JDR-Cthulhu-PJ Nurze - Al'Lyam Redeye

[itikar]

Nurze:

Etat Civil :

Nom : Al'Lyam Redeye

Age : 20 ans
Sexe : Femme

FOR : 70
DEX : 70
INT : 75
CON : 50
APP : 50
POU : 50
TAI : 25

EDU : 60

Age : 20

[i]Points de vie: 7
Seuil de blessure: 3
Santé mentale (SAN) : 50
Impact: 0
Carrure : 0
Points de magie: 10
Chance : 17
Vitesse de Déplacement : 9

Choix d'un archétype (occupation) : Détective d'agence

Choix d'une profession : Détective
Définition (avec le meneur) d'un niveau de vie : Moyen
Crédit : 30

Compétences :

Armes de poing (20) 65
Combat rapproché c à c (25) 72
conduite (20) 40
discretion (20) 65
psychologie (10) 53
trouver objet caché (25) 73
intimidation (15) 55
charme (15) 38
droit (05) : 25
Pister (10) : 30
bibliotheque (20) : 40
equitation (05) : 25
Credit 30

Particularités :

Description : Pâle, Sévère, et juvénile
Idéologie et Croyances : Membre d'une société secrête (Diogène Club)
Personnes importantes : au choix du gardien
Lieux significatifs : son bureau d'agence dans un sous sol
Biens précieux : une loupe
Traits : Loyal

Histoire :

Adresse de vie : Newton
Lieu de naissance : Los Angeles

[itikar]

[itikar]

Voilà, le modèle de ta fiche est prête, Nurze, il ne te reste plus qu'à la remplir !

Comment faire ?

Tout est expliqué là :

viewtopic.php?f=474&t=15975

La première étape est donc celle-ci :



Règle optionnelle : tu peux si tu préfères répartir comme tu le souhaites 450 points entre les 8 caractéristiques (en faisant attention au tableau ci-dessous pour avoir une idée des conséquences)



A toi de répondre à ce post en indiquant ton choix de répartition

Cela me permettra de commencer à remplir le haut de ta fiche (premier post du topic)

Hésite pas si t'as des questions

[Dark Hal]

C'est bon, je suis perdue...

[itikar]

Où es-tu paumée

J'y vais en douceur pourtant, étape après étape

[Dark Hal]

C'est quoi cette histoire de point ?

[itikar]

Ce que je te demande d'abord c'est de répartir 450 points dans les 8 caractéristiques suivantes :

FORce :
DEXterite :
INTelligence :
CONstitution :
APParence :
POUvoir :
TAIlle :
EDUcation :

[itikar]

Ben, ces points là ça définit des valeurs représentant ton personnage, ces points forts, ces points faibles en général, son apparence aussi, sa nature, sa volonté, sa force, son habileté, son intelligence et son education tout ça quoi ...

sachant que si tu veux savoir à quoi correspond une valeur (en général typiquement comprise entre 30 et 90 pour un investigateur) tu as ce tableau :

[Dark Hal]

ben...autant faire le mec parfait pour tout le monde non ?

[Dark Hal]

ah zut, j'avais pas lu plus haut

[Dark Hal]

Déjà, je commence par le plus simple :

Nom : Al'Lyam Redeye

Age : 20 ans
Sexe : Femme

ça va là ? Je ferai le reste quand j'aurai plus de temps.

[itikar]

Oui, c'est un bon début

[Dark Hal]

FOR 70
CON 50
DEX 70
APP 50
POU 50
TAI 25
INT 75
EDU 60

Occupation : Detective

Age : 20 ans

C'est pas juste, itikar était là pour me surveiller.... Je pouvais pas tricher légèrement

Sante Mentale = POU = 50
PM : 10
Chance : 17 (il a vérifié)
Point de Vie : 7
Seuil de Blessure : 3
Mouvement : 9

Competences :

Combat a distance 45
Combat rapproché c à c 47
conduite 20
discretion 45
psychologie 43
trouver objet caché 48
intimidation 40
charme : 23
droit : 20
Pister : 20
bibliotheque : 20
equitation : 20
Credit 30

Impact : 0
Carrure : 0

Habitation : Los Angeles
Résidence actuelle : Newton

Description : Pâle, Sévère, et juvénile
Idéologie et Croyances : Membre d'une société secrête
Personnes importantes : au choix du gardien (non, il ne m'a pas influencé )
Lieux significatifs : son bureau dans un sous sol
Biens précieux : une loupe
Traits : Loyal

Argent : 30$ espèces / 1500 $ en capital / 10$ par jour

Equipement : poing americain
Automatique calibre 32

[Scarabéaware]

C'est bon, je suis perdue...

