JDR - Cthulhu - Partie commune (Abandonnée)

[itikar]

Il se contente d'ajouter, en s'adressant à Elisabeth :

Mademoiselle, que faites-vous là encore à une telle heure ? N'avez-vous pas eu vent de disparitions ? Ne craignez-vous pas que cela vous arrive à votre tour ?

On arrive au vif de l'exercice là. Les joueurs dont les personnages sont présents peuvent librement dialoguer dans ce topic avec les autres personnages présents, qu'ils soient contrôllés par des joueurs ou le gardien. Respectez tout de même le rythme logique des événements. Par exemple ne parlez pas deux fois au même personnage sans attendre sa réponse à la première harangue ... L'idée est de simuler une conversation "sur table". Pensez comme je le fais ici à mettre en italique vos "hors jeu" - lorsque vous me posez des questions ou me donnez des infos en tant que joueur(euse), entre autres - , et entre quotes ce que dit votre personnage, et en normal vos descriptions - celles de vos actions ou avant un dialogue à qui vous adressez la parole par exemple -

[Wytélia]

J'écoute à peine l'individu, je ne suis pas méprisante mais j'ai horreur que l'on me fasse des reproches, qui plus est je le sais déjà qu'il est tard, je m'en suis juste rendue compte que bien après les autres, et puis mes recherches sont d'une importance capitale pour moi et la communauté astronome.

Je me tourne vers Temari dans l'attente d'une réponse avec un regard interrogatif sur le fait qu'elle et LUI soient en pleine nuit dans les couloirs.

[itikar]

Soudain, l'homme se retourne brusquement.

Elisabeth, tu vois qu'arrive dans son dos une jeune femme que tu ne connais pas, et qui doit avoir la vingtaine environ.Résultat, l'homme ne te prête pas plus d'attention que cela pour le moment, loin de l'attitude qu'il avait cinq secondes pus tôt.

Temari, je te laisse répondre à l'attitude d'Elisabeth plus haut comme tu le souhaites.C'est le moment d'incarner ton personnage et de mettre en évidence pour les autres joueurs son caractère (un peu comme a fait Wytelia mais pas forcément de la même façon bien sûr).

Redeye, tu vois que le détective Paul Farell se retourne et te regarde, l'air sévère. En même temps, tu constates que le guichet sur ta gauche a son store abaissé, bien que tu entendes du bruit derrière.

Un nouvel éclair frappe dehors pas très loin, illuminant l'espace d'un instant le théâtre de votre rencontre tous les 4.

Vous pouvez réagir à tout ça, parler ou déclarer tout type d'action que vous le souhaitez, tous les trois.

Juste pour info, Temari et Elisbeth, vous ne pouvez pas voir l'expression du visage de Paul Farell puisqu'il s'est retourné et te fait face.

Pour le moment, il se contente de gronder, comme s'il allait crier.

[Dark Hal]

Je m'avance tout en ignorant la plausible colère de ce monsieur. Et je balance : "- Vraiment navrée de vous avoir fait attendre, je sais que je suis en retard, mais j'avais une urgence à régler...Qui sont donc ces gentes dames ?" Je m'approche vers ces dernières.

[itikar]

[Aeriale]

Arrivée sur les lieux, je reconnais Elisabeth, cliente avec qui j'avais sympathisé dans la boutique photo du centre ville où je travaille. Après quelques secondes d'hésitations je dis calmement :

Bonsoir, le monde est décidément petit, je ne m'attendais pas à vous rencontrer à l'université à cette heure-là. Mais j'imagine que vous devez vous poser la même question me concernant. Ma presence tardive ici est malheureusement liée à la disparition d'une jeune étudiante de cet établissement que j'attendais pour une séance de photographie.

En entendant l'orage éclater, je me tourne vers la fenêtre de la bibliothèque. La nuit étant déjà bien installée, j'espère intérieurement ne pas me retrouver coincée trop longtemps à cause de l'orage qui empire. C'est à ce moment que j'aperçois une quatrième personne arriver vers nous.

