflement inquiétant se fait bientôt entendre, alors que le duc se trouvait à deux doigts de rentrer dans le palais. Miraculeusement, alors que le projectile allait atteindre son but, une silhouette sort de l’ombre du palais et un cladios s’interpose, au dernier moment, entre la flèche et sa cible, coupant en deux le manche de bois. Seulement à ce moment, le duc baisse le regard et voit le projectile mortel, brisé à ses pieds.
Un murmure de nouveau venu, qui ne montre toujours pas ses traits, et fait rentrer le duc dans son ancien demeure.
« -Les tribus de Kernow ? l’interrogea le duc, jetant un regard aux alentours, surveillant pour une fois qu’il n’y ait pas de nouveau piège sur sa route.
-Sont toujours aussi divisées, hélas. Aux yeux des chefs des plus intransigeants, vous passez toujours pour un traître. Vous encore le soutien inconditionnel des autres. »
La déception semble se peindre sur le visage du duc, lorsqu’il entend ces informations.
« -On m’a dit, cependant, que la politique de Gwytheyrn et de son allié le comte de Dewnens, qui tient à présent votre citadelle, est si impopulaire, qu’une partie des chefs tribaux dans le Dewnens se sont soulevés contre leur maître légitime. Certains seigneurs dans le Dewnens seraient même prêts à reconnaître la lignée de Tre war Venydh, jadis leur ennemie jurée, comme souveraine des deux fiefs. Ils parlent de les réunir et de former un royaume de Dumnonia, reprend son interlocuteur »
Cette fois, un léger rire dubitatif se dessine sur les lèvres du duc de Tre war Venydh.
« -Depuis des générations, les comtes de Dewnens et les ducs de Tre war Venydh ont essayé, alternativement, de reformer ce royaume mythique sous leur autorité mais ont échoué, réplique-t-il à son homme de main.
-Jamais aucun d’aucun d’eux n’avaient été aussi proche que vous de réunir les tribus de Kernow et de Dewnens, sous la même bannière. Ne laissez pas passer votre chance, elle ne sera représentera peut être pas. »
Sans répondre, le duc retourne, alors, vers l’entrée et fait signe aux hommes du prince Aurélianus de rentrer à sa suite dans la citadelle.
Dumnonia : Devon et Cornouailles anglaises
Dewnens : Devon
Samhain : fête religieuse celte, correspondant à la saison sombre. elle est célébrée pendant 7 jours (le 31 novembre et 3 jours avant et 3 jours après)
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Chapitre 4 LE RETOUR AU PAYS
Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, 470
Le voyage de retour du duc vers le Kernow avait été entrepris exclusivement de nuit pour ne pas attirer l’attention et, en se dirigeant uniquement avec les feux flottants sur des barques ou des feux de camps que ceux de l’Ancienne Religion avaient allumés pour honorer leurs morts, en cette saison de l’année qu’ils avaient coutume d’appeler « la plus sombre ». La traversée n’avait été que périodiquement perturbée par une mer démontée qui avait manqué d’engloutir la frêle curragh à voile blanche carrée dont la coque de bois était recouverte de peaux de bœuf tannées cousues entre elles. Le soulagement se lisait sur les visages du duc et du peu d’hommes d’Aurélianus qu’il avait emmené avec lui quand des côtes découpées familières surgirent, enfin au loin, toujours gardées par la silhouette massive et vénérable de Tre war Venydh. Mais à peine arrivée, la légère embarcation avait failli être déchiquetée sans pitié sur les falaises sur lesquelles se tenait l’oppidum. Néanmoins, cette frayeur passée ce ne fut que la joie et le soulagement qui se peignirent sur le visage du duc, quand il put, enfin fouler le sol de ses ancêtres.
Sans perdre de temps, il pose le pied sur la terre ferme de la partie la plus large de l’île et emporte un petit groupe d’hommes avec lui pour retrouver l’unique et étroite entrée de la citadelle, tandis que les autres restent pour surveiller l’embarcation. Il ne s’étaient pas aventurés aux entrées monumentales en tenailles, probablement gardées par des gardes de Gwytheyrn . Pendant longtemps, le détachement guidé par le duc de Tre war Venydh n’aperçut sous le ciel pluvieux empli de grisaille que les silhouettes des basses mesurons de pierre et de torchis du village se répartissant sur des bords accidentés, déserts, solitaires, abruptes et dentelés traversés par des chemins isolés et sinueux qui se découpaient devant eux, entourés de mer de tous côtés. Et, soudain, au moment même où ils perdent l’espoir d’apercevoir leur but, résonne de loin un cri de joie, alors que dans le ciel encore couvert de grisaille on entend en écho le cri des cormorans qui passent au-dessus de du duc et de ses troupes, en volant en cercles concentriques de plus en plus petits. Et, soudain, les oiseaux changent de direction, plongeant vers la mer comme si, malgré les vagues déchaînées, ils avaient cerné des proies.