On est d'accord, c'est très dense
Bon en tout cas bravo pour la constitution de ta fiche

[itikar]

Ouaip, elle a assuré, en plus je l'ai pas aidé du tout

NB : en tout cas, croyez-moi, elle n'a pas trichée

[Dark Hal]

En fait c'est super facile quand on a le gardien à ses cotés ( il compte à votre place, il lit à votre place, il fait les étapes à votre place, je fais que choisir ) c'était rapide, grand max 1heure

[itikar]

A noter que je peux me rendre disponible à la demande si vous avez besoin d aide

[itikar]

Tu es en retard.

Il doit être pas loin de 20H le 8 décembre 1920 quand tu arrives devant le MFA.

Un orage vient d'éclater. La foudre frappe en rythme la terre dans un bruit tonitruant. Avec le tonnerre et un thermomètre avoisinant les zéro degré à l'échelle de celsius, une dense pluie hivernale achève de te glacer jusqu'aux os.



Pendant que tu te presses, tu te rappelles la conversation que tu as eu dans le bureau du détective Paul Farrell :

- Travailler avec vous sur l'affaire des disparitions ? Mais c'est que ...
- Vous avez peur, mademoiselle ? C'est bien ça ?
- Mais non, loin de là ... mais pourquoi moi ?
- Vous voyez quelqu'un d'autre ?
- Ben non, as-tu dit en regardant à gauche et à droite, en haut, en bas, partout dans le bureau où se déroulait cette conversation étonnante.
- Vous cherchiez du travail en tant que policier, disiez-vous ? Détective, n'est-ce pas ?
- Ca, oui ! Mais je pensais commencer petit, voyez-vous, genre être votre secrétaire et tout.
- Vous pensez que vous ne ferez pas l'affaire ? Etonnant avec l'aplomb que vous avez ! Je vous ai vu mettre la main sur le faux magicien et vrai cambrioleur à la soirée de fiancaille cet après-midi, et c'est, vous l'avez compris, la raison de votre présence ici. Impressionnante, votre démonstration !
- Euh ? ... mimes-tu avec la surprise nécessaire sans dire que tu étais de mêche avec le faussaire.
- J'ai besoin de quelqu'un ayant votre âg... vos compétences, bien sûr !
- Mais pourquoi, as-tu presque hurlé ?
- Il s'agit d'interroger les étudiants et étudiantes de l'école du MFA.
- OK. Je suis votre homme, façon de parler, mais dites-moi donc, et l'osei ... et combien ça me rapportera de faire tout le boulot à votre place ?
- Impertinente ! J'aime ça, héhé. Bon, 30% de ma prime sera pour vous !
- Euh ...
- 40%, dernière offre !
- 50% et d'accord, vous pourrez compter sur moi.
- Et votre discrétion !
- Cela va de soit.
- Marché conclu. Un agent vous préviendra quand vous pourrez démarrer... Je dois m'acquitter de certaines formalités.

Il s'est passé une bonne semaine, en fin d'après-midi aujourd'hui, avant que l'agent ne vienne te prévenir à ton hôtel à Boston, Massachussets. Une semaine où tu as surtout trainé à droite à gauche, sans chercher grand chose de particulier à faire, à part retrouver un ou deux chats de gouttière perdu ...

D'ailleurs, tu te préparais à flâner du côté des annonces de recherche. Et il s'en fallut de peu que tu ne rates l'agent. Tout est ensuite allé très vite, il t'a prié de te rendre au MFA pour 19H ce soir, tu lui as demandé pourquoi, il a juste dit qu'une jeune étudiante de plus avait disparu et est reparti à ses occupations.

Tu aurais pu être à l'heure, mais l'affaire étant d'importance, tu as préféré prendre un petit peu de temps pour prévenir ton cercle. Tu savais qu'ils apprécieraient tes résultats, cette fois, de quoi redorer nettement ton blason !
Mais le temps que tu trouves à cette heure un bureau postal ouvert, l'heure du rendez-vous a été allégrement dépassé.

"Super, pour un premier jour de taf, te dis-tu en arrivant en bas des marches du MFA !"

Que fais-tu ?

[Dark Hal]

ok, j'ai lu un peu comment doit se dérouler ce machin donc voici ma réponse à la dernière question.

Je fais...rien.