[itikar]

L'homme se tourne vers l'arrivante tout en désignant de sa main la jeune fille à sa gauche faisant face à celle qui vient de sortir de la grande salle bilbiothèque, et lui dit :

Une urgence ? Moui, on règlera ça ultérieurement. Miss Redeye, je vous présente votre nouvelle partenaire, Miss Chansarel. Elle est photographe et a accepté de nous aider dans l'enquête dont je suis en charge. Elle semble visiblement connaître la jeune femme ici présente. Fort bien. Si tout le monde connaît tout le monde ici, nous retrouverons bientôt l'origine de ces disparitions, à n'en point douter !

Miss comment ?

, ajoute-il en se tournant vers Elisabeth.

[itikar]

Continuez à jouer vos personnages dans l'ordre logique de ce dialogue et de cette scène, et également j'aimerais si possible que vous écriviez un petit paragraphe sur votre apparence, comment vous êtes habillée ... afin que chacune d'entre vous visualise bien à quoi chacun ressemble. Je vous donne un exemple

L'homme qui est avec vous ce soir a un visage carré et soucieux, aux traits fatigués, probablement par du surmenage. Impeccablement coiffé la raie de côté, il est brun et aux cheveux courts et plaqués. Ses oreilles sont assez larges, et semblent être à l'écoute de tout ce qu'il se passe. Son nez est un peu écrasé, ce qui nuit à la beauté de son visage. Ses yeux sont assez renfoncés, dénotant un caractère concentré, tout comme son front solaire. Manifestement très soucieux de son apparence, il porte un costume noir impeccablement arrangé et complètement boutonné, ainsi qu'une cravate bleue, nouée à la perfection. Sous le costume une belle chemise bleue clair est plaqué à sa poitrine, mis à part une large bosse du côté du coeur. Ses gestes sont précis et adroits. Seule manifeste excentricité affichée par ce personnage, il porte un chapeau de comboy bleue marine à sa main gauche, qu'il passe régulièrement dans l'autre main en fonction des besoins. Sa voix a un timbre aimable mais contrôlé. Il ne ressemble ni à un étudiant, ni à un portier, peut-être d'avantage à un agent de la sécurité. Ou un policier.

[Wytélia]

Voir une tête connue avec qui j'ai sympathisé me rassure, au moins il y a peu de chance que le couple me dénonce ou ne me cherche querelle, et d'après ce que j'ai compris de son compagnon, il ne me soupçonne absolument pas d'être responsable des disparitions, peut être parce que j'ai l'air inoffensive ou bien parce que je suis simplement une femme. Quoiqu'il en soit je sais maintenant ce qu'ils recherchent. Mon ventre me fait de nouveau savoir que j'ai faim, aussi je compte prendre congés d'eux quand l'orage éclate, ce qui me fige, de plus je suis surprise par l'arrivée d'une quatrième personne, une nouvelle venue apparemment plus jeune que moi. Je réajuste mes lunettes tout en essayant de persuader mon coeur de ne pas jaillir de ma poitrine.

-Eh bien, ça devient un vrai hall de gare ici.

Petite remarque cynique pour cacher ma surprise face aux flashes lumineux de l'orage. Le compagnon de Temari présente la nouvelle venue, apparemment une associée à elle et a prit Temari comme autre associée, ils enquêtent sur la disparition de la jeune étudiante disparue récemment. C'était bien noble de leur part. Il se tourne vers moi et me demande mon nom, de plus Miss Charsarel me qualifie de gente dame, mon égo étant flatté, je me tourne vers elle en réajustant mes lunettes.

-Thorn, Elisabeth Thorn, mes amis m'appellent Lizzie.

Mes longs cheveux roux, flagrante preuve de mon origine irlandaise, sont comme d'habitude noués en queue de cheval, mes yeux noisette sont derrière des lunettes arrondies, me permettant une bonne visibilité. Je porte une jupe marron descendant jusqu'à mes genoux, c'est bien moins encombrant qu'une robe. Je porte également une chemise blanche à longues manches par-dessous une veste rouge confortable, avec un ruban rouge noué autour de mon cou, des bas noirs pour couvrir mes jambes et des chaussures brunes classiques, l'ensemble fait plus lycéenne que chercheuse mais je suis à l'aise dedans et je m'y sent plus libre de mes mouvements et la mode ne m'a jamais intéressée. Autour de mon bras est enroulé mon imperméable noir et ma sacoche brune a mon autre main contenant mes affaires.

