Avec le recul d'une journée je vais faire plus en détail ma petite critique sur ce film ma foi fort étrange et très déstabilisant.
Avant de commencer inutile de rappeler à tout le monde que je suis un très grand fan du cinéma de Malick d'habitude , aucun de ses films ne m'a véritablement déçu, même si j'aurais tendance à aimer un peu moins
La ballade sauvage que les 3 autres précédents ( reste que c'est quand même selon moi un très bon film, et très maîtrisé sur la forme )
Autant dire - et ça s'est ressenti dans ce topic - que hier en entrant dans mon cinéma, je bouillonnais d'impatience malgré les rumeurs de film ennuyeux de la part de certains spectateurs et de déception ( rumeurs qui d'ailleurs si on regarde les réactions une journée après n'étaient pas forcément significatives, beaucoup aiment le film aussi )
Chose amusante pour commencer, en attendant la séance ( je suis arrivé une demi heure avant ) je constate la présence de personnes du troisième âge, aucun jeune, je souriais intérieurement en me disant que malick ne doit pas trop plaire aux "djeuns"
Mais c'est sans doute un cliché quand on voit le grand nombre de ses admirateurs sur certains forums.
Bon un peu plus tard, la séance, le film commence, silence dans la salle. Contrairement à beaucoup de réactions que j'ai lu, j'ai eu la chance de le voir dans une salle qui était respectueuse ( même si au vu des réactions à la fin je pense que pas mal de personnes ont plutôt ressenti de l'ennui ) Mais pas de pouffements de rires ridicules ou de personnes qui se lèvent pour sortir et choses de ce genre. Apparemment ailleurs, c'était plutôt la règle notamment la veille aux avant premières.
Finalement donc, le film commence et là je m'attendais sans doute à vivre une espèce d'expérience presque "religieuse", ou mystique , comme souvent avec les films de ce réa ( Mon attente était-elle trop grande ? Peut-être ) Attention par la suite je spoile.
Le film commence par une citation de Job de la Bible qui donne le ton et annonce les thématiques ; puis, nous sommes alors plongés dans cette petite ville américaine des années 50-60 où une grosse partie de l'action va ensuite se dérouler ; les images sont magnifiques et l'histoire commence sur un drâme alors que nous faisons la connaissance d'une famille ( le père incarné par Brad Pitt et la mère par Jessica Chastain ) Ils viennent de perdre l'un de leurs enfants et leur douleur est énorme ; La raison du décès n'est pas donnée et restera un mystère tout le film , mais l'important est ailleurs et dans ce que provoque cet évênement dramatique. Comment affronter l'avenir après une telle perte ? Comme souvent dans les films malickiens, l'un des personnages nous dévoile ses pensées à travers une voix off, ici Jessica Chastain qui explique tout au début du film la problématique : Il y sera question d'une opposition entre la voie de la grâce , et la voie de la nature ..
La nature parfois violente et dure, qui sera ici incarnée par le père ( Brad Pitt ) et la grâce incarnée par la mère aimante.
Ensuite, l'introduction du film déboussole le spectateur en opérant un changement spatio-temporel de plusieurs années, nous voyons Sean Penn ( dont nous comprenons qu'il est probablement l'un des enfants survivants de cette famille, bien des années plus tard ) L'action se déroule à New York là où il travaille dans des sortes de grands bureaux sans âme, non loin du chantier de reconstruction du 11 Septembre. Son personnage semble complètement perdu, dans ses pensées, dans les réflexions sur sa vie, paummé, sa vie professionnelle l'oppresse ( impression renforcée par les décors filmés de main de maître, des grandes tours etc )
Ensuite Sean Penn va réfléchir à sa vie, et nous ne le reverrons quasiment plus jusqu'à la fin du film ; Nous l'apercevons une dernière fois avant que le film démarre véritablement , en train d'errer dans une sorte de désert , ce qui constitue déjà un sacré déboussolement pour le spectateur complètement pris au dépourvu, mais ce n'est que le début !
