La Chute de la maison Usher (mini série)
La chute de la Maison Usher
La Chute de la maison Usher (The Fall of the House of Usher) est une mini-série américaine en 8 épisodes créée par Mike Flanagan et diffusée à partir du 12 octobre 2023 sur Netflix.
Cette série est inspirée de la nouvelle éponyme d'Edgar Allan Poe.
Mais pas seulement ...
Synopsis :
Devant un feu, donc, dans une vieille maison qui semble abandonnée, un homme se confesse face au procureur qui essaie, depuis plusieurs décennies, de le faire tomber. Persécuté par des visions délirantes, Roderick Usher sent sa fin venir et veut livrer sa version de l’histoire. Enfants illégitimes d’une secrétaire et de son patron, Roderick et sa sœur jumelle, Madeline, ont pris le contrôle du laboratoire dirigé par leur père et gagné des millions grâce à un médicament star, le Ligodone, avant d’être brutalement rattrapés par le destin. En quelques semaines, les six enfants de Roderick, tout à la fois en concurrence de reconnaissance et d'héritage à venir et en suspicion les uns les autres pour tenter de débusquer un hypothétique mouchard auprès des autorités, sont morts dans des circonstances épouvantables. Il sait pourquoi, et s’apprête à expliquer à C. Auguste Dupin les origines de la malédiction familiale.
Distribution
Bruce Greenwood (VF : Bernard Lanneau) : Roderick Usher
Mary McDonnell (VF : Véronique Augereau) : Madeline Usher
Carla Gugino (VF : Marjorie Frantz) : Verna
Carl Lumbly (VF : Thierry Desroses) : C. Auguste Dupin
Mark Hamill (VF : Jean Barney) : Arthur Pym
Michael Trucco (VF : David Krüger) : Rufus Wilmot Griswold
T'Nia Miller : Victorine LaFourcade
Paola Núñez (VF : Ingrid Donnadieu) : Dr. Alessandra Ruiz
Henry Thomas (VF : Sylvain Agaësse) : Frederick Usher
Kyliegh Curran : Lenore Usher
Samantha Sloyan (VF : Delphine Braillon) : Tamerlane Usher
Rahul Kohli (VF : Alex Fondja) : Napoleon Usher
Kate Siegel (VF : Charlotte Correa) : Camille Usher
Sauriyan Sapkota (VF : Jean-Stan Du Pac) : Prospero Usher
Zach Gilford : Roderick Usher jeune
Willa Fitzgerald (VF : Clara Soares) : Madeline Usher jeune
Katie Parker : Annabel Lee
Malcolm Goodwin : C. Augustine Dupin jeune
Crystal Balint : Morelle Usher
Aya Furukawa : Tina
Annabeth Gish : Eliza
Épisodes
1 Sur le minuit lugubre (A Midnight Dreary) 56 minutes
2 Le masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) 61 minutes
3 L'assassinat dans la rue Morgue (Murder in the Rue Morgue) 60 minutes
4 Le chat noir (The Black Cat) 62 minutes
5 Le cœur révélateur (The Tell-Tale Heart) 61 minutes
6 Scarabée d'or (Goldbug) 58 minutes
7 Le puits et le pendule (The Pit and The Pendulum) 59 minutes
8 Le corbeau (The Raven) 76 minutes
Pitch :
Elle n'épargnera personne…
Dans cette série diabolique signée Mike Flanagan ("The Haunting of Hill House") et inspirée de l'œuvre d'Edgar Allan Poe, les redoutables jumeaux Roderick et Madeline Usher ont fait de Fortunato Pharmaceutique un empire d'abondance, de privilège et de pouvoir. Mais de sombres secrets font surface lorsque les héritiers de la dynastie Usher commencent à mourir des mains d'une mystérieuse femme surgie du passé.
Bande annonce VF :
Mon avis :
Note : 19/20
Encore un bel exemple de métagenre ...