-Et vous, monsieur ?

[Aeriale]

La situation ne semblant pas alarmante dans l'immédiat, je me détends un peu sans pour autant arriver à encaisser tous les événements de cette journée. Ce qui aurait dû être une agréable séance photo artistique avait viré au mauvais rêve. De plus, l'orage qui gronde de plus en plus et le froid qui semble à présent traverser les murs ne sont pas pour arranger la situation. Comme pour m'en protéger, je resserre autour de moi l'immense châle foulard noir à frange qui me recouvre presque entièrement et que j'aime porter au quotidien. A première vue, personne ne se douterait de mon métier de photographe, mon appareil photo étant la plupart du temps camouflé sous ce châle quand je ne m'en sers pas.

En croisant le regard d'Elisabeth, j'ai le sentiment que sa journée a dû lui paraître toute aussi longue et éprouvante que la mienne et qu'elle doit se sentir importunée par tant d'agitation, ce que je comprends parfaitement. Le reflet que j'observe dans la vitre de la fenêtre me renvoie ma mine sombre et exténuée, et je remarque que mes cheveux ont été joyeusement emmêlés de toute leur longueur par l'association du vent et de la pluie. La fatigue m'embrouille de plus en plus l'esprit mais j'arrive tout de même à comprendre dans les grandes lignes les paroles de Paul Farell qui me présente la jeune nouvelle arrivante comme ma future associée. Je me tourne alors vers elle.

C'est un honneur de vous rencontrer, alors vous enquêtez sur la disparition de Ruth Hall vous aussi ? J'espère vous être utile dans la mesure de mes moyens pour vous aider dans cette affaire, je suis prête à suivre vos directives.

[Dark Hal]

"- C'est un honneur de même, Miss Chansarel , répondis-je uniquement en l'observant attentivement.

Je ne peux m'empêcher d'ouvrir le col de mon imperméable noir trempé. Je refusais de m'habiller comme une "dame" raison pour laquelle, je prenais un style vestimentaire légèrement masculin, mais avec une touche féminine pour pas qu'on me prenne pour un jeune garçon de 16 ans, car mes cheveux noirs étaient courtes et des mèches sauvages tombaient en désordre sur mon front et mes tempes.

"- J'ai vraiment hâte de travailler avec vous, ajoutai-je sans préciser si je disais "vous" à la petite assemblée ou bien uniquement à ma nouvelle partenaire.

[itikar]

L'homme dit avec un ton plutôt aimable et un sourire sympathique :

Je suis le détective Paul Farell de la police de Boston, Miss Thorn. Connaissez-vous la personne dont on nous a signalé la disparition ce matin, Miss Ruth Hall ?

Se tournant vers Temari :

Pourriez-vous montrer à votre amie et à mon assistante la photographie que vous avez reçu, je vous prie ?

[Aeriale]

Je m'exécute immédiatement en sortant du fin fond de ma sacoche la photographie de Ruth Hall.

Voici sa photo, accompagnée de la lettre concernant le rendez-vous que nous avions convenu ce soir, cela pourrait peut-être nous être utile. C'est un peu froissé et humide mais le tout reste visible.

Miss Chansarel, Anthony m'a fait savoir qu'il n'aura pas le temps de venir mardi en huit comme prévu pour photographier mes travaux. Il m'a fait savoir que vous étiez disponible. Je pense qu'il vous en a parlé de vive voix aussi. J'espère que vous pourrez venir, à dix-neuf heures pêtantes ce soir là ! J'ai vraiment besoin de vous et saurais vous dédommager votre déplacement ! Merci par avance. Votre dévouée, Ruth Hall, étudiante en première année au MFA à Boston."


Photographie accompagnant le mot.

