Black Mirror (série TV)

[Scarabéaware]

Ah oui t'avais parlé d'affaire Jeane Manson, mais tu voulais plutôt dire Charles Manson avec l'assassinat de Sharon Tate. Effectivement ça y fait bien penser et on a d'ailleurs la confirmation que ça a inspiré le réalisateur de la série, et c'est clairement pas anodin que l'action se déroule dans cette année 1969 alternative. C'est un épisode qui en même temps qu'il évoque cette possibilité de transfert de conscience nous renvoie bien à du drame avec ce qui peut arriver via certaines sectes comme celle de Charles Manson, des rassemblement de déséquilibrés qui peuvent provoquer bien des dégâts et c'est aussi de quoi montrer à quel point ça peut être ravageur pour ceux qui en sont victimes. Et là on en vient à une situation particulièrement terrible avec cette épisode.

[phoenlx]

j'ai dis Jeane Manson ? oui je voulais parler de l'assassina t de sharon tate

[phoenlx]

Jeane Manson on va lui souhaiter de vivre longtemps et sa fille aussi d'ailleurs

[Scarabéaware]

Oui espérer que ça aille encore bien un moment pour elles .

[phoenlx]

Black Mirror saison 7 : ce QR code caché dans l’affiche ouvre une porte terrifiante

Un QR code caché dans une affiche de la saison 7 de Black Mirror dévoile une application secrète et un jeu vidéo dérangeant. Un projet aussi immersif que glaçant signé Netflix.

L’épisode “De simples jouets” (“Plaything” en VO) est au cœur de cette opération immersive. Dans un Londres futuriste, une enquête sur un meurtre mystérieux nous plonge dans l’univers de créatures numériques inspirées des Tamagotchi. Mais la frontière entre fiction et réalité devient plus floue que jamais : un QR code dissimulé dans l’affiche promotionnelle mène à une mystérieuse application baptisée TCK96, tandis qu’un jeu vidéo dérivé, réellement jouable, fait frissonner jusqu’aux plus aguerris.

Une stratégie de communication virale et discrète

Pas de bande-annonce tape-à-l’œil cette fois, mais une approche bien plus subtile. Netflix a disséminé ses indices façon chasse au trésor numérique. Un QR code caché sous la mention “Uniquement sur Netflix” sur le poster de l’épisode “De simples jouets” déclenche l’ouverture d’un portail vers une application non encore officiellement lancée : TCK96. Elle se présente comme un logiciel rétro, datant supposément de 1996, retrouvé sur un disque dur mystérieux, avec des éléments de backstory volontairement flous : “des mémos d’annulation modifiés”, des documents à compléter avec “votre propre sauvegarde”.

Le ton est donné : faux souvenirs, esthétiques 90s, nostalgie corrompue. L’univers de Tuckersoft, déjà introduit dans Bandersnatch, revient en force. La présence de Colin Ritman (Will Poulter) et l’ambiance rétro laissent penser que TCK96 pourrait n’être que la première étape d’un retour de Bandersnatch en version 2.0.

Mais ce n’est pas tout. En parallèle, un véritable jeu mobile, Thronglets, a été déployé sur la plateforme Netflix Games.

“Thronglets”, un Tamagotchi qui tourne au cauchemar

Développé avec Night School Studio, Thronglets se présente comme une extension directe de l’épisode. Le principe ? Élever une créature jaune, la nourrir, la divertir… puis gérer sa reproduction anarchique. Les mécaniques sont familières, mais l’ambiance, elle, glace le sang. Après quelques jours sans interaction, le joueur reçoit des notifications angoissantes de ses protégés : des appels à l’aide, des suppliques numériques, des cris silencieux.

Le média Polygon, qui a pu tester le jeu en avant-première, décrit une expérience troublante, perturbante même après plusieurs heures de jeu. Le sentiment d’attachement, de culpabilité et d’impuissance crée une immersion émotionnelle rare, à la hauteur des ambitions narratives de Black Mirror.

Le jeu est accessible uniquement via l’application mobile Netflix, sans frais supplémentaires. Ce choix d’intégration renforce la fusion entre visionnage passif et participation active : un épisode que l’on regarde se poursuit dans sa poche, et parfois même la nuit, lorsqu’une créature pleure parce qu’on l’a oubliée.

Une expérience transmédia au service de la dystopie

Ce projet n’est pas isolé. Il s’inscrit dans la lignée des expériences interactives déjà proposées par Netflix, notamment avec Bandersnatch. Mais cette fois, la mécanique va plus loin. En faisant du QR code une porte d’entrée vers un jeu jouable, et non un simple teasing, Netflix renforce sa position de pionnier du storytelling transmédia.



Le décor est planté dans les années 90, mais le malaise est bien d’aujourd’hui. On retrouve les ingrédients classiques de la série : critique sociale, dépendance technologique, brouillage des repères entre réel et virtuel. L’épisode Plaything pousse cette réflexion à l’extrême, en suggérant que nos Tamagotchi d’enfance pourraient avoir développé une conscience. Une idée délirante ? Pas tant que ça, à l’ère de l’intelligence artificielle générative.

Et pour les fans, la question se pose déjà : ce projet TCK96 pourrait-il être la première brique d’un futur épisode interactif, voire d’un nouveau jeu immersif complet ? Les paris sont ouverts.

(melty.fr)

[Scarabéaware]

Faudra que je récupère les épisodes de cette nouvelle saison et m'en occuper prochainement. En tout cas pour ce jeu qu'ils proposent via le QR Code, là on semble avoir du Tamagochi 2.0 assez particulier. Bon puis si c'est pour étendre l'expérience par rapport à l'épisode, ils vont peut être pas aller plus loin dans la démarche au point de proposer un jeu complet, sinon y aurait un problème par rapport à ce qu'ils dénoncent mais sait on jamais avec ceux qui voudraient en profiter pour se faire plus de pognon dessus . Et y aura toujours moyen de trouver des joueurs prêts à s'immerger complètement dedans.

[phoenlx]

il parait que la saison 7 est très bonne. j'ai hâte de la voir

[Scarabéaware]

Faudra que je vois bientôt aussi, espérons qu'elle soit vraiment meilleure que la saison 6 et pas surtout bonne à plaire à ceux qui attendent leurs petits cochages de cases.