Le fameux corbeau ... Le scarabée d'or ... Le chat noir ... Le masque de la mort rouge ... le cœur révélateur ... ou bien encore l'assassinat dans la rue Morgue ou le puits et le pendule ... L'héritage de Edgar Allan Poe a eu bien de beaux jours. Il était le Maitre spirituel d'HP Lovecraft, mais aussi de Sir Arthur Conan Doyle, et ce n'est sans doute pas un hasard qu'un des personnages de cette nouvelle série Netflix de Mike Flanagan se nome Auguste Dupin, nom de l'enquêteur inventé par Edgar Allan Poe pour sa trilogie du chevalier Auguste Dupin ayant inspiré le célèbre romancier pour son non moins célèbre détective conseil. On a d'ailleurs dans un des épisodes de la série une petite séquence d'investigation qui rappelle immanquablement l'hôte de Baker Street.
Bien sûr, le nom de la série emprunte directement celui de la nouvelle "la chute de la maison Usher".
Cette nouvelle trouve son substrat dans la maison du même nom, un manoir délabré à la façade effrayante, socle culturel de toutes les maisons hantées que nous a donné à "découvrir" la pop culture, tel le fameux Manoir d'Amityville et ses nombreuses déclinaisons ayant donné les couvertures successives des livres de règles de l'Appel de Cthulhu :
dans la série
Pas uniquement, bien sûr ...
Mais pas seulement, car Mike Flanagan a parsemé sa série de références directes ou indirectes à de nombreux autres récits, notamment les fameuses nouvelles de "Nouvelles histoires extraordinaires" dont on doit chez nous la traduction à Charles Baudelaire :
Ici, Auguste Dupin est de nos jours un procureur au barreau de New York qui rend visite à un de ses ennemis notoire ayant décidé de passer aux aveux. Roderick Usher est ni moins qu'un des hommes les plus riches du monde, et il règne grâce aux conseils de sa sœur Madeline, et ses enfants, sur une multinationale pharmaceutique ayant largué sur le monde un médicament miracle "non addictif" et "sans danger", le "ligodon"avec les moyens nécessaires pour acheter toute personne morale ou physique ayant décidé d'enquêter plus finement sur leurs affaires. Il a trois atouts et un gros point faible : son argent, un avocat calme, ténébreux et imbattable, magnifiquement campé par un Mark Hamill comme toujours impérial, un pacte avec la mort, crédibilisé avec perfection par une Carla Gugino implacable, et malheureusement une lignée d'enfants tous plus pourris et impossibles les uns et les autres.
Auguste Dupin et Roderick Usher au coin du feu
C'est finalement le fil rouge de la série : afin de réaliser un schéma diabolique contractuel classique, la Mort doit pousser chaque membre de la famille dans ses retranchements pour les amener tous dans un délai très court à passer de vie à trépas. Chaque épisode de la série va donc épouser la vie et montrer les excès de chaque victime, tous des héritiers et héritières richissimes et imbus d'eux-mêmes, et montrer les événements l'ayant poussé à la mort. Dans le désordre, mort par empalement, mort par jet d'acide, mort par agression animale, mort par chute libre, mort par hara kiri, mort subite, et on a même un mort par emmurement providentiel. Les lecteurs de Poe retrouveront immédiatement chaque référence, dans un jeu de piste à fil macabre reliant chaque décès à sa nouvelle. Mike Flanagan prouve qu'il a lu Poe, et plutôt bien.
Cette série n'est donc pas pour tous les spectateurs. Il faut avoir le cœur bien accroché, et sans doute quelque peu cynique pour bien apprécier. Cela dit, c'est évidemment du sur mesure pour quiconque apprécie l'art glaçant et morbide d'Edgar Alan Poe. Flanagan a en effet nommé à juste titre chaque épisode par le titre d'une des fameuses nouvelles au pitch encore bien connu, chacune d'entre elle ayant été adapté au moins une demi dizaine de fois au cinéma sans compter toutes les œuvres métagenrés autour qu'elles ont de près ou de loin inspirées. Mais, en apportant un énorme lot de variation pour proposer quelque chose d'entièrement nouveau dans sa substance. Mais la moelle elle reste la même, et chaque victime périra quasiment d'une manière similaire au climax de chaque nouvelle, justifiant ces titres.
Bien sûr, des poèmes de Edgar Allan Poe sont régulièrement cités, ainsi que de nombreux extraits de ses écrits. Plus d'autres de Shakespeare, et quelques autres auteurs, certains sans doute que je n'ai pas remarqué.
Mike Flanagan n'est pas un débutant dans cet exercice. Il a signé Doctor Sleep au cinéma par exemple, soit la suite de Shining. Et plusieurs séries mortifères sur Netflix dans le genre de cette chute de la Maison Usher.