Non en fait si, dans un automatisme, je compte le nombre de marches qui m'amène à l'entrée. Je rentre. Je préfère attendre quelques secondes même si je sais que je suis en retard. Je veux observer les lieux car la dernière fois, je mettais rendu en pensant que ce serait...la dernière fois.. Je regarde autour de moi. Vu l'heure, y a peu de mondes. Donc peu de personnes à observer.
Oui, je suis en retard mais tant pis...

Bon alors comme c'est pas préciser qui je devais voir, si je devais aller à un bureau, ou revoir ce Paul Farell je préfère attendre sur le paillasson intérieur du MFA

[itikar]

Tu montes rapidement les marches. Tu entres dans le musée.
Peut-être du fait des événements du moment, il est vide et muet comme une tombe. Tu entends un éclair qui tombe pas très loin. Cela couvre presque tous les bruits autour de toi, tout en éclairant le hall.
Il est vide et sans vie, enfin presque.
A ta droite, après avoir d'un coup d'oeil circulaire balayé la zone, tu vois une sorte de store s'abaisser au milieu d'un couloir sur la droite, côté face à toi. ET, à quelques pas à droite, un homme et une jeune femme.
Tu reconnais le détective Paul mais tu ne connais pas la femme qui le jouxte. Tout deux te tournent le dos et ne t'ont visiblement pas remarqué.
Ils sont à une quinzaine de mètres de l'entrée environ.

Devant eux, se tenant dans l'entrebaillure d'une large porte, il y a aussi une personne que tu as du mal à distinguer. Tout trois semblent discuter, même si tu n'entends pas ce qu'ils se disent.

[Dark Hal]

Je m'avance vers eux. J'ai pas à m'inquiéter, j'avais un rendez vous.

[itikar]

ça continue dans la partie commune avec les autres stp

[Dark Hal]

Ouais bah je l'avais vu avant tout le monde je pense, mais je pensais pas que ça irait si vite pour les rencontrer

[Dark Hal]

Pour personnes importantes, si je peux encore choisir je mettrais : Parker Lyam (petit ami décédé) et quelqu'un d'autre, mais j'en dis pas plus, c'est une surprise.

[itikar]

ok

[Dark Hal]

Chapitre 1 : Parker Liam

C'est l'histoire d'une jeune femme avec deux vies. Sa première vie se trouvait dans la lumière, emplie de richesses, de conforts mais dans une dictature qu'elle ne pouvait échapper. Sa seconde vie se trouvait dans les ténèbres, l'obscurité, la précarité mais dans une liberté sans faille.

Adeline Lunemon est née à Los Angeles, c'était une jeune fille aux longs cheveux noirs qui lui arrivaient pratiquement jusqu'en bas du dos. Elle est la fille ainée du professeur Victor Lunemon et appartient à une famille, de par sa mère, militaire. Le professeur Lunemon est le directeur de la faculté de médecine de Los Angeles, il était réputé pour ses exploits médicales et respecté pour ses nombreux articles scientifiques. Madlena Lunemon, sa mère, était une femme sévère que l'on pouvait, sans doute qualifié de juste. Cependant, son plus gros défaut était son obstination pour que ses enfants ne ruinent pas la réputation de la famille et que notemment son ainée se montre digne.

Mais Adeline Lunemon n'était pas comme eux.

Elle avait deux frères et une petite soeur. Jefferson, le plus grand, agé de 2 ans de moins qu'elle, était promus à devenir un chirurgien dès qu'il fut entré en internat. Jeanne et Louis, deux faux jumeaux de 10 ans de moins, étaient entrés tous les deux dans une école privée de la région. Les trois enfants ne créeaient pour l'instant pas de problèmes. Cependant pour Adeline, ce n'était pas le cas.

Elle était entrée au couvent à l'âge de 10 ans, puis vers sa deuxième, elle a commencé à se rebeller. Ses résultats étaient en chute libre, les religieuses ne pouvaient plus la contrôler avec les punitions, si bien qu'à 14 ans, elle quitta le couvent et repartit vivre chez ses parents.

Malheureusement pendant 1 an, elle resta cloitrer chez elle, ne pouvant sortir uniquement pour quelques promenades. Elle vivait dans une chambre près des mansardes. C'était le sort réservé au jeune fille qui n'obéissait pas à leurs parents, ceux qui lui avaient permis de vivre, de respirer, de parler, de marcher. C'était à cause d'elle qu'elle n'a pu finir ses années au couvent. Elle était la honte de la famille.