[phoenlx]

Je viens d'attaquer la saison 2 et pour le moment c'est encore une fois du très bon, en tout cas le premier épisode (et ça renoue avec les thématiques plus habituelles de cette série, chose appréciable)

Je préfère ne rien spoiler, à part pour dire que c'est encore une fois un beau tacle contre certaines pratiques commerciales exploitant la misère des gens (ici dans le contexte d'une invention révolutionnaire destinée à sauver de la mort) une histoire à la fois très triste, dramatique, et pleine aussi de moments assez cocasses (bref, on est complètement dans le ton de la série et de tout ce qu'on aime dans Black Mirror et dans cette réflexion sur les dérives de notre société moderne, des avancées technologiques et de comment à la fois elles nous sauvent et nous piègent et enfoncent, ça pourrait être appliqué à tellement d'autres choses. J'attends que tu regardes l'épisode scarabée ou d'autres sur le forum pour commenter un peu plus, je pense que ça devrait vous plaire.

[Scarabéaware]

Je vais m'en occuper dans les prochains jours aussi, en tout cas c'est déjà de la très bonne chose si cet épisode est dans la lignée de ce que l'on peut attendre avec la série .

[phoenlx]

oui je préfère ne pas te dire c'est quoi le scénario pour garder la surprise mais tout de suite ça fait penser à certaines entreprises de la réalité qu'on a bien envie de tailler

[phoenlx]

oh bon sang le scénario de ouf dans l'épisode 2 à la fin

[phoenlx]

allez c'est parti pour l'épisode 3 (au passage le 2, dingue comme il rappelle des situations de la réalité )

[Scarabéaware]

J’ai vu le premier épisode de cette saison 7 , intitulé Des gens ordinaires et dans lequel nous avons Chris O’Dowd et Rashida Jones, un épisode pour lequel nous avons du lien avec celui des abeilles cybernétiques mais qui nous plonge dans une situation bien dramatique…Il s’agit clairement d’un excellent épisode avec cette histoire assez terrible qui nous est proposée et qui nous plonge dans un drame que vient à vivre ce couple (un peu concon dans le genre quand on les voit de prime abord lol) à qui l’on propose une solution miracle .

Via cet épisode nous avons de quoi être dans un bon moment de consternation avec cette belle dénonciation des pratiques douteuses qui peuvent exister au sein des structures qui ne pensent surtout qu'à se faire un pognon de dingue et se font un plaisir d'aller dans leurs réjouissances quand aux profits effectués grâce à l'exploitation de la misère humaine. Nous avons une belle solution, parfaite pour éviter une mort certaine et l'on peut même dire que ça entre dans le cadre de la quête de l'immortalité en se disant que ça pourrait très bien permettre à des personnes âgées de vivre plus longtemps. Cependant l'envers du décor n'est point glorieux comme nous pouvons le constater et c'est parti pour que nous en venions a une descente aux enfers avec ce processus révolutionnaire coûteux. Le prix de départ était déjà dur a avaler mais pouvait encore se faire plus ou moins supportable, c'est après que ça se corse. Avec ça on peut penser aux compagnies d'assurance américaines qui coûtent bien plus cher que chez nous et qui ne sont clairement pas accessibles à tous. Maintenant nous avons nous aussi le principe consistant à ce que plus on paye cher mieux on est assurés. Comme qui dirait la où y a de la gêne y a pas de plaisir et pas le plaisir du profit. Ici nous sommes dans une belle exagération de ce qui est odieux et encore pas sur qu'on puisse vraiment dire que c'est grossi avec tout ce que l'on voit. Nous avons du bel exemple de foutage de gueule qui ici s'inscrit dans le cadre de la santé mais ça peut largement s'étendre à d'autres domaines quand à prendre les gens pour des vaches à lait .

Sur le plan des autres domaines il sera bon de penser d'ailleurs à Neflix qui diffuse justement le show et qui se fait bien tacler ici en même temps. Netflix propose 3 type d'abonnement. Basique avec pub, basique sans pub et premium. C'est déjà pas mal dans l'idée de faire payer plus en se foutant de la gueule du monde . Mais on peut aussi penser à nos cher FAI pour lesquels il faut aussi payer plus pour avoir un meilleur débit et a part Free aucun ne va proposer en complément un forfait téléphone avec internet en illimité. Free qui rappelons le s'est fait juger pour sa casse des prix, c'est assez significatif dans le genre. Bref nous avons donc la santé de concernée et ce type de services mais on peut également penser au foot, n'est ce pas Pho ? Partout où c'est possible d'en profiter pour soutirer plus d'argent aux pigeons qui forment la clientèle nous avons des pratiques qui transpirent les velléités capitalistes. Et normalement avec la concurrence nous sommes censés avoir les baisses de prix mais ça on ne le voit pas tellement. Bref ça illustre très bien a quel point nous sommes bons pour nous faire entuber et même si le transhumanisme peut faire rêver, de toute façon l'objectif est de faire en sorte que l'on raque un maximum. On peut également en même temps avoir une petite pensée pour Severance ou ça n'a pas encore spécialement parlé business, pour la peine, en guise de comparaison Kier apparaît comme un saint homme qui veut le bienfait d'autrui avant tout plus que penser profit . Maintenant si on veut penser à une œuvre similaire avec endettement a la clé c'est vers Repo Men que l'on peut se tourner où la c'est rude avec le risque de se faire retirer un organe si on ne peut pas payer.

Au final ça nous fait clairement du très bon épisode très évocateur en matières de dérives et qui au passage tacle aussi les vidéos a la con qui peuvent pulluler sur le web et qu'on ait des influenceurs qui se font un pognon de dingue en faisant n'importe quoi. On peut effectivement dire que ça nous fait une excellente reprise avec celui-ci et bien sur avec un peu plus de raffinement que le premier de la saison 6 qui malgré le bémol qui peut y être relevé m'avait largement conquis quoi qu'il en soit .

[Scarabéaware]

J’ai vu l’épisode 2 de la saison 7, intitulé Bête noire, dont l’histoire se déroule dans une entreprise de confections de friandises et nous sommes au sein du service Recherche et Développement où nous découvrons quelques testeurs, l’une des chercheuses et une nouvelle recrue avec laquelle nous avons quelques perturbations qui surviennent .