Il maitrise la direction d'acteur, et parvient même à les transformer en une version sordide d'eux-mêmes. Ils sont tous excellents ici, même si Carla Gugino et Mark Hamill domine tous les autres en excellence lorsqu'ils sont présents.
Mark Hamill en Arthur Pym
Carla Gugino et Willa Fitzgerald
Les décors sont réussis eux aussi, qu'on soit dans une sorte de manoir en ruine, ou dans de somptueux palaces new-yorkais.
La musique épouse bien les moments clés, et sait se faire tranquillement oublier pendant les scènes plus classiques.
Peut-être un léger manque de rythme parfois, mais vite rattrapé par une ambiance glaciale à couper au couteau.
Les jump scare sont rares mais efficaces.
Certains effets sont révulsifs à souhait.
Et mention spéciale à la photographie, sachant user de clairs obscurs efficaces tantôt pour laisser infuser la peur tantôt pour révéler tous les aspects sombres des personnages du récit, face à leurs proies logiquement moins machiavéliques.
Bref, une belle réussite, que je conseille à tout ceux qui se sont souvent demandé pourquoi Edgar Allan Poe était l'incontournable maître de ce genre.
Et on appréciera certainement également les nombreux personnages de cette galerie rendant hommage au romancier, en témoigne le rôle principal une fois âgée qui est physiquement un avatar réussi d'Edgar Allan Poe lui-même.
Roderick Usher
Autres avis :
Les avis divergent bien sûr ... donc je vous invite à vous faire votre propre opinion
https://www.liberation.fr/culture/serie ... N6YFCJEOY/
https://www.ecranlarge.com/series/dossi ... ie-netflix
https://www.allocine.fr/series/ficheser ... 30301.html
https://www.allocine.fr/article/fichear ... 46374.html
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
Exemple de critique négative :
https://www.lesnumeriques.com/serie/la- ... /test.html
Flanagan entrelace ainsi des adaptations du Chat Noir, du Cœur révélateur, du Masque de la mort rouge et d'autres œuvres de Poe dans une histoire globale aux faux airs de Succession. Telle une méthodique autopsie de la famille Usher, la série retrace le destin d'un empire pharmaceutique familial, qui rappellera à certains les séries Painkiller et Dopesick.
Le macabre victorien, le fantastique et le romantisme de l'univers originel laissent ainsi place au bling-bling contemporain, aux intrigues de bureau, aux guerres de start-up et autres orgies d'influenceurs. On comprend le besoin de pointer les dérives de notre société moderne, mais le résultat perd inévitablement en âme. Tristesse.
Et c'est bien dommage, d'autant plus que La Chute de la maison Usher dispose de qualités indéniables, à commencer par une production soignée et son casting (Carla Gugino, Bruce Greenwood, Henry Thomas et un excellent Mark Hamill). Malgré ses talents de scénariste, Mike Flanagan ne parvient pourtant pas à nous faire vibrer pour sa bande d'antipathiques protagonistes.
Les fans de l'œuvre de Flanagan trouveront quelques éléments auxquels se raccrocher. Le créateur profite de l'univers de Poe pour étaler ses thèmes favoris, le traumatisme, la famille, la perversion, dans un récit qui enchâsse plusieurs temporalités. Mais cet échafaudage ambitieux se révèle malheureusement trop vite répétitif, indigeste, et lassera plus d'un spectateur.
Enfin, la série se montre étonnamment assez avare en frissons. Elle s'appuie trop souvent sur des “jumpscares” épuisants et des mécanismes datés, et les séquences terrifiantes se font désirer. Quand l'épouvante éclabousse enfin l'écran, l'ennui a hélas emporté le spectateur depuis longtemps.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
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ZORRO
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Re: La chute de la Maison Usher
Ah oui j'ai aperçu des trucs sur cette série...
Pour ma part j'ai bien aimé la version de Roger CORMAN en 1960 avec Vincent PRICE (Roderick Usher) et deux "vétérans", si je puis dire, de la série ZORRO de Disney: Myrna FAHEY (Maria la serveuse de la taverne dans les premiers épisodes de l'Aigle juste après Monastorio)(Madeline Usher) et Mark DAMON (le fils du forgeron dans l'épisode LE COFFRE D'ACIER, saison 2)(Philip Winthrop)...
