Redeye, croyant à tort être suivie de Temari, tu arrives à la sortie du musée, peu après que le regard pressé de la femme s'apprêtant à fermer derrière toi et Temari penses-tu t'invite encore plus fortement à décamper.
Devant toi, pendant que tu ajustes ton col, tu aperçois Elisabeth un peu plus bas à mi marche presser le pas tout en hêlant le détective Farell.
Ce dernier ne semble pas l'entendre, tant la pluie tombe fortement contre le marbre des marches du grand escalier et tant le tonerre résonne dans l'air. Il presse lui aussi le pas vers sa voiture, à environ trente pas de Miss Thorn. Il ouvre la portière côté conducteur et entre dans le véhicule, allumant presqu'en même temps les phares.
Elisabeth, visiblement, la pluie empêche le policier de t'entendre quand tu le hêles, tout en le faisant presser le pas. Tu te trouves à vingt pas de sa voiture quand ses phares s'allument et de la fumée s'échappent de l'arrière du véhicule.
Peut-être, à moins que tu ne sois en talons trop haut pour courir, qu'en réalisant le sprint de ta vie, tu parviendras à le ratrapper avant qu'il ne prenne trop de vitesse, mais tu ne peux t'empêcher de penser qu'une autre possibilité est que tu glisses sur une des marches et t'étales tout ton long dans la pluie et la boue, avec les conséquences désagréables qui s'en suivraient.
Que fais-tu ?
Quant à toi, Temari, ta décision revient à abandonner ta nouvelle équipière sans avoir planifié et organisé de vous revoir avant cela - ce que nécessiterait pourtant votre enquête commune en toute logique - et ne pas prendre la porte comme la guichetière t'y invite, mais à prendre rapidement la direction opposée vers l'intérieur du musée. Tu ranges soigneusement ton équipement optique tout en pensant à ce qui t'attends ensuite.
De là où tu es, il te faudra tu le sais longer la longueur de la bibliothèque côté nord, puis, si la petite porte est encore ouverte, traverser une courte cour-jardin menant au bâtiment de l'école à droite de l'aile de la bibliothèque, avec un certain risque que tu trouves porte close étant donné l'heure. Sans compter que vu combien la femme devant toi semble pressée de fermer, elle ne risque pas d'apprécier et de te laisser te promener dans le musée sans a permission.
Un bon morceau de conscience te soulignes enfin tout de même que ce que tu vas tenter est un délit, qui peut te mener en prison, surtout en ce moment.
Le fais-tu quand même ou changes-tu tes plans ?
Tu vois la détective Redeye disparaître de l'huis de sortie du musée, et le regard de la guichetière se retourner fermement vers ta position. Elle te lances en hurlant à moitié :
Alors ? J'attends ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Vous avez une idée de l'heure qu'il est ? Veuillez sortir immédiatement si vous ne voulez pas que je fasse un rapport à mes supérieurs ! Vous avez récupéré vos affaires, alors vous n'avez plus rien à faire ici. Allons.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.