Le Jour des Morts-Vivants 2 : Contagium est un film américain sorti le 18 octobre 2005 aux Etats-Unis. Ce film est considéré comme faisant partie du même univers que les films Zombie et Le Jour des Morts-Vivants réalisés par George A. Romero. Mais bien que s'appelant Le Jour des Morts-Vivants 2, il ne s'agit pas d'une suite au Jour des Morts-Vivants, mais d'une préquelle à celui-ci, l'histoire racontant en fait les origines de l'épidémie qui a transformé les humains en zombies. Le film est également la suite de Zombie, rendant de ce fait son intrigue totalement incohérente, l'épidémie ayant déjà été à son apogée dans ce film de Romero. De plus, Romero n'a jamais indiqué que Zombie et Le Jour des Morts-Vivants se déroulent dans le même univers. Vous n'avez rien compris ? Ce n'est pas grave, ce film est de toute façon complètement à chier, et à part moi, personne ne le regardera de toute façon.
Alors que le docteur Donvin et quelques patients du Romero Memorial Hospital sont en train de nettoyer un ravin, ils découvrent une étrange boite contenant un objet irradiant. Après l'avoir ouvert, la contamination est immédiate, et les symptômes spectaculaires : perte de lambeaux de peau, apparitions de furoncles, sécrétion d'une substance noirâtre et visqueuse, dilatation des pupilles... Ils sont contaminés par un étrange virus, qui les transforme en zombies tout en restant humain et les amène à dévorer de la chair humaine. L'armée est chargée de contenir l'épidémie, et trois petits points de suspension...
Batman ? Catwoman ? Non, un maquillage de zombie de film fauché sans aucun budget.
Film résolument progressiste puisque réalisé par un homme, James Glenn Dudelson, et une femme, Ana Clavell, également responsable du scénario, le film a pour seul originalité d'inscrire le cadre de l'action dans un hôpital psychiâtrique et de reléguer l'apparition des morts-vivants dans le tout dernier acte du film pour se consacrer avant tout aux prémices de l'épidémie et au développement des personnages. Une bonne intention rapidemment balayée par la faiblesse de l'ensemble, mais ce n'était finalement rien comparé au naufrage auquel ce film se confrontera lorsque les soi-disant zombies apparaîtront : il s'agit en fait d'êtres humains lambdas, considérés comme cliniquement morts mais continuant à parler, à penser. Une fausse bonne idée puisqu'au final ce film n'aura plus rien à voir avec la saga dans laquelle il se revendique s'inscrire. A voir pour ceux qui ont envie de voir un mix improbable entre Vol au-dessus d'un Nid de Coucou et L'Armée des Morts, les autres vous avez perdu deux minutes de votre vie à lire ce topic.
Les ravages de la drogue.
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