[Wytélia]

Ce monsieur Paul Farell est donc un détective de la police, je vois. Je jette un oeil à la photo. Comme tout le monde j'ai entendue parlé des disparitions, hors on me dit que cette jeune fille qui avait rendez-vous avec Temari pour une séance de photo de ses travaux, et d'après sa lettre excitée par cette perspective, je ne l'ai jamais rencontrée personnellement, elle étudiait les beaux-arts, une discipline qui ne me touchait ni en tant que chercheuse ni en tant que professeur stagiaire de quelque manière que ce soit alors forcément, je ne peux pas les aider à en savoir plus.

-Désolée mais je ne la connais ni de nom ni de vue. Depuis ce matin dites-vous ? Et le rendez-vous était hier soir si je comprends bien ? Et elle n'y était pas ?

[Dark Hal]

Je levai les yeux au ciel devant la réplique d'Elisabeth.

"- Evidemment que non, elle n'y était pas, répondit-je, sinon pourquoi on nous aurait fait venir pour sa disparition qui a été signalé que ce matin même...Nous n'avons que ça comme indice ? Pas d'autres détails ?"

[itikar]

Hem, mon ... assistante avait rendez-vous ce soir avec Ruth Hall, qu'elle ne connaissait pas. Tout comme vous, Miss thorn. Quant à Miss redeye, elle est ici pour être mes yeux et mes oreilles. C'est une hem habituée des méthodes policières. Je vous devine sceptique devant son jeune âge, mesdemoiselles ?

Il démarre alors une longue tirade qu'il destine visiblement à chacune de vous trois, qu'il regarde alternativement amusé et enjoué, avec de belles emphases dans les gestes qu'il use pour mimer chaque portion de la scène qu'il vous décrit :

Il y a une semaine, j'étais mandé pour hem organiser la planque d'une demi douzaine de mes hem hommes à chaque endroit stratégique du gala que Mister Forbes donna pour les fiancailles de sa fille cadette, Emery. J'avais une taupe en second barman, une taupe au banjo - eh oui, nous avons des mélomanes même à la police dans cet état ! - une taupe parmi les serveurs, une taupe parmi les gardiens de la sécurité, mon inspecteur à l'accueil, et même un homme à moi infiltré parmi les convives. Mister Forbes avait doté sa fille d'un collier porteur d'un diamant véritable de quatre-vingt dix carats, et nous avons reçu deux jours avant au QG une lettre anonyme, dont nous n'avons pas réussi à déterminer l'auteur, avertissant que le diamant allait être volé et remplacé par de la verroterie au nez et à la barbe de la police !
Vous conviendrez qu'il était logique que j'en fasse une affaire personnelle. Hem hélas je dois dire qu'on avait pas pensé à mettre un de nos hommes près du magicien. Personne ne s'est méfié lorsque ce soit-disant distingué prestidigitateur qui se présentait comme se nommant Harry Houdini je crois, a invité la fille Forbes à lui servir de cobaye pour un tour tout nouveau de son invention disait-il, "la malle des indes" qu'il l'appelle, je crois.
Alors que toute l'assemblée se mit à applaudir à bâton rompre à la fin du tour, qui voyait Miss Forbes réapparaître, toujours parée de son magnifique et dispendieux collier, une jeune femme a soudain quitté le cercle de danseurs - que le rythme de banjo faisait batifoler vous pensez bien ! - pour fondre sur le supposé magicien et le bousculer violemment. Dans sa chutte, le charlatan fit tomber ... le collier avec le vrai damant, bien sûr !
Alors, forcément, j'imagine que vous n'avez plus du tout envie de mettre les compétences de Miss Redeye en doute ! Rarement vu détective plus douée de ce côté du Mississipi ! Je vous le dis, et croyez-moi j'ai l'oeil, nous avons là un fameux limier, et je dirais même un fameux double atout dans notre manche, Mesdemoiselles ! Je vous laisse donc entre de bonnes mains !