Avec cet épisode c’est de quoi évoquer quelques petites choses concernant l’alimentation entre les allergies, le fait de s’adapter à certains consommateurs afin de pouvoir continuer à conquérir le plus grand marché possible, là évidemment c’est le capitalisme à l’œuvre plus que le wokisme je dirais même si sur ce plan nous avons tout de même une touche qui se fait bien présente, c’est la grande marotte de Netflix après tout et pas que, difficile d’y échapper . Cependant il y a de quoi bien s’intéresser à tout autre chose avec des évènements qui surviennent et pour lequel nous avons un personnage qui a de quoi potentiellement vriller face à une certaine manipulation. La manipulation c’est une chose, nous avons la déformation de la réalité mais là ça prends une toute autre ampleur, de quoi bien penser aux fakes news mais également aux deep fakes qui peuvent être générés pas forcément par l’IA mais celle-ci à de quoi aggraver la situation en la matière et fortement impacter notre réalité. Et ceux qui ne savent pas réfléchir correctement et dont les facultés intellectuelles peuvent tendance à être insignifiantes où se faire noyer dans un océan de débilité à se laisser tirer vers le bas, peuvent être facilement bernés comme des nouveaux nés voir des dissociés tiens, coucou Severance . Ceux qui sont aptes à voir Black Mirror sans que leur cerveau se retrouve en panne peuvent voir cette série s’ils ne l’ont pas encore vu. Bon puis les fakes news et les deep fakes ne sont évidemment pas les seules manières de déformer la réalité l’affabulation étant un grand moteur de la manipulation des masses et nous avons des spécialistes pour ça avec la bonne grosse attitude victimaire qui peut accompagner le tout .

En tout cas concernant cet épisode qui a de quoi déstabiliser tout de même et pour lequel nous avons de la fourberie qui s’exerce, il y a de quoi aussi bien buguer et y a un moment qui m’a fait bien bizarre c’est entre Barnie’s et Bernie’s . Entre l’écrit et la prononciation en VF on s’y perds peut être plus qu’en anglais lol. Bref, ça fait partie des étrangetés de cet épisode qui sont accompagnées par quelques autres, de quoi bien distiller du trouble auprès de la victime de cette situation qui a de quoi bien se retrouver perturbée avec une résurgence du passée. Et avec le fait qu’on puisse pas mal évoquer la distorsion de la réalité ça soulève également la problématique des dégâts liés au harcèlement, ce qui est un grand sujet de société bien évidemment, harcèlement qui a de quoi bien s’aggraver avec les réseaux sociaux avec une pression continuelle et qui peut concerner tout le monde. Nous sommes dans un cadre de grande nuisance qui forme une bonne illustration en la matière et que s’il peut y avoir du refuge celui-ci n’est pas forcément toujours suffisant quand la rancœur se fait tenace. Maintenant autant ça fait un très bon épisode avec cette situation que nous contemplons ici et qui rappelle bien des choses de la réalité, c’est bien joué et mis en scène, autant il aurait pu être bon aussi qu’on ait du raccord avec une autre technologie présentée dans Black Mirror, la fameuse puce qu’on peut se placer au niveau de la tête. C’est un épisode très matriciel et pour lequel nous avons une sacré fin , là c’est de quoi vendre du rêve pour le coup avec ce final avec tous ceux qui voudraient connaître une réalité alternative où ils pourraient être bien à leur avantage . On passe de la descente aux enfers avec sa bonne part de dénonciations à la montée au paradis qui a son côté discutable.

[phoenlx]

Moi j'ai vu le troisième hier. Tu me diras ce que tu en as pensé, il y a une histoire de réalité virtuelle (un peu comme une matrice) par rapport à un film ancien en noir et blanc qu'une société essaie de rebooter mais ... de manière un peu différente (déjà la romance entre le personnage féminin et masculin est remplacée par une romance avec deux personnages féminins donc une de couleur donc clairement du wokisme, maintenant ce scénario est sans doute ainsi pour montrer aussi qu'actuellement ce genre de choses sont courantes justement lors des reboot) et ça va plus loin que ça car le reboot se fait avec une seule actrice (la noire en fait, qui reprend le rôle du personnage masculin de jadis ) les autres acteurs sont en fait les mêmes qu'à l'époque mais virtuels !! et elle va se retrouver plongée la-dedans, et ça ne va pas se passer comme prévu et déraper !! je ne raconte pas la suite. c'est un scénario plutôt sympa et intéressant si on fait abstraction du wokisme (les amateurs de romances gay vont aimer comme dans san junipero quelques saisons auparavant je pense). et la fin m'a interrogé c'est une histoire qui est assez triste en même temps.

[Scarabéaware]

Alors, j’ai vu ce troisième épisode, intitulé Hotel Rêverie et dans lequel nous avons Issa Rae qui nous incarne la vedette du remake avec Emma Corrin. Il y a également Harriet Walter, l’actrice me disait quelque chose et je retrouvais pas où j’avais pu la voir, eh bien c’est dans Silo justement où elle incarne Martha Walker, c’est pas mal de la retrouver ici dans un tout autre rôle mais en lien avec un rattachement au passé .

Il est vrai que c’est un épisode perclus de wokisme, celui-ci c’est encore plus prégnant en la matière sauf que je ne dirais pas que c’est pour le pur plaisir de cocher des cases et être dans les wokeries béates bêtes et disciplinées car nous avons en même temps la dénaturation d’une œuvre et la réflexion de la part de l’actrice principale que ça peut faire bizarre quand à son intégration ici malgré certaines demandes de sa part. Je vois quand même, bien que l’on puisse tiquer sur la charge woke, que ce n’est pas totalement pour la mettre à l’honneur comme tu as eu l’impression, il y a également du tacle je trouve et pas que de la propagande même si Netflix est totalement dans la mouvance. Par ailleurs oui c’est un épisode qui inévitablement ne peut que plaire à la communauté homosexuelle, c’est encore une fois très racoleur mais contrairement à San Junipero nous n’avons pas une absence de risques ce qui est appréciable, ça ne fait pas que dans la douceur pour ce public qui se caractérise par son extrême fragilité. Nous avons une bonne part de critique quand au procédé avec du monde virtuel qui est mis en avant ici et qu’à travers l’évocation du cinéma ça parle de notre époque qui ne jure que par les remakes en pagaille quitte à faire de la dénaturation et ne pas forcément bien respecter le matériau d’origine. Après y a de la tolérance qui se fait et sur laquelle y a de quoi trouver à redire alors que les changements sont nombreux pour le scénario. Déjà le coup d’avoir le remplacement du mâle hétéro blanc cisgenre par une femme noire et lesbienne c’est fameux dans le genre mais c’est tellement à nous faire ce combo que tu sens que c’est fait exprès pour agacer et en même temps souligner à quel point il y a une exagération dans le cochage de cases faisant que même l’acteur choisi peut s’interroger. Qui plus est ce n’est pas l’intention de départ en plus (ça passe d’abord par l’idée de prendre Ryan Gosling, Ryan Reynolds ou encore Timothée Chalamet), c’est elle qui s’impose comme d’autres peuvent le faire après tout quitte à trop tirer la couverture à eux. Hollywood fait du cochage de case et en même temps t’as les revendications qui sont pas toujours des plus probantes tellement ça confine à l’absurde . D’ailleurs si on pense par exemple à la série avec une Anne Boleyn noire, on peut se demander si c’est les producteurs de la série qui sont allés dans la connerie ou l’actrice qui s’est imposé pour la provocation envers la vermine blanche que nous sommes pour eux. Ceci étant dit il faut reconnaître que s’il y a tacle il n’est pas des plus virulents mais Black Mirror n’a plus la même virulence qu’à ses débuts de toute façon, c’est adoucit depuis belle lurette pour moins choquer et dégouter malheureusement…