Mais durant cette année d'enfermement, elle n'aspirait qu'à la liberté.

"Je suis un oiseau enfermé dans une cage dont la porte a été laissé ouverte..." Se disait-elle tous les jours. Car ses parents lui promettaient que si elle change de comportement, ils pourront la laisser sortir. Elle avait gardé cette espoir.
Puis, le jour où elle avait pu enfin sortir, ne plus vivre dans cette chambre, elle rencontra lors d'une fête populaire de la ville, le jeune Parker Liam.

Parker Liam était agé de 18 ans, et elle avait bientôt 16 ans. C'était une jeune garçon aux cheveux bouclés brun, un peu l'air timide mais d'une intelligence que Adeline ne connaissait pas chez les garçons qu'elle avait eu autrefois l'habitude de fréquenter. Il pouvait lui parler des étoiles, comme des animaux, comme des mathématiques, comme de la littérature.
N'ayant jamais eu d'amis, de confident depuis si longtemps, elle se prit d'amitié avec lui. Cependant, cela ne plut pas à ses parents, car ceux de Parker n'étaient que de simples paysans qui cultivaient des pommes de terre et Parker détenait une bourse spéciale pour poursuivre ses études à l'Université de Boston.
Au fur et à mesure du temps, des sentiments s'installèrent entre ses jeunes gens. Puis, Adeline se confia à Parker des problèmes qu'elle avait avec ses parents et de la crainte pour son avenir s'ils continuaient à la diriger. Car ils ne souhaitaient qu'une chose, qu'elle se marie avec un homme fortuné ou bien qu'elle poursuive des études d'infirmière, dans un couvent encore une fois.

Parker lui proposa alors de l'emmener à Boston pour qu'elle puisse vivre avec lui. Il était alors étudiant en mathématique.
C'est alors qu'elle fuya le cocon familiale sans prévenir qui que se soit et s'installa dans l'appartement de Parker. Adeline chercha à travailler, n'ayant donc plus de moyens, et ne pouvant donc pas suivre des études comme Parker. Elle devint alors gouvernante dans une famille.

Un soir, alors que Parker et elle fêtaient son 17ème anniversaire, dans une ruelle qui menait à chez eux.

"- J'espère que ma broche t'a plu, dit-le jeune homme.
- C'est trop...banal, marmonna Adeline.
- Quoi ? Mais attend, ça m'a couté une fortune !
- Je plaisante, sourit-elle.
- Tu garderas ainsi un souvenir de moi."
Ils s'arrêtèrent pour lever les yeux dans le ciel noir et étoilé. Habitude qu'ils avaient prises avant de rentrer chez eux.
"- Je vois toujours Orion, souffla-t-elle.
- C'est un peu facile, rit Parker.
- Te moque pas, c'est le premier que tu m'as montré !"
Il n'ajouta rien et lui prit sa main.
"- Tu sais ce que j'ai aimé lors de notre première rencontre ? Murmura-t-il.
- Non.
- Tes cheveux qui prenaient tant de places , ton sourire, et ton coté garçon manqué...
- Quoi ? Simplement parce que j'ai grimpé aux arbres ?"
Ils éclatèrent de rire.
"- Le dernier arrivé prépara le petit-déjeuner pour demain !" S'exclama-Adeline en courant.
Parker la suivit. Alors qu'elle s'arrêta devant la porte qui allait les mener à leur logement, elle remarqua un individu non loin de Parker qui vint vers elle.
"- Tu as gagné."
Elle vit l'inconnu sortir une arme.
"- Parker...non !"
Deux coups de feu.
Deux balles.
Du sang jaillit.
L'homme s'enfuit.
Parker tomba à terre. La bouche en sang. Le torse perforé. Les yeux grand ouverts, complètement figés par ce dernier instant.
Adeline se jeta sur lui, en larmes, hurlant de désespoir.

Parker Liam mourut, deux balles dans le corps, tué par un inconnu, sans même pouvoir adresser ses dernières paroles à Adeline. Le lendemain, elle se retrouva chez l'inspecteur chef, Alban Redeye.

[Dark Hal]

Chapitre 2 : Alban Redeye

Alban Redeye était un homme d'une quarantaine d'année, veuf et sans enfant. Sa femme, après avoir été violé, fut assassiné sauvagement et son corps retrouvait non loin d'une décharge.