Il s'adresse alors d'un air décidé vers l'objet de ses louanges appuyées :

Miss Redeye, n'oubliez pas, je veux votre rapport sur mon bureau dès que vous aurez du nouveau. Je préviendrais demain matin Mister Forbes que je vous ai personnellement chargé de conduire cette affaire. Il est bien entendu comme vous le savez certainement - quelle amusante coïncidence ce serait si les faits n'étaient à ce point tragiques bien sûr ? - le directeur de l'école du MFA de Boston. Nulle doute que savoir la protectrice de l'honneur de sa fille aller au front avec ses amies pour sauver le prestige de son distingué établissement le rassure, n'est-ce pas ? Quant à moi, une sombre affaire de hem ... montre à gousset m'attend de pied ferme maintenant.

Il a fait cette dernière tirade accompagné d'une oeillade clignée à ton intention, Redeye.

Puis, vous laissant encore interdites devant ces dernières révélations, il enfonce bruquement son Stetson sur le crâne et prend congé de vous trois vers la sortie du musée sans même vous saluer.

[Dark Hal]

Non mais voyez-vous ça...était-il obligé de raconter cette histoire ? Non pas que je me sentais géné, mais je ne souhaitais en aucun cas que je me resouvienne de ce jour-là car j'avais perdu dans la petite bagarre mon briquet argenté...

"- N'importe qui d'une intelligence normale aurait remarqué la supercherie, lançai-je lorsqu'il fut parti, n'importe qui d'ailleurs aurait pu vouloir ce collier en diamant..."

Je me tournai vers les deux jeunes dames.

"- Eh bien, nous voilà donc entre femmes. Je suis toute ouïe par quoi on commence ?"

[Wytélia]

-Par mon départ, tout cela m'a l'air bien beau mais il est temps pour moi de rentrer, je dois me lever tôt demain pour mes recherches.

Le ciel promet d'être obstrué pour un bon moment, passer la nuit à l'observer de chez moi avec mon télescope serait inutile, je rentre, je mange, je prends un bon bain chaud et au lit. J'espère que je trouverai une piste sur mes recherches demain, c'est très important. Je vais pour partir dans le couloir vers la sortie.

[Aeriale]

Décontenancée par l'attitude grandiloquente de Paul Farell qui me laisse un long moment perplexe, je tente tant bien que mal de faire le point et me reconcentrer sur la situation. Je suis maintenant intimement convaincue que Miss Redeye est une personne de confiance qui a certainement beaucoup de choses à m'apprendre et je me sens quelque peu génée de ne pouvoir apporter plus d'eau au moulin de cette enquête qu'une simple lettre accompagnée d'une photographie. C'est à ce moment-là qu'Elisabeth nous informe de son départ.

Eh bien bonne soirée alors Elisabeth, soyez prudente en rentrant chez vous, lui dis-je en l'observant disparaître dans le couloir.

[itikar]

-Par mon départ, tout cela m'a l'air bien beau mais il est temps pour moi de rentrer, je dois me lever tôt demain pour mes recherches.

Le ciel promet d'être obstrué pour un bon moment, passer la nuit à l'observer de chez moi avec mon télescope serait inutile, je rentre, je mange, je prends un bon bain chaud et au lit. J'espère que je trouverai une piste sur mes recherches demain, c'est très important. Je vais pour partir dans le couloir vers la sortie.

Hors jeu :

Marrant, de lire ça, ça me fait penser à une possible variation du Seigneur des Anneaux livre 1 :

Gandalf : Frodon, c'est le moment de partir! L'Ennemi est aux portes de la comté ! Dépêchez-vous !

Frodon : Dites donc, grand père, vous croyez vraiment que je vais quitter le confort douillet de mon trou de hobbit pour vos beaux yeux ? Foutez-moi le camp et n'oubliez pas de remettre le paillasson devant ma porte en partant, merci.

[itikar]

Au moment où Elisabeth sorti du MFA, vous entendez une voix féminine lui dire :

Au revoir, madame.

Un éclair tonne dehors, illuminant les lieux et vous empêchant d'entendre la réponse, s'il y en avait une, de la jeune femme.

Elisabeth, tu arrives dehors en haut des marches de l'escalier extérieur, emboîtant d'une dizaine de pas le policier qui marche d'un pas rapide mais assuré sous la pluie, et ne fait pas du tout attention à toi et se dirige vers une berline garée peu loin sur la petite place circulaire.
Que fais-tu ensuite ?