J'essaierai de voir !
Pour ma part j'ai bien aimé la version de Roger CORMAN en 1960 avec Vincent PRICE (Roderick Usher) et deux "vétérans", si je puis dire, de la série ZORRO de Disney: Myrna FAHEY (Maria la serveuse de la taverne dans les premiers épisodes de l'Aigle juste après Monastorio)(Madeline Usher) et Mark DAMON (le fils du forgeron dans l'épisode LE COFFRE D'ACIER, saison 2)(Philip Winthrop)...
J'essaierai de voir !
"Si tu ne peux te mettre dans la peau du Lion, endosse celle du Renard..."
Re: La chute de la Maison Usher
Effectivement, je vois très bien Vincent Price dans le rôle
J'essaierais de voir cette version à l'occasion
J'essaierais de voir cette version à l'occasion
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
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Re: La chute de la Maison Usher
J'ai lu cette histoire en BD ... Je ne connais pas trop en fait
Et c'est bien le Henry Thomas de E.T. qui joue dans la série ?
Et c'est bien le Henry Thomas de E.T. qui joue dans la série ?
RISE ROAR REVOLT
Re: La chute de la Maison Usher
Merci, oui, j'ai corrigé
J'ai trouvé cet article sympa à ce sujet, je vais le recopier :
https://www.programme-tv.net/news/serie ... e-netflix/
Disponible depuis le 12 octobre sur Netflix, la série La Chute de la maison Usher continue de squatter l'une des plus hautes marches du top. La fiction créée par Mike Flanagan s'inspire de nombreuses œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Voici 10 références que vous avez peut-être manquées dans les épisodes.
Depuis 2018 et la sortie de The Haunting of Hill House, Mike Flanagan nous fait trembler sur Netflix. Le metteur en scène, spécialiste de l'horreur, a dévoilé plusieurs séries plus flippantes les unes que les autres sur la plateforme de streaming. Pour sa dernière fiction avant de passer à la concurrence (il a signé en décembre 2022 un nouvel accord avec Amazon Studios), il a rendu hommage à Edgar Allan Poe, poète et romancier phare du 19ème siècle avec La Chute de la maison Usher. Les lecteurs et connaisseurs de Poe savent déjà sûrement que le titre de la série est aussi celui d'une nouvelle, publiée pour la première fois en 1839 et qui fait partie du recueil Nouvelles Histoires extraordinaires. Mais ce n'est pas la seule inspiration tirée du travail d'Edgar Allan Poe que l'on retrouve dans la série. Voici les autres références que vous avez (peut-être) manquées !
1. Les noms de tous les personnages sont issus des œuvres d'Edgar Allan Poe
On commence par les prénoms des personnages de La Chute de la maison Usher, tous extraits de diverses œuvres du romancier. Roderick (Bruce Greenwood) et Madeline (Mary McDonnel) sont évidemment des personnages de la nouvelle La Chute de la maison Usher, tandis qu'Arthur Pym (Mark Hamill) est le héros du seul roman achevé par Edgar Allan Poe, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym. Auguste Dupin (Carl Lumby) est le nom d'un détective qui apparaît dans plusieurs nouvelles de l'auteur, tandis qu'Annabel Lee (Katie Parker) est le titre d'un célèbre poème de Poe.
Pour les enfants de Roderick, Mike Flannagan a aussi pioché dans les œuvres de l'auteur : Frederick (Henry Thomas) était le nom du personnage de sa toute première nouvelle, Metzengerstein ; Tamerlane (Samantha Sloyan) est le nom d'un poème de Poe ; Victorine (T'Nia Miller) est un personnage de L'Inhumation prématurée ; Camille (Kate Siegel) est un personnage central dans Double assassinat dans la rue Morgue ; Napoleon (Rahul Kohli) est une référence au protagoniste de la nouvelle Les Lunettes et Prospero est le nom du prince dans Le Masque de la mort rouge. Enfin, Lenore est un nom cité dans l'une des œuvres les plus célèbres de l'Américain, Le Corbeau.