Notes d'Alban Redeye concernant Adeline Lunemon :

Notes 1 : Premier jour

Adeline Lunemon était une jeune fille, brisée, complètement perdu dans les profondeurs du désespoir. Elle n'avait plus l'air d'une adolescente, mais d'une femme traumatisée par les aléas de la vie. Son regard n'était pas celle d'une jeune fille, mais d'une femme plus que jamais déterminée à vouloir rendre justice.

Alors que mes hommes tentaient de la calmer dans la salle interrogatoire, elle avait déjà blessé quatres policiers en les griffant et en les mordant, ne cessant d'hurler "Je vais le tuer ! Laissez moi, je vais tuer celui qui l'a assassiné !"
J'avais vu de nombreuses personnes qui souhaitaient vengeance, mais son cas m'affligeait énormément. Elle avait le physique d'une enfant, mais le regard sombre et obscur.

Lorsque je rentrai dans la salle, je demandai à ce que les policiers sortent. C'est alors qu'elle me fixa sans réagir. Ses deux mains saignaient, sa robe bleu ciel étaient tachés de sang, ses cheveux longs décoiffés.

"- Vous devriez vous calmer, dis je simplement.
- Pourquoi le devrais-je, vous ne savez même pas qui je suis...ricana-t-elle.
Je restai silencieux tout en serrant mon dossier que j'avais emmené, contenant de nombreuses informations.
"- Vous êtes Adeline Lunemon, fille du professeur Lunemon de l'Université de Los Angeles."
Mon effet la détendit brusquement mais la surprise se lisait sur son visage.
"- Comment pouvez-vous le savoir ? Je n'ai pas de papiers qui indiquent mon véritable nom.
- Vos parents ont lancé des avis de recherches un peu partout dans l'ensemble du pays, une jeune fille avec de si longs cheveux comme les votre ne passe parfois pas innapperçu."
Je vis alors dans ses yeux emplis de désespoirs une peur enfouie. Je la vis trembler. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose sans doute mais aucun son ne franchit ses lèvres.
"- Je ne compte pas vous renvoyer chez vos parents, si c'est ce que vous craignez. Vous pouvez toujours vivre de nouveau dans votre appartement.
- Non...murmura-t-elle, je...n'ai plus le courage de retourner là-bas, je peux pas..."
Elle glissa le long du mur et enfouit son visage dans ses mains.
"- Je préferai mourir...je préferai tellement mourir là maintenant..." Entendis-je.
Je m'accroupis près d'elle et lui prit gentiment la main, chose que je faisais quand j'annonçais autrefois la mort d'un mari à une veuve. Seulement, elle, avait vu son fiancé mourir sous ses yeux sans qu'elle puisse faire quoique ce soit.
"- Soyez courageuse, mon enfant, je suis sur que nous trouverons le criminel.
- Je veux le retrouver moi-même ! Dit-elle brusquement, laissez le moi !
- Quoi ? Mais...
- Laissez moi entrer dans la police !
- Je..Ne peux pas...vous êtes une femme...
- Pourquoi ? Je veux le retrouver, je ne peux vivre tant que je n'aurai pas trouvé ce meurtrier!
- Miss Lunemon, écoutez-moi, je..."
Sans crier gare, elle me prit par ma cravate d'une violence que je ne l'aurai cru capable dans son état actuel. Je dus me retenir pour ne pas la pousser, n'oubliant pas que j'ai affaire à une femme.
"- Ne m'appelez plus par ce nom." Siffla-t-elle.
A peine, eus je hoché la tête, qu'elle fut pris d'un vertige et tomba inconscient dans mes bras.

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Notes 2 : quelques mois après

"- Je veux changer de nom"
Adeline m'avait dit ça, un matin alors qu'elle avait enfilé mes vêtements trop grands pour elle. Je l'avais prise sous mon aile depuis déjà trois mois environ. Elle était devenue comme ma fille désormais. Ce qui ne me déplaisait guère. J'appris à la connaître, j'appris à savoir ce dont elle avait envie, besoin. Je la connaissais pas avant que Parker Liam ne décède, mais il semblerait qu'elle ne soit pas une jeune fille comme les autres.

A partir du moment où elle a commencé à vivre chez moi, elle s'était coupée les cheveux tel un parfait garçon. Elle ne portait plus de robes mais des pantalons et de simples chemises. Même si physiquement, elle semblait plus masculine, beaucoup de gens avaient des difficultés à déterminer, si c'était bien une femme ou un homme. A ma grande surprise, ce "jeu" comme elle aimait à le dire, m'amusait aussi.