Le film part ensuite dans un trip cosmique complètement inattendu avec des images ( dont la beauté est à couper le souffle ) du Big Bang et de la création de toute chose, des images astronomiques, nébuleuses, galaxies, formation des étoiles, des planètes, de la Terre, images de la terre primitive bombardée de météorites, parcourue de volcans en éruption. L'image et la forme à ce moment du film ( comme d'ailleurs du début à la fin mais ce n'est guère étonnant chez Malick ) est très soignée, on assiste pendant de longues minutes à un trip qui n'est pas sans rappeler certaines scènes de 2001 l'Odyssée de l'espace de Kubrick ( mélangé à une petite atmosphère de documentaire sur la nature ou l'astronomie , c'est d'ailleurs ce qui m'a un peu gêné, pourtant l'astronomie me passionne mais il y a un petit côté
La Terre vue du ciel ou
Ocean de Jacques Perrin dans ces scènes , L'importance de l'eau est d'ailleurs très grande, on peut être énervé , ya un petit côté Yann Arthus Bertrand qui me gêne .. ) Malick pour moi est toujours un cinéaste très subtile, c'est ce que j'aime en lui, mais là j'avais un peu l'impression que son ambition le dépassait ... Vouloir traiter de tant de thèmes, de la vie, de la mort, de la nature, de l'univers, de l'Homme et son destin, de la religion, de thèmes métaphysiques , de l'histoire d'une famille, dans un seul film, et montrer toute l'histoire de l'Univers , c'était vraiment osé ; ca pourrait paraître ridicile s'il n'y avait pas un gros gros talent de cinéaste derrière.
Que signifie tout ceci ? Tous ceux qui connaissent le cinéma de Malick le "sentent" déjà un peu, du fait de l'importance de la nature dans tous ses films, de ses thèmes souvent panthéistes mis en avant, et du montage de ses films souvent audacieux , mais là pour le coup il faut avouer que ça prend le spectateur totalement au dépourvu.
On ne sait qu'en penser. A titre personnel je ne savais qu'en penser. Mon esprit se laissait bercer par les images , les sons , en espérant et en imaginant que tout prendrait son sens par la suite.. Nous assistons ensuite à la naissance de la vie dans l'océan primitif, à des images de protozoaires, de vie aquatique puis à une scène troublante avec deux dinosaures - avec le recul par la suite on comprendra qu'elle fait sans doute échos à une autre scène du film entre Brad Pitt et son fils - puis à la chute de la météorite qui met fin au règne des grands sauriens à la fin du Crétacé etc. De manière subtile, le film replonge ensuite harmonieusement sur des images de foetus et la naissance d'un enfant , celui de la famille de Brad Pitt, que nous allons ensuite voir faire ses premiers pas, grandir, évoluer , découvrir la vie, ses plaisirs et par la suite ses peines. Le film s'attache alors après cette très vaste introduction cosmique à cette petite famille américaine dominée par un père autoritaire et très pieux ( Brad Pitt ) faisant appliquer une morale religieuse rigide aux siens, et cherchant à endurcir ses garçons en leur faisant comprendre que la vie est dure, qu'il faut s'endurcir, et ne pas hésiter à être individualiste pour s'en sortir. Personnalité très différente de la mère au contraire douce et aimante.
Au niveau du jeu d'acteurs ce qu'on peut dire immédiatement c'est que c'est très bien joué, notamment par les acteurs enfants. Au niveau de la forme maintenant, c'est la que viendra ma critique du film - jusque là je n'en ai fais quasiment que des éloges : éloges des images : magnifiques mais pouvait-on attendre autre chose d'un Malick ? éloge du jeu d'acteur, du montage audacieux - Malick j'en suis encore persuadé après ce film même si je ne l'ai pas vraiment aimé comme les autres - est un vrai cinéaste qui ne prend pas les spectateurs pour des idiots, on adhère à ses films ou on déteste, mais c'est du vrai cinéma au sens noble du terme , pas comme tous ces films formatés qui sortent chaque semaine remplis de FX de cascades et où l'action s'enchaine à 100 à l'heure. Ici l'action est lente, tout est prétexte à l'émerveillement, les arbres, la lumière du soleil à travers les arbres, les fleurs, même les objets dans les maisons, la naissance d'un enfant, ses premiers pas, son regard émerveillé sur ce monde - et on sent bien à force que c'est du propre regard de Malick cet amoureux de la nature et des oiseaux , et profond humaniste, dont il est question.
