[Manga] Code Geass : Suzaku of the Counterattack

Venez découvrir l'univers de la série Code Geass - Lelouch of the Rebellion à la rencontre de l'intriguant Lelouch Lamperouge alias Zéro et de la résistance contre l'empire de Britannia ! Venez plonger dans l'univers fascinant de la série et ses nombreux dérivés !
Schierke
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[Manga] Code Geass : Suzaku of the Counterattack

Messagepar Schierke » dim. août 05, 2012 3:25 pm

Mon avis sur le tome 1:

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En l'an 2010 du calendrier impérial, le Saint-Empire de Britannia déclara la guerre au Japon. La supériorité de la plus grande puissance mondiale sur la petite île de l'Est fut vite confirmée. Ainsi le Japon devint une colonie britannienne. On lui retira ses droits, sa liberté et même son nom.

"Area 11". Ce nombre est désormais la nouvelle dénomination du Japon.

Fils de l'ancien premier ministre du Japon, Suzaku Kururugi a rejoint l'armée britannienne. Au cours d'une mission, il retrouve son ami d'enfance Lelouch Lamperouge.

Suzaku rejoint l'Unité Technologique dirigée par le docteur Lloyd. Celui-ci a développé une combinaison de combat appelée Lancelot et Suzaku devient ainsi son sujet de test.

Lorsque des actes de terrorisme surviennent dans la Zone 11, l'armée britannienne envoie "Lancelot", le héros de la justice prônée par l'Empire. Il se trouve rapidement opposé par Zero, le leader du groupe terroriste des Chevaliers Noirs, prônant une conception plus personnelle de la justice.

Contrairement à Zero qui pense que la fin justifie les moyens et que des méthodes qui n'auraient pas les effets voulus seraient par définition "mauvaises", Suzaku, lui, est convaincu que la fin ne justifiera jamais les moyens employés, qu'une mauvaise méthode ôte toute valeur aux résultats obtenus.

En parallèle de ses activités de justicier masqué propagandiste, Suzaku intègre l'Académie Ashford, école d'élite normalement réservée aux britanniens, où la présence d'un eleven s'avère vite indésirable (contrairement à son alter-ego masqué, idolâtré par les étudiants). Il y retrouve toutefois ses amis d'enfance Lelouch et Nunnally. Il ignore cependant que Lelouch est en fait Zero, le héros masqué de la résistance.



Et voici l'un des nombreux mangas dérivés de Code Geass, centré cette fois sur le personnage de Suzaku. Comme la plupart des autres mangas, Suzaku of the Counterattack se déroule dans un univers parallèle à celui de la série animée Code Geass.

Devant initialement raconter les événements de la série à travers le point de vue de Suzaku, le manga a finalement suivi sa propre direction pour raconter une histoire différente. Toutefois, plusieurs éléments font référence aux événements de la série.

Le problème de ce manga, autant le dire tout de suite, c'est qu'une personne qui ne connait pas du tout l'animé Code Geass n'y comprendra pas grand chose. Le manga part dans l'idée que ses lecteurs connaissent déjà l'univers et il se contente de reprendre certaines séquences à travers le point de vue de Suzaku sans prendre le temps de réintroduire les éléments. D'où le fait qu'on ait un peu l'impression qu'il n'y a pas vraiment d'histoire derrière et que les événements avancent beaucoup trop vite.

C'est d'ailleurs l'un des gros problèmes de ce manga: il ne fait que raconter les événements, il ne prend pas le temps d'installer une certaine ambiance ou de développer vraiment ses personnages, si bien qu'il n'y a quasiment aucune émotion qui en sort.

Même Suzaku, en dépit du fait que nous partageons son quotidien, parait bien fade. Il faut dire que le quotidien en question est beaucoup moins intéressant que prévu, le manga s'écartant radicalement de la série animé pour nous proposer une histoire sans grand intérêt.

Cela s'explique par l'absence de la princesse Euphemia, par laquelle Suzaku était amené à suivre une évolution fabuleuse durant la saison 1 de l'animé.

