Les Prédateurs (de Tony Scott)

[Somewhere]

Les Prédateurs est un film britannique sorti le 29 avril 1983 aux Etats-Unis et le 13 juillet 1983 en France. Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de l'écrivain américain Whitley Strieber, qui raconte l'histoire de Miriam Blaylock, une belle et riche vampire, âgée de plusieurs millénaires qui parcours le monde pour se cacher et qui, tous les 300 ans, choisit des amants humains et les transforme en vampires.

Miriam est une femme-vampire née en Egypte il y a 4000 ans. Elle possède le don de l'immortalité et de la jeunesse. Elle vit désormais à New York, avec son compagnon John depuis 300 ans. Mais ce dernier est soudainement frappé d'un processus accéléré de vieillissement. Afin de tenter de le sauver, Miriam rencontre la séduisante Sarah, docteur spécialiste des mécanismes du vieillissement, mais jettera finalement son dévolu sur elle et abandonne John à son triste sort...



Le film est réalisé par Tony Scott, dont il s'agit ici du premier long-métrage. Issu du monde de la publicité, le frère cadet de Ridley Scott imprègne au film une esthétique inédite proche des clips musicaux. La présence de David Bowie, qui incarne le vampire John, apporte une touche gothique et new wave 80 aux Prédateurs.



Le casting féminin est lui composé de l'actrice française Catherine Deneuve et de l'américaine Susan Sarandon. Le film sera marquée par des séquences d'amour très esthétisées entre les deux actrices, ce qui achèvera de les rendre icôniques auprès du milieu gay et lesbien.



Présenté au Festival de Cannes en 1983, le film est un échec à sa sortie mais atteindra un statut de film culte avec les années.

Tony Scott produira de 1997 à 2000 une série intitulée Les Prédateurs, qui reprend l'intrigue du film, à savoir des vampires vivants dans notre monde contemporain et se nourrissant de sang et de sexe. David Bowie reviendra notamment en tant que narrateur sur la deuxième saison.

[SeliCat]

J'ai pas du tout aimé l'esthétique clip vidéo de ce film Mais je ne l'ai pas revu depuis un bout de temps ^^

Il est quand-même marquant des années 80 : https://www.les-ailes-immortelles.net/forum/viewforum.php?f=1193

[Somewhere]

J'ai pas du tout aimé l'esthétique clip vidéo de ce film

L'introduction est sacrément perturbante, on est limite dans le psychédélique. Après ça se calme un peu.

[Scarabéaware]

C'est encore un film de Tony Scott qu'il faudra que je vois et ma foi ça a de quoi être titillant pour la relation entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon .

[Scarabéaware]

Je suis passé par ce film hier soir et je puis dire que j’ai plutôt bien apprécié cette proposition vampirique de Tony Scott .

Le début commence effectivement comme un clip mais j’ai pas trouvé ça dérangeant et ça donne un petit côté étrange qu’il est pas mal d’avoir, d’ailleurs avec David Bowie par là qu’on voit également chanter ça a de quoi convenir . Nous avons également une bonne touche d’érotisme, touche qui a de quoi encore plus s’apprécier lors du ballet entre en Catherine Deneuve et Susans Sarandon . C’est plutôt pas mal stylisé et que nous soyons dans une atmosphère bien teintée de sombre. Après sur le plan esthétique on a encore plus marquant mais c’était plutôt bien quand à ce qu’il avait fait ici.

Avec ce film de vampire il aura un peu cassé les codes à l’époque, depuis on a plus l’habitude de voir des variantes. Ici nous avons des vampires qui ne craignent pas le soleil mais au moins ça nous fait pas des vampires qui brillent au soleil à la Twilight lol. Nous avons d’abord du bon petit duo entre Catherine Deneuve et David Bowie puis ensuite avec Susan Sarandon pour la première. Catherine Deneuve qui incarne ici Miriam est une vampire qui a connu plusieurs millénaires et durant tout ce temps elle aura eu nombres d’amants et d’amantes à qui elle a promis une vie éternelle, cependant sa proposition de vie éternelle ressemble à une véritable anarque qui a fait pas mal de victimes...Ceux qui viennent à lui appartenir finissent par connaître une terrible décrépitude, chose que nous observons avec John que campe Bowie. Sale revers que voila et qu’il se retrouve face au drame de cette sénescence .

Dans l’ensemble il y a de quoi bien goûter à l’ambiance qui s’en dégage, ça nous faisait du bon pour cette première réalisation de Tony Scott qui avait fait ses armes dans la pub auparavant, chose qui a de quoi se voir bien sur. C’est de quoi former une bonne petite expérience avec cette incursion dans de l’histoire de vampire .

Bon puis avec ça, voici également la critique bien intéressante venant de Des toiles et des poils sur ce film où il évoque par ailleurs le responsable des maquillages qui a œuvré sur Little Big Man entre autre et on peut effectivement saluer son travail sur le vieillissement .