Maintenant je peux vraiment comprendre les personnes qui se sont ennuyés car pour la première fois avec ce réalisateur, c'était aussi mon sentiment ; Il ne se passe pour ainsi dire rien, nous voyons cette famille dans son quotidien, les enfants jouer entre eux, marcher, s'amuser, durant une grosse partie du film ( Bon je suis sans doute sévère car ceux qui ont adoré le film diront et ils auront raison que chaque scène même la moindre a évidemment son importance symbolique, en plus de nous faire renouer avec une idée de la simplicité, autre thème bien malickien, c'est souvent plein de tendresse, d'humanité, ça rappèle des souvenirs d'enfance , ça rappèle forcément un âge de l'innocence qu'on a tous connu, et dont on sent bien que Malick est un nostalgique , certains diront un optimiste naïf mais comment ne pas l'être quand on voit où conduit souvent la folie humaine et le monde des adultes). Mais je trouve que le film manque de liant, et ressemble souvent à une succession de plans surajoutés ; je me demande d'ailleurs si c'est le vrai montage qu'il aurait voulu, j'ai parfois eu l'impression que monté différemment, le film aurait vraiment pu être un chef d'oeuvre ( à mes yeux ! )
De plus, je trouve que la caméra bouge souvent trop vite, et ça m'a surpris car dans ses autres films, on a souvent certains plans fixes .. Plutôt bizarre
Difficile d'extraire une morale à ce film, comme souvent dans les films du même réalisateur, je pense qu'il n'y en a pas vraiment, et c'est ce que j'aime aussi. On peut les ressentir sans doute un peu différemment selon nos personnalités. j'ai participé à une partie d'un débat sur allociné hier, et l'une des personnes faisait une remarque très juste ( mais à mon sens aussi nuençable ) à propos des critiques de film. Elle, les voulait objectives, laissant de côté la subjectivité qu'on peut ressentir car une critique subjective ne pourra à jamais qu'être incomplète, ne parlant finalement pas du film mais DE SOI.
C'est bien sûr juste, mais en ce qui me concerne, vous l'aurez sans doute compris ceux qui me lisent depuis que ce forum existe, je ne sais pas faire. Je n'ai pas fais d'études de cinéma ou d'études littéraires. Les paraboles et comparaisons avec les grands auteurs russes et autre, ce n'est pas mon fort. Les films et surtout ceux que j'aime comme les films malickiens, je les ressens avant tout. Ils me parlent ou ils ne me parlent pas, et en ce qui concerne Malick, il est particulièrement difficile d'en parler avec des mots objectifs car le plus souvent ces films parlent au coeur plutôt qu'à la raison, je trouve. On est très loin de Matrix ^^ Et pourtant je suis persuadé qu'on pourrait brosser des parallèles thématiques (emprunte panthéiste ou pensée holistique .. Mais je ne m'étendrai pas là-dessus je l'ai fais ailleurs dans le forum )
Demander si j'ai aimé l'arbre de vie, est une question très compliquée à laquelle je ne me risquerai pas à répondre ; c'est encore beaucoup trop tôt. J'ai ressenti un certain ennui, rare avec ce cinéaste et ça me rend un peu triste, mais j'ai ressenti aussi constamment du début à la fin du film une impression de sublime ; c'est donc un sentiment complexe à analyser, et je préfère laisser ça de côté pour le moment. Je pense qu'il faut apprécier le film d'abord comme une ôde à la vie, à la nature, comme une symphonie de la musique classique. D'ailleurs comme dans tous ses films, la place de la musique est très importante, Brad Pitt (enfin, son personnage ..) étant lui-même un être qui rêvait de faire de la musique, et que les aléas de la vie ont détourné de son rêve. Ca évoque forcément quelque chose pour chacun d'entre nous. Combien sommes nous qui rêvions d'avoir d'autres destins dans l'enfance, avant que la réalité nous rattrape.