A la place, on trouve un personnage inédit, Mariel "Elle" Lubié, l'assistante de Lloyd (remplaçant ainsi aussi Cecile) et la petite amie de Suzaku. Un personnage assez agaçant et sans intérêt pour être franc.

Par contre, on retrouve quand même le fait que Suzaku est hanté par la mort de son père qu'il a lui-même tué. Sauf que, contrairement à l'animé où Suzaku tuait son père pour l'empêcher d'appeler à la résistance et mettre ainsi fin au massacre de la guerre, ici le père de Suzaku était un traître à la solde de Britannia qui a été tué pour avoir trahi tout ce qu'il incarnait.

Ainsi, le crime de Suzaku est finalement quelque peu atténué car elle ne résultait pas d'un raisonnement égoïste d'enfant mais bien d'un raisonnement d'un homme digne prêt à défendre l'honneur de sa famille. Le passage de flambeau des deux générations est donc quelque peu compliqué par la déception que Suzaku tire de la trahison de son père et de son propre parricide et cet état d'esprit a des conséquences sur sa concentration au combat.

Enfin, impossible de ne pas évoquer le Lancelot qui est ici très différent de la version animée. Suzaku ne pilote plus un mécha appelé Lancelot, c'est une identité masquée qu'il revêt en enfilant un costume améliorant grandement ses capacités physiques. Une sorte de justicier super-sentai. Drôle de paradoxe, on a une histoire qui ne comporte pas une once d'humour, toujours très sérieuse, et on se retrouve d'un seul coup avec un justicier kitsch qui n'a rien à envier au costume de Zero.

De son côté, Zero est aussi légèrement différent de son homologue animé. Déjà l'Ordre des Chevaliers Noirs existait avant la naissance de Zero, ce qui fait que son influence est plus limitée, mais surtout il n'impose pas du tout le même respect, voire même la crainte, au sein de ses troupes. Certaines factions au sein des Chevaliers Noirs ne lui font pas confiance et discutent ses ordres, chose qui serait totalement impensable dans la série animée où Zero est considéré comme le messie des elevens.

On retrouve aussi bien évidemment quelques séquences reprises de l'animé comme l'attaque du ghetto de Shinjuku ou l'arrestation de Suzaku et sa libération par Zero, mais le lecteur qui ne connaîtrait pas la série animée au préalable n'y comprendra pas grand chose tellement les événements s'enchaînent rapidement et sans prendre le temps de développer quoi que ce soit.

Le tome s'achève sur une sorte de réécriture de la mort du père de Shirley, sauf que c'est le père de Mariel, Lenard Lubié, qui y passe dans cette version. Un événement qui pousse bien sûr Suzaku à haïr Zero du plus profond de son être.

Pour finir, ce premier tome de Suzaku of the Counterattack est donc décevant. Alors qu'on s'attendait à redécouvrir l'histoire de Code Geass à travers le point de vue de Suzaku et en le développant davantage, on se retrouve avec un titre bourré de lacunes, qui propose une histoire différente qui n'est franchement pas intéressante (en fait, on se demande même parfois s'il y en a vraiment une ou si ce n'est pas juste une suite de séquence sans grande continuation logique entre elles), et l'ensemble est assez mal exécuté.

La seule qualité éventuelle que l'on peut trouver à ce titre, c'est la qualité des dessins, à condition que l'on adhère au style de l'artiste.

Bref, Suzaku of the Counterattack n'est pas vraiment un bon manga et, à moins d'avoir dévoré les autres titres qui sont quand même bien plus intéressants en comparaison (Lelouch, Nunnally, Renya...) et d'en redemander encore, je ne le conseille pas trop même aux fans.

A voir si le tome 2 redresse quelque peu le niveau - pour le moment assez médiocre - de cette série courte.
"-Tu as abandonné la chance d'avoir une vie paisible. Pourquoi ? Je vais demander une dernière fois. Est-ce que je trouve qu'être avec Haruhi et d'avoir que des problèmes est amusant ? Réponds !
-Bien sûr que oui ! Bien sûr que c'est amusant ! Peu importe le nombre de fois où tu le demanderas, ma réponse restera la même: "Bien sûr !"