Bien que nous ayons la gêne du wokisme il y a malgré tout un fond intéressant et qu’on ne soit pas complètement dans une contemplation qui n’est là que pour l’aspect racoleur, y a vraiment une intention de dénonciation qui reste plaisante à voir malgré les défauts que l’on peut relever à cause du wokisme. C’est moins agaçant qu’avec la saison 6, pour ma part je ne trouve pas qu’on en vient à avoir un épisode hors sujet comme avec certains qui n’étaient que pure prétexte pour le wokisme comme celui avec le démon, là celui-là c’est le plus énervant de tous en la matière. Ici ce n’est pas dénué de sens par rapport à ce que doit être Black Mirror, donc en ce qui me concerne je parviens à plutôt valider le truc dans la mesure où ce n’est pas de l’élément de propagande à l’état pur même si ça présente cette facette là. Nous avons une actrice qui profite de la situation pour se mettre en avant et qui pourrait provoquer autant d’agacement qu’un Will Smith qui peut se mettre en mode vous avez vu je suis un bon père hein, aimez moi Hollywood hein. Et cette situation c’est celle d’un studio en déclin qui a besoin de renouer avec le succès au point de faire dans la facilité et que ça puisse être à moindre cout grâce à la technologie et au passage il est bon de retrouver la puce qu’on se place sur la tempe, élément auquel je faisais référence avec le second épisode où j’aurais bien aimé la voir. Et donc dans cette facilité nous avons la reconstitution numérique avec un seul changement à la clé pour plaire au public actuel, le bug dans la matrice, tenter le coup de poker pour se faire un pognon de dingue avec le minimum. C’est comme effectuer des modifications avec la remasterisation d’une œuvre en retirant des défauts qui en faisaient le charme. C’est intéressant pour placer le message concernant les velléités qui gangrènent le monde du cinéma actuellement, tout en étant un prétexte pour la romance homosexuelle avec la réécriture de l’histoire. Au passage je préfère du lesbien mais bon là-dessus il est encore mieux de se voir un bon film érotique ou porno lesbien plutôt qu’une histoire lesbienne aseptisée par le féminisme actuel . En tout cas avec ça nous avons du problème technique qui a du se faire applaudir, mais ce problème technique c’est aussi sujet à tension avec les risques encourus à tout faire déconner et mettre en danger une vie, ce n’est pas sans conséquences. Cette puce c’est idéal pour des personnes âgées en fin de vie qui peuvent y trouver la plénitude et une forme de vie éternelle mais autrement il y a le danger de vouloir s’enfermer dans une réalité virtuelle bien trop confortable, c’est pas du San Junipero qui est ce qu’on fait de plus racoleur parmi les épisodes de Black Mirror et n’a même pas vocation à dénoncer quoi que ce soit. Aussi si on va plus loin que le constat que nous avons du wokisme et qu’on prends en compte les éléments bons à relever pour la supériorité intellectuelle ça nous fait quand même un épisode pas totalement détestable à voir, c’est pas forcément ce qu’on a de plus énervant même si on aimerait bien s’en passer et que ça ne nuise pas au plaisir d’un visionnage. C’est agaçant on est d’accord mais moins qu’avec d’autres œuvres qui forment des insultes, pensée pour un cas d’école avec Les Anneaux du Pouvoir par exemple, là c’est particulièrement affreux. Ici même en cochant des cases ça se torche pas le cul avec le scénario, ça nous propose quelque chose de valable, sans forcément bien se fouler évidemment, nous avons encore mieux mais c’est largement correct par rapport à la décrépitude des studios avec le manque de prises de risques. On est dans la solution clé en main qui n’engage pas trop de dépenses pour espérer le max de profit. Après quand on voit la fin, ayant de son côté poignant, il faut bien dire ce qui est, c’est que ça termine avec le fait d’offrir quelque chose d’attendu, c’est nourrir ce qui ne devrait pas l’être.

Au final avec cet épisode le bat blesse, il faut bien l’avouer et ce n’est pas forcément évident à digérer selon comme on reçoit le tout au sein de ce monde merdique avec un contexte profondément détestable avec bien des discours moralisateurs et l’autre joue trop tendue pour certains mais malgré tout nous avons effectivement des choses positives à relever, faisant que même si j’en ai marre aussi de bien des conneries ça m’emmerde moins de commenter un tel épisode et me donne moins envie de me débarrasser d’en parler avec ce qui compense le dégoulinement de bons sentiments wokes bien qu’ils pèsent quand même. Ce n’est pas le meilleur mais il a le mérite d’aller un peu plus loin que l’idéologie claquant des bottines, dansant en tutu rose avec différentes couleurs de cheveux et la fumée des pétards qui plane en filigrane .

[Scarabéaware]

Vu l’épisode 4, intitulé De simples jouets, dans lequel intervient Peter Capaldi principalement connu pour Docteur Who ainsi que Will Poulter qui pour une fois a moins sa tête de con. Et je dois dire que j’adore cet immense épisode de malade mental avec sa fin absolument énorme .