Nous assistons notamment à une scène prenante du film où Brad Pitt se met à jouer la Toccata et fugue en Ré Mineur de Jean Sébastien Bach ( beaucoup ici savent que c'est l'un des morceaux de la musique tous styles confondus que j'aime le plus
C'est marrant car bien avant que l'arbre de vie ne sorte, je me disais qu'il apparaîtrait peut-être, je dois avoir des dons de visionnaire
) Entendre ce thème en tout cas m'émeut toujours.
Nous pouvons aussi bien sûr entendre ce fameux thème de Smetana, ce compositeur tchèque qu'on retrouve aussi dans la bande annonce du film ( au passage magnifique ), thème que moi je trouve sublime aussi d'autant plus qu'il a inspiré l'hymne israelien. L'entendre dans ce film ne pouvait évidemment pas me laisser de marbre, même si je ne pense pas que Malick ait pensé à la même chose en l'utilisant ^^
Un petit bémol cependant, c'est peut-être sévère et encore une fois subjectif ce que je vais dire mais je trouve la BO de ce film globalement moins prenante que dans d'autres de ses films ( Les moissons du ciel et ces thèmes de Camille Saint Saëns mélangés à Enio Morricone, personnellement ça me transcende carrément, surtout avec les images sublimes des grands espaces champêtres américains. Dans le nouveau monde , difficile de passer à côté des thèmes de Mozart et surtout de Wagner ( l'or du Rhin ) , thèmes qui n'auraient pas dépareillé d'ailleurs dans Tree of life notamment pour illustrer les scènes cosmiques aux connotations démiurgiques. Mais en comparaison, j'aime moins le reste de la BO de ce dernier film..
Je ne commenterai pas non plus la dernière partie du film, elle est vraiment très spéciale ( certains ont parlé de délire New Age fumeux ) je vous laisse la découvrir, mais je n'ai pas adhéré vraiment, il s'agit de scènes où l'on retrouve à nouveau Sean Penn ( dont le rôle est vraiment minimaliste ) et qui évoque l'au-delà .. Certains disent du film qu'il est baigné par un parfum chrétien ( on sait que malick est un fervent chrétien méthodiste ) mais je pense que c'est nuançable du fait justement de l'attitude de Brad Pitt , difficile de ne pas y voir une critique du puritanisme et de certaines attitudes parfois absurdes de certains religieux, qui perdent leur temps en délires de toute sorte en oubliant que la vie est éphémère et qu'il faut en profiter, et ne jamais cesser de s'émerveiller par elle.
C'est le message que je préfère retenir ( il y en a sans doute bien d'autres, on pourrait parler des heures de ce film - de même que ceux qui ne l'ont pas aimé pourraient le résumer en une phrase : " chiant et lourdingue !!" A chacun sa vision
La mienne est certes celle d'un spectateur déçu car j'attendais plus de liant entre les scènes, j'avais plus l'impression d'assister à une succession d'images sublimes, de plans, souvent décousus, mais il faut peut-être que je le revois. Pour autant, je ne veux pas le critiquer, c'est une oeuvre d'art , une vraie, et le fait que je n'y accroche pas comme à d'autres de ses films, ne me fera pas changer d'avis sur les autres qui furent pour moi parmi les plus grands moments de cinéma que j'ai connu. MERCI MERCI monsieur Malick d'avoir l'audace de nous apporter autre chose que du Fast and furious ou du Avatar ...
Peut-être qu'avec le temps, j'aimerai ce film, pour l'instant, je bloque un peu mais je souhaite que d'autres le découvrent et l'aiment ( notamment pour Malick qui a du mettre énormément de lui dedans, c'est pratiquement d'une oeuvre testament dont il est question, et celà faisait des années que le scénario mûrissait dans sa tête, depuis les années 70.. ) Je le conseille à tous les cinéphiles, quoiqu'il en soit.