2. Les différentes morts s'inspirent aussi de nouvelles de l'auteur
En plus d'avoir rendu hommage à Edgar Allan Poe à travers les noms des personnages et de la série, Mike Flanagan s'est inspiré de certaines œuvres de l'auteur pour mettre en scène les morts des six enfants de la famille Usher. Dans Le Masque de la mort rouge par exemple, le prince Prospero, enfermé dans une abbaye pour le protéger d’une épidémie, organise un bal masqué. Si la série a ajouté l'orgie et la pluie d’acide, le prince Prospero - dans la nouvelle - voit aussi une personne portant un masque, comme c’est le cas dans la série avec Verna. Dans l’épisode 4 cette fois, inspiré par Le Chat Noir, Napoléon, surnommé Leo, se tue en chutant du balcon après avoir "combattu" avec un chat. La fin est tout de même différente dans la série mais le personnage central de la nouvelle est rendu fou par l'animal, comme Leo dans la fiction. On peut également citer la mort de Victorine, qui prend son inspiration dans Le cœur révélateur, dans lequel le narrateur veut faire croire qu’il est sain d’esprit, alors qu’il raconte un meurtre qu’il a commis. La mort de Camille, elle, trouve son inspiration dans Double assassinat de la rue Morgue, dont l'action se déroule à Paris (d'où le prénom à consonance française du personnage).
3. L'origine du nom Fortunato
Même les moindres détails de la série font un clin d'œil à l'imaginaire d'Edgar Allan Poe. Par exemple avec le nom de Fortunato Pharmaceuticals, l'entreprise de Roderick. Dans La Barrique d'Amontillado, Fortunato est en fait un noble. De la même façon, le nom du médicament addictif commercialisé par Fortunato, le Ligodone, est un nom extrait d'une nouvelle posthume de Poe, Le Cottage Landor.
4. Verna est une référence directe à l’une des poèmes les plus célèbres d’Edgar Allan Poe
Si vous n'avez pas compris qui est exactement Verna (Carla Gugino), Télé-Loisirs vous a expliqué la fin de la série. Mais saviez-vous que son nom faisait directement référence à l'un des poèmes les plus célèbres de Poe, Le Corbeau ? En effet, Verna est une anagramme de "raven", qui signifie corbeau en français. De plus, on peut supposer que c'est elle qui se transforme en corbeau et observe Roderick après les funérailles.
5. L'une des scènes les plus horribles de la série n'est pas sortie de l'imagination de Mike Flanagan
Si toutes les morts sont horribles dans La Chute de la maison Usher, une autre intrigue est aussi insoutenable : celle où Frederick torture sa femme Morella (Crystal Balint), gravement brûlée lors de la soirée de Prospero dont elle est la seule survivante. À un moment, sous l'emprise de la drogue, Frederick décide de la punir... en lui arrachant les dents. Une scène particulièrement glauque... issue d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe (oui, encore !). Il s'agit cette fois de Berenice. Dans cette nouvelle d’horreur, l’auteur américain raconte l’histoire d’Egæus, le narrateur, qui devient complètement obsédé par les dents de Berenice qu’il s’apprête à épouser. La suite est tout aussi gore que la série puisqu’Egæus finit par arracher les dents de cette dernière alors qu’elle semblait morte.
6. Ce point commun entre Arthur Pym et le personnage créé par Edgar Allan Poe
Comme on vous l'a expliqué un peu plus haut, Arthur Pym est une référence directe au roman Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, publié en 1838. Dans le texte, le personnage incarné par Mark Hamill dans la série n'est pas un avocat mais un explorateur qui raconte son étonnante odyssée. Le personnage de la série possède tout de même un point commun avec son inspiration : on sait qu’avant de rejoindre le service des Usher, Pym a été explorateur et il blague même d’avoir "mangé Richard Parker pour le dîner". Ce dernier est un personnage du roman qui finit par être assassiné… et mangé.
7. Ce prénom a aussi une importance toute particulière
Dans La Chute de la maison Usher, Mike Flanagan a aussi glissé un autre hommage à Edgar Allan Poe, qui n'est cette fois pas issu de ses œuvres. La mère de Roderick et Madeline, jouée par Annabeth Gish, se prénomme Eliza. Ce prénom était aussi celui de la mère de l'auteur américain. Eliza Poe était une actrice qui a fait ses débuts sur scène à l'âge de 9 ans seulement. Encore une fois, l’histoire d’Eliza adapte une nouvelle, L'Inhumation prématurée, où un homme est terrifié d’être enterré vivant car il souffre d’une rare maladie qui le plonge dans une inconscience proche de la mort.