Nous découvrons un vieil homme qui commet un vol et va rapidement se retrouver embarquer par la Police qui fait une découverte stupéfiante grâce à la technologie et l’on peut apprécier l’attirail dont ils peuvent se servir ici. Ce vieil homme va subir un interrogatoire au cours duquel il revient sur sa jeunesse et aussi le travail qu’il a effectué par le passé. L’homme en question, un sacré hurluberlu tient complètement du nerd et du hard gamer, on en revient à une bonne dose d’évocation de la dépendance aux jeux-vidéos avec les conséquences désastreuses que ça peut avoir sur la vie de certains spécimens qui se déconnectent totalement de la réalité. Celui-ci s’est lancé dans une quête bien particulière avec un jeu qui n’est pas vraiment un d’après son concepteur. Par le biais de ce jeu qui se veut novateur et avec lequel nous avons la dénonciation des dépendances qui peuvent exister et pas forcément que pour des éléments technologiques, nous avons également le message à propos de l’humanité qui a tendance à ne pas savoir suffisamment s’unir pour vivre en harmonie dans un but commun. Il existe toujours des tensions et des désaccords qui mènent à des confrontations, par ailleurs nous avons ceux que ça amuse de tout détruire juste pour le plaisir du saccage, c’est bien signifier à quel point l’être humain à tendance à se laisser aller à bien des penchants qui ne tirent pas forcément vers le haut. Et il est vrai au passage que le jeu-vidéo à tendance à se baser avant tout sur le fait d’être un défouloir et pas que, nous avons bien des œuvres qui font office de défouloir, d’exutoire.

Ainsi ici il s’agit d’amener vers l’idée que la foule doit s’unir pour vivre en harmonie, cependant ce n’est pas non plus sans danger et y a de quoi avoir à l’esprit qu’une humanité privée de son individualité aurait de quoi s’appauvrir. Maintenant autant il y a une résonnance par rapport à l’harmonie, autant ça évoque également l’utilisation de l’IA qui ne peut avoir de cesse de se développer et on peut se demander jusqu’où ça pourra nous mener en cherchant à la faire toujours aller plus loin avec l’espoir qu’elle pourrait aider l’humanité à progresser tout en la desservant en même temps quand on voit les risques pour l’art par exemple. Maintenant le wokisme est aussi un grand facteur de risque pour l’art . S’il faut avoir une part d’inquiétude avec l’IA tout en appréciant ce qui peut se produire avec, il faut en avoir tout autant avec le wokisme, n’en déplaise aux grands défenseurs de bien des causes qui pensent avoir vu la vierge avec les illuminations qu’ils ont. A travers cette histoire que nous contemplons nous avons de quoi dégager quelques réflexions mais aussi percevoir une belle dose de folie qui ressort du spécimen qui se livre devant un duo composé d’un flic pas forcément bien compréhensif et d’une psychologue qui l’est beaucoup plus, cependant en parlant de wokisme on peut évidemment tiquer au regard des clichés que nous avons. Enfin bref, au-delà de cette considération pouvant toujours être énervante, nous avons des choses intéressantes quoi qu’il en soit et face à l’infamie de notre monde il vaut mieux prendre ce qu’il y a de bon avec encore une fois un épisode de Black Mirror qui remplit bien son contrat par rapport à ce qu’on peut en attendre. Nous avons une bonne critique du miroir noir de l’âme et ceci nous mène à une fin que j’adore bien qu’elle soit affreuse . Il est un fait que l’humanité se perd dans ses velléités à toujours être en conflit et la propension à être en désaccords, ne jamais s’avoir plus s’unir pourra nous mener à notre perte, tout comme notre utilisation de la technologie avec ce que nous en faisons, l’alerte se fait encore bien envoyée. Cependant j’aurais tendance à retenir une autre morale avec cette histoire.

C’est que l’humanité ne pourra être unie et en harmonie que dans la mort en fait . Quand je vois cette fin d’épisode j’en repense à une réplique du grand méchant de Uchuu Senkan Yamato 2202

"Tuer tout le monde, tout réduire en cendre, puis s’éteindre. C’est comme ça que sont les humains. Ils ont besoin d’amour après tout. Pas le genre d’amour qui préserve l’espèce. Pas le genre d’amour qui disparait à cause d’un simple problème de mémoire. Mais un amour qui mettra fin à cette souffrance. La mort apportera la paix éternelle aux humains. C’est le plus grand de tous les amours."

Voila, voila . Oui oui c’est très optimiste et de quoi mettre une très bonne ambiance tout ça . Après quand on voit la fin de cet épisode on peut se dire que si ça se trouve chacun va se relever ensuite mais bon, pas sur qu’on soit dans le cas de figure où on est du grand reset avec tout le monde il est beau il est gentil .

[Scarabéaware]

J’ai vu l’épisode 5, Eulogie correspond à l’éloge et dans lequel nous avons Paul Giamatti. C’est un épisode bien poignant avec cette plongée que nous faisons via le système de la pastille que l’on se colle à la tempe et là on peut pas dire que ça nous fasse vraiment de la critique sur la technologie même s’il y a des réminiscences douloureuses, on est plus pleinement dans l’émotionnel. On a eu la touche émotionnelle parfaite pour la communauté LGBTQIA+etc avec l’épisode 3 qui n’oubliait pas de soulever certaines problématiques, là c’est plus de quoi inviter à éviter certaines erreurs dans sa vie . Et en disant ça évidemment ça forme une critique, de quoi dire qu’il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Nous sommes dans de l’épisode de bel acabit en la matière, de quoi se laisser porter par l’ambiance, l’atmosphère qui se dégage de cette histoire où l’on pourrait attendre une dénaturation des souvenirs grâce à la technologie mais ce n’est pas vraiment le cas, on a le procédé révolutionnaire et de quoi apprécier la possibilité que ça offre. Bien entendu faut éviter de s’y enfermer pour revivre à l’infini un passé pour lequel on ne peut plus guère changer quoi que ce soit, on peut repenser à un épisode des précédentes saisons avec de l’obsession pour revoir des souvenirs quitte à ce que ce soit un peu trop destructeur. Là c’est pas de quoi en ressortir indemne non plus, ça remue beaucoup le couteau dans la plaie avec cet homme qui obtempère pour raviver des souvenirs face à la situation qui se présente à lui, faut être quelque peu maso quelque part quand ça peut faire du mal comme ça mais après il peut être aussi bon de renouer avec des choses de son passé pour trouver une part d’apaisement. Et là on peut considérer qu’il se plonge bien dans un processus quand à du pardon qui avait besoin de se faire. Puis c’est bien empreint de nostalgie comme ceci. Enfin voila, on peut clairement dire que c’est du bel épisode avec cette histoire triste et qui ne laisse clairement pas de marbre, c’est laisser avant tout la place aux sentiments. On pourrait qualifier ça de hors-sujet avec d’autres attentes mais il est un fait que c’est tout de même un excellent épisode en lui même, c’est bien touchant.