Le duc ne prend pas le temps d’inspecter les alentours à la recherche d’un piège, il ne peut que voir que l‘entrée trop étroite pour des gardes armés puissent en interdire l’accès. Sûr de ne pas être repéré, il ne pense pas aux soldats de Gwent et de Powys qui avaient probablement investis le palais à leur guise depuis que leur roi y avait installé un des seigneurs avec qui il était allié en lieu et place de la lignée légitime des ducs. Sans un mot, sans même donner d’ordre, il s’y engage, bientôt suivi par les hommes des deux héritiers rebelles de la dynastie des Constant. Cladios hors de son fourreau, le duc de Tre war Venydh dirige le détachement de l’armée qui lui a été confié par le prince Aurélianus et il avance dans l’oppidum cherchant le chemin vers ses anciens appartements, plus en hauteur. Leur progression est encore ralentie par la pluie récente qui a rendu le sol rocailleux glissant.
Les officiers de cavalerie étaient restés dans le camp de base. Ainsi le point de ralliement de l’armée d’Aurélianus et d’Uthyr était-il surveillé. De plus, le duc avait donné ordre formel aux officiers de ne pas le suivre pour éviter qu’ils ne se fassent repérer avec la richesse de leur équipement. Le duc n’était donc accompagné dans sa reconquête de son domaine que de la simple piétaille. Ces hommes marchaient pour certains pieds nus, le corps protégé par une légère cote de maille en cuir usée et seulement armés d’un cladios d’un autre âge dont la lame était, à présent, ternie.
Même une fois arrivé devant le palais, le duc reste indifférent au fait que les soldats de Gwytheyrn qui devaient sans doute garder la citadelle, puissent, maintenant, les apercevoir. Le duc ne soucie guère plus, qu’à découvert, lui et ses hommes soient des proies faciles pour des archers. Et, en effet, un sifflement inquiétant se fait bientôt entendre, alors que le duc se trouvait à deux doigts de rentrer dans le palais. Miraculeusement, alors que le projectile allait atteindre son but, une silhouette sort de l’ombre du palais et un cladios s’interpose, au dernier moment, entre la flèche et sa cible, coupant en deux le manche de bois. Seulement à ce moment, le duc baisse le regard et voit le projectile mortel, brisé à ses pieds.
Un murmure de nouveau venu, qui ne montre toujours pas ses traits, et fait rentrer le duc dans son ancien demeure.
« -Les tribus de Kernow ? l’interrogea le duc, jetant un regard aux alentours, surveillant pour une fois qu’il n’y ait pas de nouveau piège sur sa route.
-Sont toujours aussi divisées, hélas. Aux yeux des chefs des plus intransigeants, vous passez toujours pour un traître. Vous encore le soutien inconditionnel des autres. »
La déception semble se peindre sur le visage du duc, lorsqu’il entend ces informations.
« -On m’a dit, cependant, que la politique de Gwytheyrn et de son allié le comte de Dewnens, qui tient à présent votre citadelle, est si impopulaire, qu’une partie des chefs tribaux dans le Dewnens se sont soulevés contre leur maître légitime. Certains seigneurs dans le Dewnens seraient même prêts à reconnaître la lignée de Tre war Venydh, jadis leur ennemie jurée, comme souveraine des deux fiefs. Ils parlent de les réunir et de former un royaume de Dumnonia, reprend son interlocuteur »
Cette fois, un léger rire dubitatif se dessine sur les lèvres du duc de Tre war Venydh.
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-Jamais aucun d’aucun d’eux n’avaient été aussi proche que vous de réunir les tribus de Kernow et de Dewnens, sous la même bannière. Ne laissez pas passer votre chance, elle ne sera représentera peut être pas. »
Sans répondre, le duc retourne, alors, vers l’entrée et fait signe aux hommes du prince Aurélianus de rentrer à sa suite dans la citadelle.
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Scarabéaware
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Ah oui effectivement lol, eh bien du coup voila que se révèle de l'allié mais qui manque de nous tuer le duc . Heureusement que le duc a de quoi être intéressant pour lui .
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
il le sauve, au contraire
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Ah oui j'avais mal lu, c'est un homme qui tombe à pic
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
c'est le cas de le dire
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
j'étais littéralement plongée dans un rapport de fouilles de Glastonbury de 500 pages pour un chapitre plus loin (oui, je m'amuse ) mais bref, de l'avant première du chapitre vu que j'ai pas fini de l'écrire, du coup
CHAPITRE 5 Rêves d’unification
Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
En faisant entrer ses hommes, le duc repensait à la conservation qu’il venait d’avoir et jetait, de temps en temps ses regards sur la ville basse qui s’étendait aux pieds de l’oppidum. Malgré l’insistance de son interlocuteur, le seigneur dumnonien n’avait osé lui donner son accord pour cette manœuvre car par expérience, il savait que cette tentative d’unification était vouée à l’échec dès le départ. Quelques années plus tôt, il avait tenté de fédérer les Dumnonii autour de sa dynastie pour repousser les envahisseurs saxons. Bien que chrétiens, les seigneurs de Tre war Venydh étaient des ennemis déclarés de l’imperium et avaient souvent tenter de s’en affranchir, ce qui leur avait attiré la sympathie de la fraction des Dumnonii partisane de l’Ancienne Religion persécutée par les empereurs romains. Mais peu après, les maîtres de la forteresse des mers avaient récoltés, pour les mêmes raisons, l’hostilité du parti pro-romain dans le Dewnens et le Kernow, qui avait abandonné l’alliance conclue avec le duc, peu de temps après sa tentative d’unir les deux branches rivales des Dumnonii. De nombreux Dumnonii avaient alors migré vers le centre de l’Imperium et pour se mettre à son service, laissant leur territoire ancestral au parti anti-romain, proche de la famille de Tre war Venydh. La perspective d’un seul état indépendant était fait pour le séduire mais la prudence du duc l’invitait, cependant, à se méfier des irréductibles du parti romain encore présents sur les territoires dumnonii en Prydein.