8. Le même poème est récité plusieurs fois dans La Chute de la maison Usher
En plus de faire de nombreux clins d'œil à Edgar Allan Poe, La Chute de la maison Usher cite aussi plusieurs de ses œuvres, plus particulièrement certains poèmes. C'est le cas d'Annabel Lee dont Roderick cite un passage dans l'épisode 3. La série nous permet aussi de découvrir un autre poème de l'auteur, Les Esprits des morts. Ce dernier lance et clôt la série : le prêtre en récite un passage lors des funérailles du premier épisode et Verna le récite également lorsqu'elle se rend sur les tombes des Usher à la toute fin de l'épisode 8.
9. Cet épisode a droit à une double inspiration
Comme on vous l'a expliqué, chaque mort est inspiré par une histoire de Poe. Mais celui centré sur la mort de Tamerlane, l'épisode 6, puise son inspiration dont deux histoires différentes. Le titre, Scarabée d'or, est un clin d'oeil à la nouvelle éponyme dans laquelle un scarabée en or tourmente un homme. La mort de Tamerlane, elle, est influencée par une autre histoire de l'auteur, William Wilson, dans laquelle les miroirs ont une certaine importance.
10. Cette petite phrase n'est pas si anodine
Cette phrase prononcée par Camille a pu vous paraître complètement anodine, mais il n'en est rien ! Dans l'épisode 2, la spécialiste des relations publiques demande à ses assistants de découvrir qui est la "taupe" qui renseigne le procureur Dupin. Dans une scène, elle s'énerve contre Toby (Igby Rigney) et prononce "Toby damn it", traduit en français par "Toby, c'est pas vrai". Mais en réalité, cette simple ligne de dialogue est une référence en elle-même : le personnage principal de l'histoire Ne pariez jamais votre tête au diable s'appelle Toby Dammit. Des références jusque dans les moindres détails !
J'ai trouvé cet article sympa à ce sujet, je vais le recopier :
https://www.programme-tv.net/news/serie ... e-netflix/
Disponible depuis le 12 octobre sur Netflix, la série La Chute de la maison Usher continue de squatter l'une des plus hautes marches du top. La fiction créée par Mike Flanagan s'inspire de nombreuses œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Voici 10 références que vous avez peut-être manquées dans les épisodes.
Depuis 2018 et la sortie de The Haunting of Hill House, Mike Flanagan nous fait trembler sur Netflix. Le metteur en scène, spécialiste de l'horreur, a dévoilé plusieurs séries plus flippantes les unes que les autres sur la plateforme de streaming. Pour sa dernière fiction avant de passer à la concurrence (il a signé en décembre 2022 un nouvel accord avec Amazon Studios), il a rendu hommage à Edgar Allan Poe, poète et romancier phare du 19ème siècle avec La Chute de la maison Usher. Les lecteurs et connaisseurs de Poe savent déjà sûrement que le titre de la série est aussi celui d'une nouvelle, publiée pour la première fois en 1839 et qui fait partie du recueil Nouvelles Histoires extraordinaires. Mais ce n'est pas la seule inspiration tirée du travail d'Edgar Allan Poe que l'on retrouve dans la série. Voici les autres références que vous avez (peut-être) manquées !
1. Les noms de tous les personnages sont issus des œuvres d'Edgar Allan Poe
On commence par les prénoms des personnages de La Chute de la maison Usher, tous extraits de diverses œuvres du romancier. Roderick (Bruce Greenwood) et Madeline (Mary McDonnel) sont évidemment des personnages de la nouvelle La Chute de la maison Usher, tandis qu'Arthur Pym (Mark Hamill) est le héros du seul roman achevé par Edgar Allan Poe, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym. Auguste Dupin (Carl Lumby) est le nom d'un détective qui apparaît dans plusieurs nouvelles de l'auteur, tandis qu'Annabel Lee (Katie Parker) est le titre d'un célèbre poème de Poe.
Pour les enfants de Roderick, Mike Flannagan a aussi pioché dans les œuvres de l'auteur : Frederick (Henry Thomas) était le nom du personnage de sa toute première nouvelle, Metzengerstein ; Tamerlane (Samantha Sloyan) est le nom d'un poème de Poe ; Victorine (T'Nia Miller) est un personnage de L'Inhumation prématurée ; Camille (Kate Siegel) est un personnage central dans Double assassinat dans la rue Morgue ; Napoleon (Rahul Kohli) est une référence au protagoniste de la nouvelle Les Lunettes et Prospero est le nom du prince dans Le Masque de la mort rouge. Enfin, Lenore est un nom cité dans l'une des œuvres les plus célèbres de l'Américain, Le Corbeau.