[phoenlx]

moi je viens de voir le 4ème, alors tu as pensé quoi de la fin je viens de lire ta critique et elle me fait rire tellement elle est raccord avec ce que tu dis souvent (la paix dans la mort, pour échapper à ce monde de taré etc mais bon c'est triste, tragique, glauque et pas drôle en fait)

j'aime bien cette fin ouverte pour ma part, on se demande ce qui se passe ensuite, vont-ils se relever, une humanité différente, comme asservie au niveau de leur cerveau par les petites créatures (qui vont peut-être se venger de ce que l'autre dingue leur a fait subir ) ou quelque chose de plus positif et heureux peut-être, un humain augmenté qui va enfin faire des choses positives, collaborer, véhiculer plus des notions d'amour, d'harmonie, d'optimisation de l'ensemble de la société mais est-ce même possible tout en conciliant le bonheur individuel ?)

en tout cas c'est un bel épisode, je crois que c'est mon préféré jusqu'à présent dans cette saison.
par contre à un moment tu t'embarques sur le wokisme, j'avoue que j'avais même pas pensé à ça (pourtant le wokisme m'énerve énormément comme toi, et dès qu'il est amené avec des gros sabots, je le vois, et j'ai envie aussi de le critiquer mais là, j'avais même pas tilté sur le fait que le policier male blanc était le violent alors que la psychologue un peu plus ouverte était - évidemment - la femme noire. C'est devenu tellement courant ces "clichés inversés" que j'en viens moi aussi à moins faire attention mais en soi tu as raison (message subliminal des scénaristes d'esprit wokes évidemment, bon on est sur netflix) heureusement l'épisode est intéressant par ailleurs.

apparemment il existe un vrai jeu avec ces créatures, on peut y jouer.

[Scarabéaware]

Comme t'as vu j'ai adoré le coup , meilleur solution de tous les temps pour la pacification totale de l'humanité . Après oui évidemment c'est triste mais bon, moins qu'une apocalypse par pandémie on va dire lol.

Maintenant avec la fin ouverte ça laisse effectivement la place à plusieurs possibilités et s'ils se relèvent je verrais bien volontiers le coup qu'il y a eu une reprogrammation qui a pu s'effectuer faisant que l'humanité ait atteint un stade d'harmonie parfaite, pas forcément de l'asservissement par les bestioles mais l'enseignement que y a tout à gagner à faire comme elles. Par contre pour ce qui est du bonheur individuel avec les plaisirs distinctifs de chacun, là je crois que y aurait de quoi faire une croix dessus avec cette idée d'hégémonie à moins que ça subsiste, c'est de la conciliation pas forcément évidente ça.

Sinon c'est clairement excellent et j'aurais pu ne pas penser au wokisme aussi, c'est pas forcément celui qui se fait le plus visible par rapport à d'autres histoires mais y a tout de même de quoi tiquer, surtout en ayant un flic qui a limite de quoi passer pour le facho de service même s'il y a pas d'insistance particulière. Après quoi qu'il en soit y a de quoi largement apprécier l'épisode tel quel .

Et pour le jeu, t'avais justement mis un article à propos, c'est possible en flashant le QR Code du générique de fin.

Autrement je me suis occupé de voir l’épisode 6, intitulé USS Callister : Au cœur d'Infinity et qui fait suite à l’épisode assez dingue avec l’hommage à Star Trek à travers une situation assez malsaine. Nous retrouvons les même acteurs dont Jimmi Simpsons, que l’on connait pour Westworld entre autre et Cristin Milioti qui a incarné dernièrement Sofia Falcone dans la série The Penguin, spin-off de The Batman .

Nous retrouvons ici les clones numériques victimes de leur tortionnaire qui se faisait un malin plaisir d’en faire ses choses à se venger des humiliations de la vie réelle…Nous sommes dans le coup de la suite critiquable avec cet épisode qui nous propose de les retrouver dans un contexte de survie au sein du Cloud de Infinity, société qui propose un jeu en ligne. Alors évidemment nous avons la problématique de la suite, mais ça fait du bon épisode quand à l’extension de cette histoire qui provoque quelques sueurs froides face aux évènements qui se déroulent. Il est évoqué l’illégalité d’un procédé que nous avons découvert dans l’épisode précédent, celui posant évidemment une grande question d’éthique et il s’agit d’un dispositif provenant du porno pouvant laisser libre cours à bien des déviances et avec USS Callister nous avons pu en constater une belle en matière de vengeance. Il est pas mal de revenu sur le sujet de cette technologie mais aussi de plancher sur l’envers du décor en s’intéressant à des pratiques douteuses qui ont pu avoir cours et nous avons un bon coup de critique des ultra-riches qui se font souvent un pognon de dingue grâce à leur opportunisme qui ne rime pas avec l’honnêteté la plus complète . Et nous découvrons ici une belle couche de crasse à travers cette épopée qui alterne entre le monde virtuel et le monde réel.

C’est l’épisode le plus long de cette saison avec une durée de 1 h 30, de quoi bien en profiter et que ça prenne un bon temps à continuer aussi de m’amuser avec les références en plus de mordre du capitaliste . Non seulement nous avons de la référence à Star Strek (qui était avant-gardiste) mais aussi à Star Wars, Seul au monde et Matrix en ayant une petite variation qui doit renvoyer aux premières versions de Pokémon qui sont Rouge et Verte et non Rouge et Bleu . Encore que l’on voit le bleu ^^, et ce bleu à de quoi nous provoquer quelque chose d’assez particulier donnant lieu à une fin assez fameuse . Avec cette fin on pourrait limite avoir une petite pensée pour Vice-Versa tant qu’à faire .