Quand tous les hommes de l’armée d’Aurélianus furent entrés, l’homme murmura pour être entendu du seul duc, cherchant toujours à emporter son adhésion.
« -Vous seuls avez le pouvoir d’établir la paix dans la confédération des Dumnonii. Le propre frère et héritier du comte de Dewnens mène le mouvement d’unification et est prêt à vous jurer allégeance. Un royaume uni de Dumnonia avec Tre war Venydh comme capitale. »
Soudain, la promesse qu’il avait fait à Aurélianus lui revient à l’esprit. Il ne pouvait pas partir d’ici avant d’avoir rallier les clans du Kernow au cadet des Constant. Et s’il lui amenait aussi la loyauté d’un Dewnens pour tenter de mettre fin au conflit ?
« -Jusqu’où est-il prêt à aller pour son rêve d’unification ? Trahir son seigneur pour se rallier aux princes Aurélianus et Uthyr ? demanda le duc sur le même ton.
-Dois-je considérer cela comme une réponse positive, mon frère ?
-Peut-être mais il me faut une garantie, Marc’h : la loyauté de la maison de Dewnens aux princes des Deux Bretagnes en gage de bonne foi.
-Vous pourrez lui demander votre garantie en personne, il a déjà accepter de vous rencontrer. Cette nuit même.
-S’il est sincère, dites-lui de venir me trouvez dans les appartements ducaux de la citadelle de Tre war Venydh pour m’y présenter ses hommages de vassal. »
Appartements ducaux de la citadelle, Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
Deux silhouettes se découpent dans la pénombre des appartements ducaux : alors que l'une des silhouettes reste dans l’ombre, un homme fait le premier pas en direction de Gorlöet. La timide lumière des bougies posées sur le bord d’une fenêtre frappe la cotte peinte du nouveau venu mais cela fut suffisant pour que le duc remarque immédiatement le corbeau noir qui l’orne. Quoi qu’il ne soit pas de l’Ancienne Religion, le duc Gorloët reconnut immédiatement les armes d’Avallach. Et lorsque ses yeux notent l’éclat des luxueux bijoux en verre colorés et en or finement travaillés, que porte le guerrier, indiquant son rang aristocratique, il n’en faut pas plus au duc pour l’identifier comme le frère du comte de Dewnens. Dès lors, le duc se doute de l’identité de celle qui l’accompagne.
Sans perdre de temps, le nouveau venu s’agenouille devant le duc, tandis que la deuxième ombre reste toujours en retrait, cachant tout ce qui pourrait trahir son identité. Mais alors que le frère du comte de Dewnens jure fidélité à la lignée des Tre war Venydh, il lui semble que Gorloët, craignant un autre retournement, le surveille d’un coin de l’œil, suspicieux. L’observant toujours, Gorloët relève son nouveau vassal, dès que celui-ci lui a prêté son serment. Cependant, il savait déjà ce que le guerrier allait ajouter et la suspicion de seigneur de Tre war Venydh s’efface tout aussi subitement qu’elle s’était manifestée.
C’est le moment que choisit la silhouette restée en retrait pour se montrer. Lorsque qu’elle est éclairée par les bougies, la tiare d’or qui lui enserre le front luit et les reflets de lumière sur sa peau très claire donnent l’impression qu’elle est une âme ayant profité qu’en cette nuit de le voile entre les deux Mondes soit plus fin qu’accoutumée pour le traverser. Un sourire imperceptible se dessine sur le visage du duc, lorsque ses suspicions sur l’identité de sa visiteuse sont avérées : la reine Eigyr d’Avallach en personne.
« -Je vous offre la garantie que vous êtes venu chercher. De plus, pour unifier la confédération dumnonii, une alliance avec l’île sacrée vous sera de la plus grande utilité, proposa-t-elle, sans laisser le temps à son interlocuteur de s’exprimer et en lui tendant sa main. »
Le duc de Tre war Venydh ne peut s’empêcher de sourire de nouveau. Jamais il ne cherche à cacher sa satisfaction de cette alliance qu'il sait avantageuse. Désunie, la maison de Dewnens n'était plus un obstacle à ses plans. Puis brusquement, il songea à ce que dirait Ambrosius Aurélianus, prince romanisé et chrétien convaincu, d’une union entre son vassal et une adepte de l’Ancienne Religion. Ne risquait-il pas de s’y opposer ? Mais tous les moyens étaient bons pour le duc Gorloët d’arriver à l’unité de Dumnonii qu’il avait tant rêvée et il n’avait nullement l’intention d’y échouer une autre fois, quel que soit le prix qu’il devrait payer pour cette audace. Et après tout, Aurélianus lui avait ordonné de rallier le Kernow à sa cause, il ne faisait que devancer ses attentes.