2. Les différentes morts s'inspirent aussi de nouvelles de l'auteur
En plus d'avoir rendu hommage à Edgar Allan Poe à travers les noms des personnages et de la série, Mike Flanagan s'est inspiré de certaines œuvres de l'auteur pour mettre en scène les morts des six enfants de la famille Usher. Dans Le Masque de la mort rouge par exemple, le prince Prospero, enfermé dans une abbaye pour le protéger d’une épidémie, organise un bal masqué. Si la série a ajouté l'orgie et la pluie d’acide, le prince Prospero - dans la nouvelle - voit aussi une personne portant un masque, comme c’est le cas dans la série avec Verna. Dans l’épisode 4 cette fois, inspiré par Le Chat Noir, Napoléon, surnommé Leo, se tue en chutant du balcon après avoir "combattu" avec un chat. La fin est tout de même différente dans la série mais le personnage central de la nouvelle est rendu fou par l'animal, comme Leo dans la fiction. On peut également citer la mort de Victorine, qui prend son inspiration dans Le cœur révélateur, dans lequel le narrateur veut faire croire qu’il est sain d’esprit, alors qu’il raconte un meurtre qu’il a commis. La mort de Camille, elle, trouve son inspiration dans Double assassinat de la rue Morgue, dont l'action se déroule à Paris (d'où le prénom à consonance française du personnage).
3. L'origine du nom Fortunato
Même les moindres détails de la série font un clin d'œil à l'imaginaire d'Edgar Allan Poe. Par exemple avec le nom de Fortunato Pharmaceuticals, l'entreprise de Roderick. Dans La Barrique d'Amontillado, Fortunato est en fait un noble. De la même façon, le nom du médicament addictif commercialisé par Fortunato, le Ligodone, est un nom extrait d'une nouvelle posthume de Poe, Le Cottage Landor.
4. Verna est une référence directe à l’une des poèmes les plus célèbres d’Edgar Allan Poe
Si vous n'avez pas compris qui est exactement Verna (Carla Gugino), Télé-Loisirs vous a expliqué la fin de la série. Mais saviez-vous que son nom faisait directement référence à l'un des poèmes les plus célèbres de Poe, Le Corbeau ? En effet, Verna est une anagramme de "raven", qui signifie corbeau en français. De plus, on peut supposer que c'est elle qui se transforme en corbeau et observe Roderick après les funérailles.
5. L'une des scènes les plus horribles de la série n'est pas sortie de l'imagination de Mike Flanagan
Si toutes les morts sont horribles dans La Chute de la maison Usher, une autre intrigue est aussi insoutenable : celle où Frederick torture sa femme Morella (Crystal Balint), gravement brûlée lors de la soirée de Prospero dont elle est la seule survivante. À un moment, sous l'emprise de la drogue, Frederick décide de la punir... en lui arrachant les dents. Une scène particulièrement glauque... issue d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe (oui, encore !). Il s'agit cette fois de Berenice. Dans cette nouvelle d’horreur, l’auteur américain raconte l’histoire d’Egæus, le narrateur, qui devient complètement obsédé par les dents de Berenice qu’il s’apprête à épouser. La suite est tout aussi gore que la série puisqu’Egæus finit par arracher les dents de cette dernière alors qu’elle semblait morte.
6. Ce point commun entre Arthur Pym et le personnage créé par Edgar Allan Poe
Comme on vous l'a expliqué un peu plus haut, Arthur Pym est une référence directe au roman Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, publié en 1838. Dans le texte, le personnage incarné par Mark Hamill dans la série n'est pas un avocat mais un explorateur qui raconte son étonnante odyssée. Le personnage de la série possède tout de même un point commun avec son inspiration : on sait qu’avant de rejoindre le service des Usher, Pym a été explorateur et il blague même d’avoir "mangé Richard Parker pour le dîner". Ce dernier est un personnage du roman qui finit par être assassiné… et mangé.