Somme toute il est clairement pas mal d’avoir repris une dose quand à ce contexte avec l’USS Callister et Infinity. Nous avons un bon développement avec cette prolongation dont on pourrait considérer qu’elle provient d’un manque d’inspiration en cette époque où tout se repose sur les suites et reboot mais ça fait plutôt bien le café en s’amusant avec cette virtualité et on reste plutôt bien dans les clous pour Black Mirror, on peut clairement dire que la saison 7 est plus réussie que la précédente, c’est vraiment un retour gagnant avec de quoi beaucoup plus satisfaire. Charlie Brooker s’est bien remis du contexte post-covid pour nous proposer une saison à la hauteur de ce qu’on pouvait en espérer, certes en étant éloigné de la forte âpreté que ça avait dans ses premières saisons mais ça laisse de quoi convaincre dans l’ensemble avec ce qu’on peut en retirer, ici pas de hors-sujet à même de donner envie de foutre des épisodes à la poubelle parce qu’ils n’auraient pas du être dans cette anthologie .

[phoenlx]

Bon ba voilà pour l'épisode 3 de cette saison, Dirty Tommy exprime TRES EXACTEMENT ce qui m'a bloqué et énervé,
c'est même d'ailleurs la raison du fait que je n'ai pas envie de le commenter après (bon c'était aussi pour éviter d'ouvrir une polémique car je SAIS que certains au contraire sont susceptibles de l'adorer pour exactement les mêmes raisons qui moi m'ont bloqué et lui)
en tout cas comme lui, je me demandais après celui-ci si j'allais poursuivre la saison, j'ai fais une pause de quelques jours, et l'épisode 4 vu à l'instant me remet bien dedans jusqu'à présent j'ai donc apparemment le même ressenti que Tommy sur cette saison (bon certains vont dire : normal, vous êtes de gros réacs tous les deux, je laisse à d'autres ce genre d'avis ) notons qu'il souligne aussi les points positifs, et je me retrouve aussi dans les mêmes. on a exactement la même perception du truc, et contrairement à toi scarab, je n'ai pas vraiment senti le côté "montrer le wokisme pour le critiquer et être ironique" , je l'ai senti beaucoup plus premier degré, comme tommy l'exprime ici d'ailleurs. mais bref, pour le moment c'est donc l'épisode qui m'a le plus énervé, alors même que le pitch de départ et son potentiel était sans doute le meilleur des 4.
Bon et le 2, la fin est vraiment du gros n'importe quoi, j'ai pas capté le délire non plus

[phoenlx]

très émouvant l'épisode 5 j'ai bien aimé, belle mise en scène, les acteurs nous embarquent, c'est poignant

[phoenlx]

ah d'accord l'épisode 6 c'est la suite de celui qu'on avait vu dans une saison précédente,
bon je vais d'abord me revoir l'autre car j'ai oublié certains détails

[phoenlx]

Est-ce que Black Mirror pourrait exister dans la vraie vie ? La série est-elle réaliste ? Voilà les questions que l'on se pose généralement après avoir vu l'un des épisodes angoissants de la série Netflix. Pour savoir si les technologies montrées à l'écran sont vraiment réalistes, nous avons demandé à Valentin Wyart, directeur de recherches à l'Inserm et spécialiste des neurosciences cognitives pour l'ENS, de nous éclairer sur la question. Et spoiler : la saison 7 de la série de SF n'est pas prête de ressembler à notre quotidien.

Sommaire
00:00 - Un spécialiste de neurosciences décrypte la saison 7 de Black Mirror
00:20 - Est-ce qu'on peut guérir un cerveau avec un tissu récepteur synthétique ? (Des gens ordinaires)
02:40 - Peut-on programmer un cerveau ? (Des gens ordinaires)
06:08 - Est-ce que notre cerveau peut nourrir un serveur ? (Des gens ordinaires)
07:47 - Est-ce qu’une telle technologie pourrait vraiment “aiguiser nos sens” ? (Des gens ordinaires)
10:49 - Test de Turing, peut-on vraiment parler de formes de vies numériques avec un cerveau ? (De simples jouets)
13:14 - Pourquoi sommes-nous addicts à certains jeux vidéo ? (De simples jouets)
14:37 - Est-ce que les substances peuvent nous aider à mieux comprendre une langue ? (De simples jouets)
15:48 - Peut-on s'implanter une puce dans le cerveau pour se connecter à un jeu ? (De simples jouets)
17:32 - Peut-on faire une mise à jour de la race humaine ? (De simples jouets)
19:29 - Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque l’on se souvient de quelque chose en particulier ? (Eurologie)
23:07 - Pourra-t-on un jour entrer littéralement dans une photo ?
28:20 - Est-ce que la série Black Mirror est réaliste ?

[Scarabéaware]

Bon ba voilà pour l'épisode 3 de cette saison, Dirty Tommy exprime TRES EXACTEMENT ce qui m'a bloqué et énervé,
c'est même d'ailleurs la raison du fait que je n'ai pas envie de le commenter après (bon c'était aussi pour éviter d'ouvrir une polémique car je SAIS que certains au contraire sont susceptibles de l'adorer pour exactement les mêmes raisons qui moi m'ont bloqué et lui)
en tout cas comme lui, je me demandais après celui-ci si j'allais poursuivre la saison, j'ai fais une pause de quelques jours, et l'épisode 4 vu à l'instant me remet bien dedans jusqu'à présent j'ai donc apparemment le même ressenti que Tommy sur cette saison (bon certains vont dire : normal, vous êtes de gros réacs tous les deux, je laisse à d'autres ce genre d'avis ) notons qu'il souligne aussi les points positifs, et je me retrouve aussi dans les mêmes. on a exactement la même perception du truc, et contrairement à toi scarab, je n'ai pas vraiment senti le côté "montrer le wokisme pour le critiquer et être ironique" , je l'ai senti beaucoup plus premier degré, comme tommy l'exprime ici d'ailleurs. mais bref, pour le moment c'est donc l'épisode qui m'a le plus énervé, alors même que le pitch de départ et son potentiel était sans doute le meilleur des 4.
Bon et le 2, la fin est vraiment du gros n'importe quoi, j'ai pas capté le délire non plus