Finalement rassuré par cette pensée, le duc attrapa comme contre son grés l’avant-bras d’Eigyr en signe d’acceptance de l’alliance qui lui a été proposée. Faisant de même avec le duc, elle ne put s’empêcher de noter la réticence de son nouvel allié dans son geste, laquelle n’avait pas du échapper à la perspicacité de frère du comte de Dewnens non plus. Cependant, celui se retint d’intervenir, attendant que le duc ou Eigyr n’en prenne une initiative.
Se sentant découvert dans ses doutes, le duc n’avait d’autre choix que de faire preuve de franchise.
« -Vous n’êtes pas réputée pour accorder votre alliance sans contrepartie. De plus, vous devez savoir que je ne suis pas un adepte de l’Ancienne Religion. Que peut bien attendre Avallach en retour de mon aide ? lâcha, brusquement et sincèrement, le duc de Tre war Venydh.
-Vous voilà bien hâtif, duc. »
La voix d’Eigyr prit malin à traîner mystérieusement quelques instants sur ces derniers mots, avant de s’éteindre. Le duc, de nouveau en proie aux doutes qui renaissaient désormais en lut, tenta désespérément de les apaiser. Peut-être avait-il fait une erreur en avouant si ouvertement qu’il ne partageait pas les croyances d’Avallach.
CHAPITRE 5 Rêves d’unification
Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
En faisant entrer ses hommes, le duc repensait à la conservation qu’il venait d’avoir et jetait, de temps en temps ses regards sur la ville basse qui s’étendait aux pieds de l’oppidum. Malgré l’insistance de son interlocuteur, le seigneur dumnonien n’avait osé lui donner son accord pour cette manœuvre car par expérience, il savait que cette tentative d’unification était vouée à l’échec dès le départ. Quelques années plus tôt, il avait tenté de fédérer les Dumnonii autour de sa dynastie pour repousser les envahisseurs saxons. Bien que chrétiens, les seigneurs de Tre war Venydh étaient des ennemis déclarés de l’imperium et avaient souvent tenter de s’en affranchir, ce qui leur avait attiré la sympathie de la fraction des Dumnonii partisane de l’Ancienne Religion persécutée par les empereurs romains. Mais peu après, les maîtres de la forteresse des mers avaient récoltés, pour les mêmes raisons, l’hostilité du parti pro-romain dans le Dewnens et le Kernow, qui avait abandonné l’alliance conclue avec le duc, peu de temps après sa tentative d’unir les deux branches rivales des Dumnonii. De nombreux Dumnonii avaient alors migré vers le centre de l’Imperium et pour se mettre à son service, laissant leur territoire ancestral au parti anti-romain, proche de la famille de Tre war Venydh. La perspective d’un seul état indépendant était fait pour le séduire mais la prudence du duc l’invitait, cependant, à se méfier des irréductibles du parti romain encore présents sur les territoires dumnonii en Prydein.
Quand tous les hommes de l’armée d’Aurélianus furent entrés, l’homme murmura pour être entendu du seul duc, cherchant toujours à emporter son adhésion.
« -Vous seuls avez le pouvoir d’établir la paix dans la confédération des Dumnonii. Le propre frère et héritier du comte de Dewnens mène le mouvement d’unification et est prêt à vous jurer allégeance. Un royaume uni de Dumnonia avec Tre war Venydh comme capitale. »
Soudain, la promesse qu’il avait fait à Aurélianus lui revient à l’esprit. Il ne pouvait pas partir d’ici avant d’avoir rallier les clans du Kernow au cadet des Constant. Et s’il lui amenait aussi la loyauté d’un Dewnens pour tenter de mettre fin au conflit ?
« -Jusqu’où est-il prêt à aller pour son rêve d’unification ? Trahir son seigneur pour se rallier aux princes Aurélianus et Uthyr ? demanda le duc sur le même ton.
-Dois-je considérer cela comme une réponse positive, mon frère ?
-Peut-être mais il me faut une garantie, Marc’h : la loyauté de la maison de Dewnens aux princes des Deux Bretagnes en gage de bonne foi.
-Vous pourrez lui demander votre garantie en personne, il a déjà accepter de vous rencontrer. Cette nuit même.
-S’il est sincère, dites-lui de venir me trouvez dans les appartements ducaux de la citadelle de Tre war Venydh pour m’y présenter ses hommages de vassal. »
*
Appartements ducaux de la citadelle, Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
Deux silhouettes se découpent dans la pénombre des appartements ducaux : alors que l'une des silhouettes reste dans l’ombre, un homme fait le premier pas en direction de Gorlöet. La timide lumière des bougies posées sur le bord d’une fenêtre frappe la cotte peinte du nouveau venu mais cela fut suffisant pour que le duc remarque immédiatement le corbeau noir qui l’orne. Quoi qu’il ne soit pas de l’Ancienne Religion, le duc Gorloët reconnut immédiatement les armes d’Avallach. Et lorsque ses yeux notent l’éclat des luxueux bijoux en verre colorés et en or finement travaillés, que porte le guerrier, indiquant son rang aristocratique, il n’en faut pas plus au duc pour l’identifier comme le frère du comte de Dewnens. Dès lors, le duc se doute de l’identité de celle qui l’accompagne.