L'assassin qui avait tué Parker Liam se nommait Brandon Fall. Nous apprîmes par la suite qu'il avait été embauché pour ce meurtre par...Victor et Madlena Lunemon. Cette découverte a terriblement choqué Adeline si bien que je décidai de l'écarter de l'affaire. Je ne lui avait rien dit jusqu'à ces deux derniers semaines concernant le sort qu'était réservé à ses parents et à la fraterie. De plus, ce n'était pas moi qui m'occupait de cette affaire, car ce n'était pas dans mon secteur.
Durant ce temps de l'enquête, Adeline montrait des signes d'anxiété et d'angoisses...Coté qu'elle cachait pour la plupart des gens que l'on croisait, pour eux, elle était une femme forte et déterminée. Pour moi, elle était une jeune fille meurtrie par son passé, détruit à jamais par sa famille.
La nuit, elle faisait souvent des cauchemars si bien que parfois j'étais obligé et bien malgré moi, de venir la réconforter comme on réconforte un enfant. Il lui arrivait parfois de ne pas parler pendant des jours et des jours.


"- Je veux m'appeler comme vous.
- Pardon ?
- Je veux m'appeler Al'Lyam Redeye."
Je ne pouvais pas lui refuser. C'est ainsi qu'est née Al'Lyam Redeye et que Adeline Lunemon est morte.

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Note 3 : Lettre à Al'.

Ma chère Al',

Je t'écris cette lettre car ma fin est proche je le sens. Je n'ai plus la force de faire quoi que ce soit, tu l'as bien vu.
Aujourd'hui, c'est ton anniversaire, tu vas avoir 19 ans. Je t'ai appris les bases principales d'un policier, je t'ai appris ce que moi j'avais acquis avec l'expérience. Utilise le à bon escient.

Je sais que tu n'aimes pas trop lire de longues lignes mais je souhaitais te dire à quel point tu m'as comblé pendant ses deux ans passés. Tu as rempli le vide que j'avais depuis la mort de ma chère épouse.

J'aurai tant aimé pouvoir être à tes cotés ces années suivantes, mais ma maladie me tue, de jours en jours. Je te fatigue. Tu t'occupes trop de moi. Je ne peux pas te faire porter un autre fardeau. Tu en portes déjà assez sur toi. De plus, les médecins ont été formelle, ils ne peuvent plus rien pour moi.

Al', mon enfant, je ne peux te laisser seul, c'est pourquoi je te demande, dans ma dernière volonté de contacter le Dr Edmond Lockwear. C'est un ami. Il saura t'aider pour tes angoisses, tes cauchemars. Je pensais t'en parler, mais je n'ai jamais trouvé le temps. Je lui ai aussi envoyé une lettre pour qu'il vienne. Je sais ce que tu penses, mais je te connais bien et je sais que pour l'instant tu as besoin d'aides.

Tu as fait de moi ton père et j'en suis tellement fier. Je suis tellement heureux que tu prennes mon nom.
Al'Lyam Redeye, prends bien soin de toi et sache que je t'aime comme n'importe quel père qui aimerait son enfant. Je regrette seulement que mon temps de vie s'abrège si vite.

Alban Redeye, ton père adoptif.



Peu de temps après avoir écrit cette lettre, l'inspecteur Alban Redeye mourut suite à une overdose volontaire de morphine , alors qu'il était atteint d'une maladie incurable et encore inconnu à cette époque.

Al'Lyam décida de respecter les dernières volontés de son père adoptif et accepta de rencontrer le Dr Edmond Lockwear.

[Dark Hal]

Al'Lyam Redeye :


Dr Edmond Lockwear :


Inspecteur-Chef Alban Redeye :


Parker Liam :


Je suis à fond dedans

[Dark Hal]

CHAPITRE 3 : DR EDMOND LOCKWEAR

DIre qu'il n'était personne pour moi serait un mensonge.Il m'avait beaucoup aidé. Je me souviendrai toujours de son bureau remplie de dessin tellement fantastique...monde que j'avais abandonné il y a si longtemps. Il m'a appris à me connaître, à accepter ce passé. Les morts ne reviendront plus.

Mon but : le retrouver. Je veux le retrouver, car il a disparu. J'ignore où il a pu aller, j'ignore ce qu'il lui est arrivé. Je veux le retrouver, qu'importe les moyens, qu'importe les sacrifices, même si je dois affronter les pires dangers, même si je dois me confronter à un autre monde, même si c'est immoral, même si je dois me battre contre Dieu lui-même si jamais il existe, même si je dois mourir...