Même si vous vous ennuyez un peu beaucoup comme moi, c'est un truc à voir, après vous pourrez dire : Je connais l'arbre de vie, je l'ai vu, et pourrez donner un avis objectif. C'est un peu dans cet esprit que j'avais vu 2001 , de Kubrick, que je n'ai pas vraiment aimé non plus, mais je ne regrette pas, c'est des oeuvres qu'il faut avoir vu pour la culture, je pense.
J'aurais adoré adorer ici car c'est un Malick, j'aurais adoré ressentir beaucoup plus que ça ( une simple impression d'oeuvre d'art à côté de laquelle j'ai du passer ) mais tant pis. Pour en revenir au message que j'évoquais précédemment, l'incitation à croquer la vie et s'émerveiller, c'est de toute manière une vision qui me touche toujours et il y a quelque chose que j'aime particulièrement dans tous ses films c'est cette manière de replacer l'Homme dans ce grand tout naturel, dans cette perspective cosmique, je me reconnais dans cette approche , et même si là je trouve que le film est maladroit dans sa forme, l'intention est très louable.
D'ailleurs à ce propos le film est troublant. Contrairement à ses précédents films notamment La ligne rouge et Le nouveau monde où l'emprunte panthéiste est manifeste , dans The tree of life on pourrait être tenté de croire que le film porte plutôt un message chrétien ( je reviens à cet aspect car c'est ce qu'il me semble lire et ressortir de certaines critiques) En bref, et du fait notamment de la dernière scène , des prières et des interrogations des personnages, de leur tentative de dialoguer avec Dieu, le film serait comme emprunt d'une vision chrétienne , Dieu transcendant et tout ça, mais je ne le pense pas et j'y vois plutôt une espèce d'ironie un peu cynique ( je me trompe peut-être ) Pour moi c'est l'inverse et comme dans les films précédents, la place de la nature et de la vision panthéiste est centrale ( sinon pourquoi ces scènes cosmiques ? ) mais le film veut sans doute montrer que l'Homme cherche à se raccrocher à toute sorte de délires religieux, car incapable d'encaisser la dureté de la vie en tant que telle. Les personnages se trompent donc en s'adressant à un Dieu qui ne se manifestera pas à eux , en tout cas, pas comme ils s'y attendent, et passent à côté de quelque chose d'essentiel, et en ce sens ils sont profondément tragiques. Ceci a quelque chose évidemment d'émouvant et qui me parle ; c'est ma vision du trip après.
Poussières d'étoiles nous sommes, poussières d'étoiles nous redeviendrons ( ces fameux mots qui ne sont pas sans évoquer un livre célèbre d'Hubert Reeves sur l'histoire du cosmos collent parfaitement avec Tree of life )
Et si je voulais poursuivre avec d'autres paraboles à des oeuvres que j'aime, notamment de l'animation japonaise, je pourrais aussi évoquer cette très belle scène où l'on voit
Shaka de la Vierge dans Saint Seiya regarder le ciel d'un air béat , avant de mourir ( dans le pré des saules jumeaux ) , et prononcant une réplique très belle sur l'aspect éphémère de la vie par rapport au grand cycle cosmique ( "comparée à la vie, la mort des étoiles, de l'univers, notre existence est aussi éphémère qu'un battement de cil" ) Oui, je sais, mes références moi ce sont plutôt Saint Seiya que la littérature russe ou Tarkovski mais je ne pense pas que ça fasse de moi pour autant un sombre débile sans culture
Et je suis justement fier de toutes ces oeuvres qui me parlent, depuis certaines oeuvres très connotées geek comme Matrix, jusqu'à certains films d'auteur magnifiques comme les Malick en passant par certains dessins animés ou livres de vulgarisation astronomiques très poétiques comme ceux d'Hubert Reeves, ou encore le philosophe Spinoza , Tolkien et j'en passe