Sans perdre de temps, le nouveau venu s’agenouille devant le duc, tandis que la deuxième ombre reste toujours en retrait, cachant tout ce qui pourrait trahir son identité. Mais alors que le frère du comte de Dewnens jure fidélité à la lignée des Tre war Venydh, il lui semble que Gorloët, craignant un autre retournement, le surveille d’un coin de l’œil, suspicieux. L’observant toujours, Gorloët relève son nouveau vassal, dès que celui-ci lui a prêté son serment. Cependant, il savait déjà ce que le guerrier allait ajouter et la suspicion de seigneur de Tre war Venydh s’efface tout aussi subitement qu’elle s’était manifestée.
C’est le moment que choisit la silhouette restée en retrait pour se montrer. Lorsque qu’elle est éclairée par les bougies, la tiare d’or qui lui enserre le front luit et les reflets de lumière sur sa peau très claire donnent l’impression qu’elle est une âme ayant profité qu’en cette nuit de le voile entre les deux Mondes soit plus fin qu’accoutumée pour le traverser. Un sourire imperceptible se dessine sur le visage du duc, lorsque ses suspicions sur l’identité de sa visiteuse sont avérées : la reine Eigyr d’Avallach en personne.
« -Je vous offre la garantie que vous êtes venu chercher. De plus, pour unifier la confédération dumnonii, une alliance avec l’île sacrée vous sera de la plus grande utilité, proposa-t-elle, sans laisser le temps à son interlocuteur de s’exprimer et en lui tendant sa main. »
Le duc de Tre war Venydh ne peut s’empêcher de sourire de nouveau. Jamais il ne cherche à cacher sa satisfaction de cette alliance qu'il sait avantageuse. Désunie, la maison de Dewnens n'était plus un obstacle à ses plans. Puis brusquement, il songea à ce que dirait Ambrosius Aurélianus, prince romanisé et chrétien convaincu, d’une union entre son vassal et une adepte de l’Ancienne Religion. Ne risquait-il pas de s’y opposer ? Mais tous les moyens étaient bons pour le duc Gorloët d’arriver à l’unité de Dumnonii qu’il avait tant rêvée et il n’avait nullement l’intention d’y échouer une autre fois, quel que soit le prix qu’il devrait payer pour cette audace. Et après tout, Aurélianus lui avait ordonné de rallier le Kernow à sa cause, il ne faisait que devancer ses attentes.
Finalement rassuré par cette pensée, le duc attrapa comme contre son grés l’avant-bras d’Eigyr en signe d’acceptance de l’alliance qui lui a été proposée. Faisant de même avec le duc, elle ne put s’empêcher de noter la réticence de son nouvel allié dans son geste, laquelle n’avait pas du échapper à la perspicacité de frère du comte de Dewnens non plus. Cependant, celui se retint d’intervenir, attendant que le duc ou Eigyr n’en prenne une initiative.
Se sentant découvert dans ses doutes, le duc n’avait d’autre choix que de faire preuve de franchise.
« -Vous n’êtes pas réputée pour accorder votre alliance sans contrepartie. De plus, vous devez savoir que je ne suis pas un adepte de l’Ancienne Religion. Que peut bien attendre Avallach en retour de mon aide ? lâcha, brusquement et sincèrement, le duc de Tre war Venydh.
-Vous voilà bien hâtif, duc. »
La voix d’Eigyr prit malin à traîner mystérieusement quelques instants sur ces derniers mots, avant de s’éteindre. Le duc, de nouveau en proie aux doutes qui renaissaient désormais en lut, tenta désespérément de les apaiser. Peut-être avait-il fait une erreur en avouant si ouvertement qu’il ne partageait pas les croyances d’Avallach.
"Most of what you think you know about Camelot and the evil sorceress known as Morgan Le Fay is nothing but lies. I should know for I'm Morgan Le Fay, High-Priestress of the Isle of Avalon."
"The truth winds somewhere between the road to Glastonbury, Isle of the Priests, and the road to Avalon, lost forever in the mists."
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
C'est bien pour ce passage avec de la Grande Prêtresse d'Avalon qui arrive par là, bonne petite partie que ça fait . Et puis bonne prospection quand au rapport de fouilles .
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
en vrai pour le rapport, dès que je vois des trucs préhistoriques, romains, saxons ou normands, je passe . je cherche ce qu'il pouvait bien y avoir aux alentours du village de Glastonbury à part des marais, de la brume, des moines et des druides aux Ve-VIe
et hum, d'ailleurs, en août je vais en Angleterre et je vais probablement voir de visu Tintagel
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
D'accord, oui donc de quoi être bien comme il faut dans le sélectif .
Bon puis super, bon voyage en perspective pour aout prochain .