Redeye et Temari, La voix de la guichetière attendant visiblement que vous sortiez pour fermer la porte, vous hèle alors :

Mesdemoiselles, allons, il est l'heure. Le musée ferme.Dépêchons.

Comme pour ponctuer sa phrase, elle fait tinter en les secouant comme des clochettes une ribambelle de grosses clés s'entrechoquant alors les unes les autres.
Elle a fini sa journée et est manifestement pressée de rentrer.

Que faites-vous ?

[Dark Hal]

Je me tourne vers Temari.

"- Nous ferions mieux de partir, il est vrai. De plus, ce n'est pas le meilleur endroit pour que l'on parle de tous ça. Êtes vous du même avis, Miss Chansarel ?"

Je préfère ne pas attendre sa réponse et me dirige droit vers la sortie, chemin qu'avait pris Elisabeth quelques secondes avant nous. En entendant le tonnerre, je remets le col de mon caban...la nuit risque d'être longue.

[Aeriale]

Oui j'arrive dans deux minutes, le temps de protéger mon appareil photo.

A peine ai-je le temps de prononcer ces paroles que Miss Redeye est déjà loin. En entendant la guichetière s'impatienter au loin, j'accélère le rythme sans pour autant négliger de vérifier le bon rangement de mes objectifs qui m'ont coûté un mois de salaire et auxquels je tiens comme à la prunelle de mes yeux. Une fois prête, je m'avance dans le couloir. Une idée me vient : et si j'allais voir du côté de la salle d'étude d'Art des premières années, certainement l'un des derniers lieux fréquentés par Ruth Hall avant sa disparition ? Peut-être pourrais-je y trouver des indices même si je me doute que Paul Farell est déjà passé par là et que la porte est peut-être fermée à clefs. Mais qui ne tente rien n'a rien... je me ferais engueuler plus tard.

Plutôt que de prendre le chemin de la sortie, je cours dans le couloir opposé en direction de la salle des premières années.

[Wytélia]

-Appelez-moi Lizzie.

C'est ce que je lance à Temari avant de partir, j'hoche poliment la tête à la guichetière, ais-je l'air si mûre pour que l'on me dise "madame" au lieu de "mademoiselle" ? En tout cas le mariage n'est pas pour tout de suite pour moi. Je rabat la capuche de mon imperméable et je sors dehors. Je vois le détective de tout à l'heure se hâter vers sa voiture. Je le hèle en agitant le bras tout en marchant vite vers lui pour le rattraper.

(Honnêtement, j'ai cru que quelqu'un m'aurait retenu ou bien qu'il se serait passé quelque chose si j'essayais de partir XD)

[itikar]

Redeye, croyant à tort être suivie de Temari, tu arrives à la sortie du musée, peu après que le regard pressé de la femme s'apprêtant à fermer derrière toi et Temari penses-tu t'invite encore plus fortement à décamper.

Devant toi, pendant que tu ajustes ton col, tu aperçois Elisabeth un peu plus bas à mi marche presser le pas tout en hêlant le détective Farell.

Ce dernier ne semble pas l'entendre, tant la pluie tombe fortement contre le marbre des marches du grand escalier et tant le tonerre résonne dans l'air. Il presse lui aussi le pas vers sa voiture, à environ trente pas de Miss Thorn. Il ouvre la portière côté conducteur et entre dans le véhicule, allumant presqu'en même temps les phares.

Elisabeth, visiblement, la pluie empêche le policier de t'entendre quand tu le hêles, tout en le faisant presser le pas. Tu te trouves à vingt pas de sa voiture quand ses phares s'allument et de la fumée s'échappent de l'arrière du véhicule.

Peut-être, à moins que tu ne sois en talons trop haut pour courir, qu'en réalisant le sprint de ta vie, tu parviendras à le ratrapper avant qu'il ne prenne trop de vitesse, mais tu ne peux t'empêcher de penser qu'une autre possibilité est que tu glisses sur une des marches et t'étales tout ton long dans la pluie et la boue, avec les conséquences désagréables qui s'en suivraient.