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Re: [Manga] Code Geass: Suzaku of the Counterattack

Messagepar Schierke » dim. août 05, 2012 6:31 pm

Mon avis sur le tome 2:

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Suite au meurtre du père de Mariel par les Chevaliers Noirs, Suzaku est déterminé à arrêter Zero. Aussi, quand le Second Prince de l'Empire, Schneizel el Britannia, lui demande de l'aider à créer un monde de paix, Suzaku accepte sa proposition et devient son chevalier.

L'Empereur Charles di Britannia en personne se rend dans la Zone 11 afin d'inaugurer le musée construit par le prince Clovis avant sa mort. Sous l'identité de Zero, Lelouch mène les Chevaliers Noirs à attaquer le musée avec l'intention de tuer l'empereur, mais quelqu'un l'y a déjà précédé. Piégé, Lelouch est arrêté par Suzaku pour le meurtre de l'empereur, tandis que le prince Schneizel montre sur le trône. Les hommes de Schneizel parviennent également à capturer C.C.

Tandis que Kallen Kozuki endosse l'identité de Zero pour poursuivre son oeuvre, Suzaku rencontre C.C. dans sa prison et découvre les véritables ambitions de Schneizel: prendre la place de la sorcière pour entrer dans l'histoire comme l'empereur immortel qui aura crée un monde de paix sous son règne éternel.

L'heure est venue pour Suzaku de prendre une décision qui décidera de l'avenir de l'humanité.



Après un premier tome assez mauvais, Suzaku of the Counterattack se poursuit sur un deuxième tome légèrement meilleur, mais cela ne suffit pas à sauver ce titre, loin de là.

L'histoire se développe enfin un peu plus, mais elle reste sans grand intérêt et le déroulement est aussi classique que prévisible. Seule l'idée de la fin est plutôt sympathique, mais ça s'arrête là.

Parmi les éléments sympathique, on peut retenir aussi le fait que le personnage principal du manga se trouvait dans le mauvais camp et voit ses anciens alliés se retourner contre lui dès lors qu'il choisit de faire le choix juste. Une situation qui n'est pas sans rappeler les déboires de Lelouch dans la série animée et dans son propre manga (même si Lelouch, lui, c'est le mal incarné, hé hé hé...).

Le Lancelot super-sentai, quant à lui, a complètement disparu de ce deuxième tome et, au final, ça n'a vraiment servi à... rien. Tout comme la romance entre Suzaku et Mariel qui est complètement abandonnée, l'intrigue du tome se centrant davantage sur le trio Suzaku / Lelouch / Schneizel.

Mais bon, quand je dis "centré", les personnages sont incroyablement fades avec très peu de profondeur et de personnalité. Ca associé à une histoire assez creuse, voilà comment pourrait se résumer le tome.

En définitive, un tome... qui passe le temps si on n'a rien d'autre à foutre, un peu comme le premier. En fait, c'est juste pas intéressant quoi, très loin de ce que pouvait promettre l'idée d'une histoire sur Code Geass à travers la perception de Suzaku (qui était un personnage juste fabuleux et charismatique dans la série animée, le nemesis parfait pour Lelouch).

Cet avis est vraiment bref, mais je ne vois pas trop quoi dire en fait. Les dessins sont toujours appréciables si on aime le style de l'auteur, mais tout le reste est décevant, et ça c'est valable pour les deux tomes.

Suzaku of the Counterattack est un manga sans grand intérêt que je ne recommande pas vraiment, même aux plus grands fans de Code Geass. Le fait que ce soit une série très courte n'a pas nui à l'ensemble puisqu'il n'y avait de toute façon pas grand chose à raconter depuis le début.
"-Tu as abandonné la chance d'avoir une vie paisible. Pourquoi ? Je vais demander une dernière fois. Est-ce que je trouve qu'être avec Haruhi et d'avoir que des problèmes est amusant ? Réponds !
-Bien sûr que oui ! Bien sûr que c'est amusant ! Peu importe le nombre de fois où tu le demanderas, ma réponse restera la même: "Bien sûr !"


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