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
bah oui vu que tout tout ça c'est pas la période arthurienne mdr
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Marc'h : Marc
Gorlöet : Gorlois
Eygir : Ygerne
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Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
En faisant entrer ses hommes, le duc repensait à la conservation qu’il venait d’avoir et jetait, de temps en temps ses regards sur la ville basse qui s’étendait aux pieds de l’oppidum. Malgré l’insistance de son interlocuteur, le seigneur dumnonien n’avait osé lui donner son accord pour cette manœuvre car par expérience, il savait que cette tentative d’unification était vouée à l’échec dès le départ. Quelques années plus tôt, il avait tenté de fédérer les Dumnonii autour de sa dynastie pour repousser les envahisseurs saxons. Bien que chrétiens, les seigneurs de Tre war Venydh étaient des ennemis déclarés de l’imperium et avaient souvent tenter de s’en affranchir, ce qui leur avait attiré la sympathie de la fraction des Dumnonii partisane de l’Ancienne Religion persécutée par les empereurs romains. Mais peu après, les maîtres de la forteresse des mers avaient récoltés, pour les mêmes raisons, l’hostilité du parti pro-romain dans le Dewnens et le Kernow, qui avait abandonné l’alliance conclue avec le duc, peu de temps après sa tentative d’unir les deux branches rivales des Dumnonii. De nombreux Dumnonii avaient alors migré vers le centre de l’Imperium et pour se mettre à son service, laissant leur territoire ancestral au parti anti-romain, proche de la famille de Tre war Venydh. La perspective d’un seul état indépendant était fait pour le séduire mais la prudence du duc l’invitait, cependant, à se méfier des irréductibles du parti romain encore présents sur les territoires de Dumnonii en Prydein.
Quand tous les hommes de l’armée d’Aurélianus furent entrés, l’homme murmura pour être entendu du seul duc, cherchant toujours à emporter son adhésion.
« -Vous seuls avez le pouvoir d’établir la paix entre les Dumnonii. Le propre frère et héritier du comte de Dewnens mène le mouvement d’unification et est prêt à vous jurer allégeance. Un royaume uni de Dumnonia avec Tre war Venydh comme capitale. »
Soudain, la promesse qu’il avait fait à Aurélianus lui revient à l’esprit. Il ne pouvait pas partir d’ici avant d’avoir rallier les tribus du Kernow au cadet des Constant. Et s’il lui amenait aussi la loyauté d’un Dewnens pour tenter de mettre fin au conflit ?
« -Jusqu’où est-il prêt à aller pour son rêve d’unification ? Trahir son seigneur pour se rallier aux princes Aurélianus et Uthyr ? demanda le duc sur le même ton.
-Dois-je considérer cela comme une réponse positive, mon frère ?
-Peut-être mais il me faut une garantie, Marc’h : la loyauté de la maison de Dewnens aux princes des Deux Bretagnes en gage de bonne foi.
-Vous pourrez lui demander votre garantie en personne, il a déjà accepter de vous rencontrer. Cette nuit même.
-S’il est sincère, dites-lui de venir me trouvez dans les appartements ducaux de la citadelle de Tre war Venydh pour m’y présenter ses hommages de vassal. »
Appartements ducaux de la citadelle, Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
Deux silhouettes se découpent dans la pénombre des appartements ducaux : alors que une des silhouettes reste dans l’ombre, un homme fait le premier pas en direction de Gorlöet. La timide lumière des bougies posées sur le bord d’une fenêtre frappe la cotte peinte du nouveau venu mais cela fut suffisant pour que le duc remarque immédiatement le corbeau noir qui l’orne. Quoi qu’il ne soit pas de l’Ancienne Religion, le duc Gorloët reconnut immédiatement les armes d’Avallach. Et lorsque ses yeux notent l’éclat des luxueux bijoux en verre colorés et en or finement travaillés, que porte le guerrier, indiquant son rang aristocratique, il n’en faut pas plus au duc pour l’identifier comme le frère du comte de Dewnens. Dès lors, le duc se doute de l’identité de celle qui l’accompagne.
Sans perdre de temps, le nouveau venu s’agenouille devant le duc, tandis que la deuxième ombre reste toujours en retrait, cachant tout ce qui pourrait trahir son identité. Mais alors que le frère du comte de Dewnens jure fidélité à la lignée des Tre war Venydh, il lui semble que Gorloët, craignant un autre retournement, le surveille d’un coin de l’œil, suspicieux. L’observant toujours, Gorloët relève son nouveau vassal, dès que celui-ci lui a prêté son serment. Cependant, il savait déjà ce que le guerrier allait ajouter et la suspicion de seigneur de Tre war Venydh s’efface tout aussi subitement qu’elle s’était manifestée.
C’est le moment que choisit la silhouette restée en retrait pour se montrer. Lorsque qu’elle est éclairée par les bougies, la tiare d’or qui lui enserre le front luit et les reflets de lumière sur sa peau très claire donnent l’impression qu’elle est une âme ayant profité qu’en cette nuit de le voile entre les deux Mondes soit plus fin qu’accoutumée pour le traverser. Un sourire imperceptible se dessine sur le visage du duc, lorsque ses suspicions sur l’identité de sa visiteuse sont avérées : la reine Eigyr d’Avallach en personne.
