Star Wars: L'Empire contre-attaque (1992) (NES, GB)

Star Wars, c'est aussi des jeux vidéos et la série des Knights of the Old Republic, Lego Star Wars, Rebel Assault, Rogue Squadron, X-Wing, Pouvoir de la Force, Jedi Knight... En bref, venez ici rejoindre le côté obscur du gamer ! Rubrique également consacrée aux jeux de plateau et jeux de rôles Star Wars.
Maedhros
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Star Wars: L'Empire contre-attaque (1992) (NES, GB)

Messagepar Maedhros » ven. avr. 05, 2019 6:57 pm

Star Wars: L'Empire contre-attaque est un jeu vidéo d'action sorti en 1992 sur NES et Gameboy, édité par JVC, Capcom et UbiSoft et développer par Lucasfilm Games et Sculptured.

Un peu plus sur le genre du jeu

Le jeu d'action est un genre de jeu vidéo dont le gameplay est fondé sur les interactions en temps réel et qui fait essentiellement appel à l'habileté et aux réflexes du joueur. Le terme tend en particulier à désigner les jeux mettant en œuvres des confrontation violente, comme les shoot them up, les jeux de combat ou les jeux de tir à la première personne (FPS), mais son champ s'étant en fait à des jeux de style très variés comme les casse-briques, les jeux de labyrinthe, les jeux de course, les jeux de plate-forme, les jeux de sports, etc et dont beaucoup ne sont pas sous-catégorisé. Le jeu d'action est de loin le genre de jeu vidéo le plus représenté.

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Les premiers jeux d'action commerciaux sont Computer Space (1971) et le célèbre Pong (1972). Les salles d'arcade sont le terrain privilégié des jeux d'action et c'est sur borne d'arcade que sont née et se sont développé la plupart de ces sous-genres dans les années 1970 et 1980. Le terme jeu d'arcade a ainsi longtemps été utilisé comme synonyme de jeu d'action. Les jeux d'actions sont basé sur le mouvement et le temps réel, ils requièrent habituellement d'avantage de ressource système pour fonctionner qu'un jeu d'aventure, de stratégie ou de réflexion.

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Le jeu de baston est un type de jeu d'action dans lequel le joueur incarne un combattant qui doit se battre à main nue ou avec une arme (en général une arme blanche ou contondante) contre un ou plusieurs adversaires, qui peuvent être sois incarné par l'IA, soit par un joueur adverse. Ce type de jeu requiert d'avantage d'apprentissage d'un ensemble de coups spéciaux, de parade, d'enchainements de coups et de prises, réalisé par des séries de manipulations techniques du contrôleur de jeu, comme l'utilisation de quart de cercle ou de demi cercles sur la croix directionnelle (ou le joystick) et des enchainements prédéfinis de pressions sur les boutons. Le jeu de baston se divise en deux grandes familles : le jeu de combat et le beat them all.

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Dans un jeu de combat, le personnage contrôlé par le joueur est opposé à un seul combattant à la fois dans un espace fermé (ring, arène) Il est généralement possible de jouer à deux joueurs, l'un contre l'autre. Le genre a été popularisé par la série Street Fighter au début des années 1990. Plus tard, le genre c'est vu adapté à la représentation en 3D avec la série Virtual Fighter. Les jeux 2D et 3D ont cependant continuer à se développer en parallèle. Généralement, le genre se réfère aux sports de combats et plus précisément aux arts martiaux. Certains jeux s'inspirent de sports réel dans les détails, comme la boxe, le catch ou la boxe pieds-poings.

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Dans un beat them all (beat them up en anglais), le personnage incarné progresse dans un niveau (on parle de jeu de combat à progression) et est confronté à plusieurs ennemis à la fois, qui arrivent par vagues successives. Dans ce type de jeu, il est souvent possible de jouer à deux en coopération. À l'origine, le genre se centre autour de combats de rue mais l'acceptation du terme, en France du moins, tend à englober toutes formes de jeux de combat rapprochés, notamment les hack and slash comme Golden Axe ou Onimusha. Souvent limité dans l'ère 2D, le gameplay de ce type de jeu s'est diversifié avec le passage à la 3D : les jeux peuvent désormais présenter des phases de plates-formes et des énigmes de progression (par définition simpliste) pour briser la monotonie de l'action. Le terme « beat them all » tend ainsi à disparaître au profit du terme plus général « jeu d'action ». Quelques jeux, comme Yakuza, proposent un véritable intérêt ludique en dehors des combats et sont assimilés au jeu d'action-aventure.