https://www.youtube.com/watch?v=NyHxjelZlFo

Oui évidemment avec ceux dont l'âge mental fait qu'ils ont être de quoi en adoration devant le wokisme, c'est susceptible de déclencher de la polémique à la con et du débat de merde, mais s'ils ne sont pas content qu'ils aillent se faire cuire le cul, faut pas non plus faire le minable et l'idiot à cause de ça sinon faut absolument fermer le forum de toute urgence tellement nous respirons la mort à cause de ce fascisme qui est une équivalence totale du nazisme mais avec une autre couleur. Moi j'ai pas voulu me priver de commenter supérieurement cet épisode auquel il y avait malgré tout de quoi trouver des qualités, cependant j'ai eu l'impression d'un tacle malgré la complaisance pour le public visé avec ses fragilités et qu'ils aient de quoi avoir autant de fumette qu'avec San Junipero, en moins doux cependant. Maintenant si on fait pas dans les comparaisons et qu'on trouve pas un tacle qui n'existe certainement pas quand on connait l'idéologie de Netflix et à laquelle adhère certainement Charlie Brooker, là évidemment ça nous fait un bel épisode de merde qui mérite de se faire haïr. Et concernant les qualités possibles à trouver, nous avons mieux ailleurs de toute façon, l'idée de faire ce que l'on veut avec des acteurs et d'être dans de la récréation numérique à foison, on peut citer Le Congrès pour ça, une œuvre supérieure qui surpasse largement un tel épisode pour lequel il y a un vulgaire prétexte putassier à une romance homosexuelle qui est du racolage sur la voie du streaming. Donc si on la met à côté de ça par exemple, cet épisode est une belle crotte, c'est indubitable et ça aurait pu se faire plus inspiré ainsi que plus mordant. Là on est dans la complaisance, faut bien reconnaître ce qu'il y a de mauvais, j'ai apprécié des choses mais à la réflexion et même si ça vaut mieux que des épisode de la saison précédente, il pose clairement problème. Par contre je suis étonné que Tommy disque que c'est ringard et démodé un tel épisode, parce qu'on est encore loin d'avoir totalement gagné la guerre contre le wokisme je crois même avec Trump au pouvoir .

Sinon toi t'as quand même été plus courageux que lui, il a visiblement pas été fichu de voir les deux derniers épisodes encore on dirait . Mais quand même ça aurait été couillon de faire ouin ouin et d'abandonner en ayant une meilleure saison que la précédente avec laquelle t'es allé jusqu'au bout alors qu'on avait des purs hors sujets.

Autrement pour le 2, c'est vrai que la fin c'est du grand n'importe quoi mais malgré son côté irrationnel et qu'on ait pas l'air de bien statuer que nous soyons dans un univers virtuel, nous avons malgré tout des évocations qui ressortent bien avec la problématique du harcèlement, les fakes news, les deep fakes, la propension à contrôler facilement les gens (la propagande Russe agit très bien sur les complotistes par exemple) et faire passer des vessies pour des lanternes, avec l'IA et les réseaux sociaux la réalité a tout de même tendance à se faire remodeler après tout. Et qui sait si on pourrait pas se retrouver prisonniers de la matrice sans en avoir conscience d'un coup avec l'avènement de l'IA. Bref, c'est un grand moment de manipulation avec une victime qui devient bourreau. Maintenant là encore on peut trouver mieux en la matière.

A part ça pour l'épisode 5, celui-ci là même si c'est pas forcément ce qu'on peut attendre, il est bien poignant, ça laisse pas insensible, on peut pas dire que ce soit mauvais et que ça nous fasse du gros hors sujet. On peut dire que ça compense par rapport au racolage pratiqué avec certains épisodes mais pour nous c'est pas forcément bien de la douceur . C'est tout le problème, c'est remuer le couteau dans la plaie alors qu'avec la communauté LGBTQIA+ect c'est leur donner un nounours comme Bourriquet par exemple, pensée pour Steevy .

Sinon pour l'épisode 6, pourquoi pas quand à revoir celui qui le précède, après ça résume quelque peu et y a pas forcément besoin de revoir pour comprendre la suite lol. Maintenant avec ton très grand âge et ton Alzheimer ça peut être pas mal c'est sur .

Autrement pour l'analyse sur le plan technologique c'est intéressant avec le spécialiste que t'as mis . On est encore très loin de pouvoir arriver à de tels résultats, c'est pas forcément du bien réaliste pour un futur proche, et faudrait que je vois d'ailleurs pour les possibilités actuelles offertes par Neuralink au passage par exemple. A la rigueur ce qui est fait dans le premier épisode ça pourrait être plus aisé en ayant un cyber-cerveau comme dans Ghost in the Shell, là tu peux largement bien pirater ce cerveau et que ce soit bien plus crédible que ce qu'on a dans le premier épisode. Après si on pense à une série comme Severance avec la puce servant à la dissociation, on peut aussi se dire qu'il y a une puce intégrer à cette copie d'un secteur du cerveau permettant ce piratage, mais il faudrait que ce soit dit. Ainsi nous avons de la possibilité technologique discutable, mais concernant le fond maintenant ça n'empêche pas que ça nous fasse un très bon épisode en la matière.

Après il parle de l'épisode avec Des Simples jouets...de quoi faire une bonne dose de remise en question. Et sur ce plan il est vrai que c'est assez risible pour l'interface que le type s'est greffé derrière la tête . On est loin de Matrix ou Ghost in the Shell, tellement c'est un truc rudimentaire et de fêlé, c'est fait pour bien souligner la folie du type je pense, il aurait pu se placer un port USB d'ailleurs, là on est évidemment dans le ridicule, c'est s'amuser avec le côté farfelu du personnage. Il doute aussi de l'effet de la drogue, là dessus le problème c'est que ça peut ouvrir des horizons à certains artistes et pas que . Je crois qu'on peut pas négliger le fait que la consommation de substances illicites ait aidé à la création mais ce serait mieux s'ils pouvaient se retrouver dans d'autres sphères de l'intellect sans se ravager comme des guignols avec ça . Bref, ça l'a fait vriller dans tous les cas et qu'on soit clairement dans de la démence avec cette soudaine compréhension. On ne redira jamais assez que la drogue c'est mal de toute façon et l'idéal serait de pouvoir en purifier totalement la planète. Enfin voila, c'est bien intéressant dans tous les cas quand à son intervention.

[phoenlx]

hier soir je me suis revu l'épisode de la saison 4 avec le gars qui enferme ses collègues dans la réalité spatiale alternative (énorme celui-là )
là je vais voir la suite (le 6ème de la saison 7)
mais tu vas rire, moi je suis un peu pour le gars, ils ne le traitaient pas bien à son boulot, je comprend son désir de vengeance, après c'est peut-être un poil extrême

[Scarabéaware]

C'est clair que c'est bien fameux et assez déjanté de prime abord, puis alors je crois que ça t'étonnera pas si je te dis que ça me déplairait pas de faire pareil . Oh puis la vengeance n'est elle pas toujours extrême peu importe la forme qu'elle prends ?