« -Pour unifier la confédération des Dumnonii, une alliance avec l’île sacrée vous sera de la plus grande utilité, proposa-t-elle, sans laisser le temps à son interlocuteur de s’exprimer et en lui tendant sa main. »
Perturbé que son interlocutrice en sache autant tout autant que séduit par son mystère, le duc de Tre war Venydh ne peut s’empêcher de sourire de nouveau. Mais jamais il ne cherche à cacher sa satisfaction de cette alliance qu'il sait avantageuse. Sans le soutien de ses plus influents et proches parents, le comte de Dewnens n'était plus un obstacle à ses plans. Mais brusquement, il songea à ce que dirait Ambrosius Aurélianus, prince romanisé et chrétien convaincu, d’une union entre son vassal et une adepte de l’Ancienne Religion. Ne risquait-il pas de s’y opposer ? Mais tous les moyens étaient bons pour le duc Gorloët d’arriver à l’unité la confédération dumnonii qu’il avait tant rêvée et il n’avait nullement l’intention d’y échouer une autre fois, quel que soit le prix qu’il devrait payer pour cette audace. Et après tout, Aurélianus lui avait ordonné de rallier le Kernow à sa cause, il ne faisait que devancer ses attentes.
Finalement rassuré par cette pensée, le duc attrapa comme contre son grés l’avant-bras d’Eigyr en signe d’acceptance de l’alliance qui lui a été proposée. Faisant de même avec le duc, elle ne put s’empêcher de noter la réticence de son nouvel allié dans son geste, laquelle n’avait pas du échapper à la perspicacité de frère du comte de Dewnens non plus. Cependant, celui se retint d’intervenir, attendant que le duc ou Eigyr n’en prenne une initiative.
Se sentant découvert dans ses doutes, le duc n’avait d’autre choix que de faire preuve de franchise.
« -Vous n’êtes pas réputée pour accorder votre alliance sans contrepartie. De plus, vous devez savoir que je ne suis pas un adepte de l’Ancienne Religion. Que peut bien attendre Avallach en retour de mon aide ? lâcha, brusquement et sincèrement, le duc de Tre war Venydh.
-Vous voilà bien hâtif, duc… Il ne vous appartient pas encore de connaître la contrepartie... »
La voix d’Eigyr prit malin à traîner mystérieusement quelques instants sur ces derniers mots, avant de s’éteindre. Le duc, de nouveau en proie aux doutes qui renaissaient désormais en lut, tenta désespérément de les apaiser. Peut-être avait-il fait une erreur en avouant si ouvertement qu’il ne partageait pas les croyances d’Avallach.
Gorlöet : Gorlois
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CHAPITRE 5 Rêves d’unification
Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
En faisant entrer ses hommes, le duc repensait à la conservation qu’il venait d’avoir et jetait, de temps en temps ses regards sur la ville basse qui s’étendait aux pieds de l’oppidum. Malgré l’insistance de son interlocuteur, le seigneur dumnonien n’avait osé lui donner son accord pour cette manœuvre car par expérience, il savait que cette tentative d’unification était vouée à l’échec dès le départ. Quelques années plus tôt, il avait tenté de fédérer les Dumnonii autour de sa dynastie pour repousser les envahisseurs saxons. Bien que chrétiens, les seigneurs de Tre war Venydh étaient des ennemis déclarés de l’imperium et avaient souvent tenter de s’en affranchir, ce qui leur avait attiré la sympathie de la fraction des Dumnonii partisane de l’Ancienne Religion persécutée par les empereurs romains. Mais peu après, les maîtres de la forteresse des mers avaient récoltés, pour les mêmes raisons, l’hostilité du parti pro-romain dans le Dewnens et le Kernow, qui avait abandonné l’alliance conclue avec le duc, peu de temps après sa tentative d’unir les deux branches rivales des Dumnonii. De nombreux Dumnonii avaient alors migré vers le centre de l’Imperium et pour se mettre à son service, laissant leur territoire ancestral au parti anti-romain, proche de la famille de Tre war Venydh. La perspective d’un seul état indépendant était fait pour le séduire mais la prudence du duc l’invitait, cependant, à se méfier des irréductibles du parti romain encore présents sur les territoires de Dumnonii en Prydein.
Quand tous les hommes de l’armée d’Aurélianus furent entrés, l’homme murmura pour être entendu du seul duc, cherchant toujours à emporter son adhésion.
« -Vous seuls avez le pouvoir d’établir la paix entre les Dumnonii. Le propre frère et héritier du comte de Dewnens mène le mouvement d’unification et est prêt à vous jurer allégeance. Un royaume uni de Dumnonia avec Tre war Venydh comme capitale. »
Soudain, la promesse qu’il avait fait à Aurélianus lui revient à l’esprit. Il ne pouvait pas partir d’ici avant d’avoir rallier les tribus du Kernow au cadet des Constant. Et s’il lui amenait aussi la loyauté d’un Dewnens pour tenter de mettre fin au conflit ?
« -Jusqu’où est-il prêt à aller pour son rêve d’unification ? Trahir son seigneur pour se rallier aux princes Aurélianus et Uthyr ? demanda le duc sur le même ton.
-Dois-je considérer cela comme une réponse positive, mon frère ?
-Peut-être mais il me faut une garantie, Marc’h : la loyauté de la maison de Dewnens aux princes des Deux Bretagnes en gage de bonne foi.