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Le Shoot them up est un type de jeu centré sur la capacité à visé les ennemis. Il existe différente sortes de Shoot them up, mais le terme désigne en particulier un type de jeu dans lequel le joueur est aux commandes d'un vaisseau spatial et doit éradiquer des vagues ininterrompu d'ennemis dans des niveaux qui se déploient généralement par scrolling forcé. Très populaire dans l'ère du jeu vidéo 2D, le genre se catégorise dans le degré de liberté offert, le type de vue et le type de scrolling employé. Parmi les différentes forme de Shoot them up, on compte le Shoot fix, le Shoot à scrolling, le Shoot multidirectionnelle, le tube shoot, le rail shoot, le run and gun, le shoot and jump , le shooting gallery et le jeu de tir au pistolet.

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Le jeu de tir à la première personne, ou FPS (First Person Shooter), est un type de jeu d'action dont le gameplay met l'accent sur des fusillades en vue subjective dans des environnements en 3D temps réel (ou en pseudo 3D pour les premiers jeux du genre). Popularisé au début des années 1990, le genre a rencontré un succès fulgurant grâce à sa propension à plonger le joueur au cœur de l'action.

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Le jeu de tir à la troisième personne, de tir objectif, ou TPS (Third Person Shooter) est un type de jeu d'action dont le gameplay met l'accent sur des fusillades en vue « à la 3e personne » (plus spécifiquement positionnée derrière le personnage) dans des environnements en 3D temps réel.

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Le jeu de tir tactique est un type de jeu d'action dont le gameplay met l'accent sur des fusillades mais dans un cadre plus réaliste. La réalisation des objectifs impliquent de mettre en œuvre des tactiques militaires. Le joueur est parfois amené à coordonner les actions d'une escouade entière de soldats. Les environnements peuvent être représentée en vue subjective (FPS) ou en vue à la troisième personne (TPS), ou même laissée au choix du joueur.

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Le jeu d'action-infiltration est un type de jeu d'action dont le gameplay met l'accent sur des manœuvres de furtivité plutôt que sur des confrontations directes. Le joueur incarne généralement un espion qui doit se débarrasser des ennemis de manière silencieuse ou simplement les éviter. Ce type de jeu impose une progression plus méthodique et le recours aux armes à feu n'est pas systématique (techniques de corps à corps, utilisation de gadgets).