Que fais-tu ?

Quant à toi, Temari, ta décision revient à abandonner ta nouvelle équipière sans avoir planifié et organisé de vous revoir avant cela - ce que nécessiterait pourtant votre enquête commune en toute logique - et ne pas prendre la porte comme la guichetière t'y invite, mais à prendre rapidement la direction opposée vers l'intérieur du musée. Tu ranges soigneusement ton équipement optique tout en pensant à ce qui t'attends ensuite.
De là où tu es, il te faudra tu le sais longer la longueur de la bibliothèque côté nord, puis, si la petite porte est encore ouverte, traverser une courte cour-jardin menant au bâtiment de l'école à droite de l'aile de la bibliothèque, avec un certain risque que tu trouves porte close étant donné l'heure. Sans compter que vu combien la femme devant toi semble pressée de fermer, elle ne risque pas d'apprécier et de te laisser te promener dans le musée sans a permission.
Un bon morceau de conscience te soulignes enfin tout de même que ce que tu vas tenter est un délit, qui peut te mener en prison, surtout en ce moment.

Le fais-tu quand même ou changes-tu tes plans ?

Tu vois la détective Redeye disparaître de l'huis de sortie du musée, et le regard de la guichetière se retourner fermement vers ta position. Elle te lances en hurlant à moitié :

Alors ? J'attends ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Vous avez une idée de l'heure qu'il est ? Veuillez sortir immédiatement si vous ne voulez pas que je fasse un rapport à mes supérieurs ! Vous avez récupéré vos affaires, alors vous n'avez plus rien à faire ici. Allons.

[Aeriale]

Arrivée devant le croisement de couloirs, la voix stridente de la guichetière du MFA achève de m'exploser les tympans. Pensant que son attention serait tournée vers Elisabeth et Redeye, je suis surprise de me faire repérer aussi vite avant même d'avoir pu atteindre le deuxième couloir.

Bon, il semble que je n'ai plus trop le choix, me dis-je en soupirant. Me voilà déjà en train de prendre des iniatiatives loufoques alors que l'enquête ne fait que commencer. Tout ceci me rappelle la remarque déplaisante d'un professeur dans ce même établissement quelques années plus tôt, disant qu'il serait plus facile de m'enseigner les hiéroglyphes que le travail d'équipe. Hum...

Je m'adresse à la guichetière :

Excusez-moi, j'ai cru que j'avais oublié quelque chose, mais en fait, non.

Ceci étant fait, je me dirige en direction de la sortie pour rejoindre Redeye.

[Wytélia]

Je suis en chaussures brunes normales, je m'aperçoit combien il pleut fort, et que le sol est glissant par la pluie, je fais demi-tour pour m'abriter devant l'entrée du musée en grelottant, en fait je voulais lui demander un renseignement, avec cet orage j'ai peur que le tramway soit immobilisé, il me reste le bus ou éventuellement un taxi. Je rejoint donc Redeye.

[Dark Hal]

Je me retrouve alors avec ces deux dames qui me rejoignent. Je me demandais bien franchement à quoi ça avait servi tout à l'heure que l'on se soit séparé pour quelques fractions de secondes. Décidément, je ne comprendrai jamais la véritable gente féminine.

"- Eh bien, je vois que vous n'êtes pas prêtes à rentrer chez vous, je propose qu'au lieu d'atteindre demain pour commencer nos recherches d'informations, nous débutons ce soir-même, dis-je à leur adresse, qu'en pensez vous ? Par contre, je ne fréquente pas assez les milieux universitaires pour vous dire où commencer à chercher..."

Oui, car tout d'abord, il était mieux de trouver des informations directement dans les lieux de fréquentations de Ruth Hall.

[Wytélia]

(J'ai rien compris, tu joues un garçon ou une fille ? Et c'est quoi qui est fermé ? Le musée ou tous les locaux de l'université ?)

[Dark Hal]

( Hs: je joue une femme, quant au locaux...j'en sais rien quand je parlais des lieux de fréquentations, je pensais au restaurants ou aux bars....D'ailleurs, j'ai pas dit qu'il y avait des trucs fermés ? )