-Vous pourrez lui demander votre garantie en personne, il a déjà accepter de vous rencontrer. Cette nuit même.
-S’il est sincère, dites-lui de venir me trouvez dans les appartements ducaux de la citadelle de Tre war Venydh pour m’y présenter ses hommages de vassal. »
*
Appartements ducaux de la citadelle, Tre war Venydh, Kernow, Prydein, Samhain, vers 470
Deux silhouettes se découpent dans la pénombre des appartements ducaux : alors que une des silhouettes reste dans l’ombre, un homme fait le premier pas en direction de Gorlöet. La timide lumière des bougies posées sur le bord d’une fenêtre frappe la cotte peinte du nouveau venu mais cela fut suffisant pour que le duc remarque immédiatement le corbeau noir qui l’orne. Quoi qu’il ne soit pas de l’Ancienne Religion, le duc Gorloët reconnut immédiatement les armes d’Avallach. Et lorsque ses yeux notent l’éclat des luxueux bijoux en verre colorés et en or finement travaillés, que porte le guerrier, indiquant son rang aristocratique, il n’en faut pas plus au duc pour l’identifier comme le frère du comte de Dewnens. Dès lors, le duc se doute de l’identité de celle qui l’accompagne.
Sans perdre de temps, le nouveau venu s’agenouille devant le duc, tandis que la deuxième ombre reste toujours en retrait, cachant tout ce qui pourrait trahir son identité. Mais alors que le frère du comte de Dewnens jure fidélité à la lignée des Tre war Venydh, il lui semble que Gorloët, craignant un autre retournement, le surveille d’un coin de l’œil, suspicieux. L’observant toujours, Gorloët relève son nouveau vassal, dès que celui-ci lui a prêté son serment. Cependant, il savait déjà ce que le guerrier allait ajouter et la suspicion de seigneur de Tre war Venydh s’efface tout aussi subitement qu’elle s’était manifestée.
C’est le moment que choisit la silhouette restée en retrait pour se montrer. Lorsque qu’elle est éclairée par les bougies, la tiare d’or qui lui enserre le front luit et les reflets de lumière sur sa peau très claire donnent l’impression qu’elle est une âme ayant profité qu’en cette nuit de le voile entre les deux Mondes soit plus fin qu’accoutumée pour le traverser. Un sourire imperceptible se dessine sur le visage du duc, lorsque ses suspicions sur l’identité de sa visiteuse sont avérées : la reine Eigyr d’Avallach en personne.
« -Pour unifier la confédération des Dumnonii, une alliance avec l’île sacrée vous sera de la plus grande utilité, proposa-t-elle, sans laisser le temps à son interlocuteur de s’exprimer et en lui tendant sa main. »
Perturbé que son interlocutrice en sache autant tout autant que séduit par son mystère, le duc de Tre war Venydh ne peut s’empêcher de sourire de nouveau. Mais jamais il ne cherche à cacher sa satisfaction de cette alliance qu'il sait avantageuse. Sans le soutien de ses plus influents et proches parents, le comte de Dewnens n'était plus un obstacle à ses plans. Mais brusquement, il songea à ce que dirait Ambrosius Aurélianus, prince romanisé et chrétien convaincu, d’une union entre son vassal et une adepte de l’Ancienne Religion. Ne risquait-il pas de s’y opposer ? Mais tous les moyens étaient bons pour le duc Gorloët d’arriver à l’unité la confédération dumnonii qu’il avait tant rêvée et il n’avait nullement l’intention d’y échouer une autre fois, quel que soit le prix qu’il devrait payer pour cette audace. Et après tout, Aurélianus lui avait ordonné de rallier le Kernow à sa cause, il ne faisait que devancer ses attentes.
Finalement rassuré par cette pensée, le duc attrapa comme contre son grés l’avant-bras d’Eigyr en signe d’acceptance de l’alliance qui lui a été proposée. Faisant de même avec le duc, elle ne put s’empêcher de noter la réticence de son nouvel allié dans son geste, laquelle n’avait pas du échapper à la perspicacité de frère du comte de Dewnens non plus. Cependant, celui se retint d’intervenir, attendant que le duc ou Eigyr n’en prenne une initiative.
Se sentant découvert dans ses doutes, le duc n’avait d’autre choix que de faire preuve de franchise.
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Impeccable pour le chapitre entier, bien plaisant avec l'intervention d'une Grande Prêtresse d'Avalon qui a de quoi troubler le duc ^^.
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
De quoi troubler le duc, en effet, mais pas de grande prêtresse d’Avalon dans les parages pour le moment
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Ah d'accord, c'est simple adepte en fait alors ?
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Oui définitivement adepte de l’ancienne religion et reine d'Avalon. Mais grande prêtresse d'Avalon, c'est réservé à Morgane
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
ça ne voit pas mais ça avance. je réécris des passages plus lointain, le chapitre 6 arrivera quand il arrivera
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
D'accord, bon y aura de la relecture à faire en attendant alors
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
oui voilà
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
Au fait, à quand la suite de ta version ?
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
plus écrit depuis longtemps mais j'y pense
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Re: L'île des Brumes (ma version des légendes arthuriennes)
D'accord, bonne réflexion alors
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