Le jeu est difficile, très difficile, tant par le jeu lui-même que par la difficulté à maîtriser les contrôles. Le scénario est bâclé et pour finir, le jeu déçoit par certaines faiblesses graphiques et sonores. Luke tire du blaster, joue de l'épée, court et saute et dispose d'un super-saut. Il dispose pour l'aider des pouvoirs de la Force qu'il récupère un à un dans le jeu. Mais attention : pas question d'utiliser ces pouvoirs si on ne possède pas une “réserve” de puissance de la Force, qui se recharge à l'aide d'icônes marquées d'un “F”. Pas de système de score, ni même de pourcentage : L'objectif ultime est de rester en vie. Luke possède une seule vie mais aussi un système de “continue”, une barre d'énergie vitale qui à tendance à descendre en flèche, et une autre pour la Force. Pas question d'incarner un autre personnage de la saga, cette fois, Luke seul sauve la galaxie. Il y a dans ce jeu des ennemis à foison qui apparaissent d'on ne sait où, reviennent dès qu'ils sont tués et qui parfois ne ressemblent à rien de connu dans l'univers Star Wars : sauterelles géantes, araignées, blobs informes, chasseurs de primes à bras multiples, d'autres sautant comme des ninjas… Mais tous sont terriblement mortels et très résistants. Le joueur aura à affronter plusieurs fois le seigneur Sith durant le jeu : sur Dagobah et sur la Cité des Nuages. Le duel final, tout comme dans le film, se déroule en plusieurs phases, de la salle de congélation carbonique aux entrailles de la Cité, pour se terminer au-dessus du puits de ventilation. Le contrôle du personnage principal est désarmant. Luke court tout le temps et fait des sauts minables ! Et lorsqu'il reprend pied après une saut, il marque un temps d'arrêt assez désagréable qui rend le jeu haché. Tant qu'on n'est pas habitué aux réactions du personnage, impossible de faire quoi que ce soit de correct. Dans la plupart des niveaux, Luke devra faire presque toujours des super-sauts, le délai durant lequel il doit rester accroupi pour accumuler l'énergie du saut correspondant en général au temps nécessaire à un ennemi pour l'attaquer. Les pouvoirs de la Force sont des plus frustrants : certains ne servent pour ainsi dire à rien d'autres sont très difficiles à contrôler, et enfin l'énergie qui les alimente baisse à vitesse grand V. Lorsque Luke tombe, les choses se compliquent encore : il tombe verticalement ! Pas moyen de diriger sa chute vers la droite ou la gauche. Le seul moyen d'avancer en l'air est de sauter, parfois à l'aveugle. Tout cela est assez risible. Lorsqu'on est enfin capable de contrôler à peu près ce Luke impotent, il faut s'attaquer aux ennemis, et là ce n'est pas une partie de plaisir : certains d'entre eux sont assez faciles à tuer, d'autres sont scandaleusement forts et résistent aux pires attaques. Ils disposent comme Luke d'une barre d'énergie, histoire de ne pas se décourager, mais il faut parfois un nombre incalculable de tirs ou de coups de sabre pour les faire faiblir. On peut certes utiliser la Force pour les vaincre, mais lorsque l'énergie est épuisée, il ne reste que les armes de base et beaucoup de patience. . Luke peut s'emparer de certains véhicules et les piloter. Aussi incroyable que cela paraisse, ce niveau ressemble beaucoup au jeu Empire Strikes Back sur Atari 2600. Même scrolling horizontal aux commandes du snowspeeder, mêmes ennemis, même bandeau-radar indiquant la position des walkers et même objectif : descendre les AT-AT en flamme. Cette fois, cependant, le snowspeeder dispose de harpons en nombre limité pour entortiller les pattes des machines et peut se déplacer sur deux niveaux de profondeur, autrement dit tourner autour des AT-AT, ce qui est assez ingénieux.. espin, sur un superbe fond de cité des nuages. C'est à mon avis le moment le plus réussi du jeu et le plus agréable à jouer. Il s'agit là de descendre un certain nombre de cloud-cars suivis de près par des TIE en formation de combat. Le décor et la technique utilisée sont somptueux pour une console de cette génération. Le X-Wing glisse facilement, accélère, ralentit, vire dans 4 directions puisqu'il retrouve ce principe de jeu sur deux niveaux de profondeur, et se retrouve parfois derrière les nuages roses. Les graphismes sont de facture correcte, nets et précis, mais manquent singulièrement de variété et de couleurs. En réalité, si l'on ne compte pas les niveaux spatiaux, Luke n'évolue que dans quatre environnements différents. Et ceux-ci ont une fâcheuse tendance à se répéter ! Les décors de certaines parties reviennent plusieurs fois dans le même niveau, comme en copier-coller, si bien que l'on ne sait plus toujours très bien où l'on se trouve, particulièrement sur Dagobah. On a souvent l'impression de passer plusieurs fois au même endroit, mais il n'en est rien. Le graphisme de Luke est sommaire, limite méconnaissable, surtout sur Dagobah où il ressemble à Robin des Bois. Et une fois de plus, son sabre est de couleur orangée-rouge, alors que celui de Vador est bleu ! En fait, tous les personnages sont d'une couleur dominante, sans plus : gris-blanc, orange, marron, bleu et gris-noir pour Dark Vador. Les personnages secondaires qui apparaissent, Leia et Lando par exemple, sont à peine identifiables. Heureusement qu'un écran nous indique de qui il s'agit avec une image nettement plus claire. Seul Yoda ne s'en tire pas trop mal, mais un petit gnome vert à grandes oreilles est facile à reconnaître même s'il n'est pas franchement ressemblant.Les vaisseaux spatiaux et les véhicules sont par contre fort bien réussis graphiquement tant dans les formes que dans les couleurs. Mais les écrans de transition, ce que j'appelle les “cartons”, sont d'une laideur épouvantable : couleurs criardes, dessins grossiers, imprécis, brefs, pas beaux du tout, alors que les vignettes accompagnant les textes des personnages sont superbes. Venons-en à présent aux musiques et bruitages. Si ces derniers sont assez réussis et variés, ils ne sont pas toujours cohérents. Le sabre laser change parfois de son sans raison apparente. Les cris des créatures sont hideux : grognements et sifflements. A noter dans les points positifs : des voix numérisées ! Un tour de force rarissime pour une petite console 8-bits. On peut en effet entendre les conseils avisés de Obi-Wan et Yoda: “Use the force, Luke”, comme dans la bonne vieille borne d'arcade, mais aussi Dark Vador et sa sinistre respiration. Très cool !Que dire de la musique ? Loin d'être omniprésente comme dans les précédents jeux NES, elle se fait rare, trop rare, mais de bonne qualité. La partition de John Williams est bien suivie, et la plupart des thèmes chers à Empire Strikes Back sont présents : la marche impériale, le thème de Yoda, le thème de la Cité des Nuages, etc. et un medley de tout cela pour conclure le jeu. Malheureusement, on n'entend pas assez longtemps ces musiques. De longues portions de jeu sont laissées aux seuls effets sonores et c'est bien dommage.

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Le jeu est adapté de Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque.

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Le jeu suit au départ assez soigneusement la trame du film et entraîne Luke armé d'un blaster et d'un sabre laser dans les grottes glacées de Hoth, dans la base rebelle, puis sur Dagobah et enfin sur Bespin, dans la cité des nuages. à où les choses déraillent un peu, c'est lorsque Luke se trouve confronté aux défaites inévitables du scénario. Ainsi, l'on combat le Slave I à bord de son X-Wing puis on détruit celui-ci. Puis l'on vainc Dark Vador dans un duel final. Le jeu se termine par un déroulant félicitant le joueur d'avoir sauvé la galaxie.
Si vous voulez le contacter, veiller le faire par courriel.

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