7. Ce prénom a aussi une importance toute particulière
Dans La Chute de la maison Usher, Mike Flanagan a aussi glissé un autre hommage à Edgar Allan Poe, qui n'est cette fois pas issu de ses œuvres. La mère de Roderick et Madeline, jouée par Annabeth Gish, se prénomme Eliza. Ce prénom était aussi celui de la mère de l'auteur américain. Eliza Poe était une actrice qui a fait ses débuts sur scène à l'âge de 9 ans seulement. Encore une fois, l’histoire d’Eliza adapte une nouvelle, L'Inhumation prématurée, où un homme est terrifié d’être enterré vivant car il souffre d’une rare maladie qui le plonge dans une inconscience proche de la mort.
8. Le même poème est récité plusieurs fois dans La Chute de la maison Usher
En plus de faire de nombreux clins d'œil à Edgar Allan Poe, La Chute de la maison Usher cite aussi plusieurs de ses œuvres, plus particulièrement certains poèmes. C'est le cas d'Annabel Lee dont Roderick cite un passage dans l'épisode 3. La série nous permet aussi de découvrir un autre poème de l'auteur, Les Esprits des morts. Ce dernier lance et clôt la série : le prêtre en récite un passage lors des funérailles du premier épisode et Verna le récite également lorsqu'elle se rend sur les tombes des Usher à la toute fin de l'épisode 8.
9. Cet épisode a droit à une double inspiration
Comme on vous l'a expliqué, chaque mort est inspiré par une histoire de Poe. Mais celui centré sur la mort de Tamerlane, l'épisode 6, puise son inspiration dont deux histoires différentes. Le titre, Scarabée d'or, est un clin d'oeil à la nouvelle éponyme dans laquelle un scarabée en or tourmente un homme. La mort de Tamerlane, elle, est influencée par une autre histoire de l'auteur, William Wilson, dans laquelle les miroirs ont une certaine importance.
10. Cette petite phrase n'est pas si anodine
Cette phrase prononcée par Camille a pu vous paraître complètement anodine, mais il n'en est rien ! Dans l'épisode 2, la spécialiste des relations publiques demande à ses assistants de découvrir qui est la "taupe" qui renseigne le procureur Dupin. Dans une scène, elle s'énerve contre Toby (Igby Rigney) et prononce "Toby damn it", traduit en français par "Toby, c'est pas vrai". Mais en réalité, cette simple ligne de dialogue est une référence en elle-même : le personnage principal de l'histoire Ne pariez jamais votre tête au diable s'appelle Toby Dammit. Des références jusque dans les moindres détails !
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
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ZORRO
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Re: La chute de la Maison Usher
@ITIKAR
Le dvd MGM sorti jadis avec la version française que je garde précieusement.
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"Si tu ne peux te mettre dans la peau du Lion, endosse celle du Renard..."
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phoenlx
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La Chute de la maison Usher (mini série)
Cette mini série américaine de 8 épisodes est l'adaptation d'une nouvelle fantastique d'Edgar Allan Poe et a été diffusée en octobre 2023 sur netflix. Elle a reçu de plutôt bonnes critiques
Elle est créée par Mike Flanagan, avec au casting Carla Gugino, Bruce Greenwood, Mary McDonnell ..
synopsis :
Lord Roderick Usher, inquiet pour sa compagne, souffrante, accueille dans sa demeure à l'atmosphère étrange et oppressante un ami d'enfance, après l'avoir appelé à l'aide.
Comme énoncé précédemment, cette série s'inspire de la nouvelle éponyme de Poe mais aussi d'autres histoires de l'auteur .. Ainsi, chaque épisode est une référence à une nouvelle : l'épisode 2 au Masque de la Mort Rouge, l'épisode 3 au Double Assassinat dans la rue Morgue, l'épisode 4 au Chat Noir, l'épisode 5 au Cœur Révélateur, l'épisode 6 au Scarabée d'or, et l'épisode 7 à Le Puits et le Pendule. Les épisodes 1 et 8, quant à eux, font référence dans leur titre au poème Le Corbeau
(source : wikipédia)
A propos de la principale nouvelle inspiratrice de la série :
Il faut savoir qu'elle avait été adaptée plusieurs fois au cinéma précédemment, notamment dans une version de 1928, par Jean Epstein, une autre de 1960 (par Roger Corman) et 1982 (par Jess Franco). Un opéra inachevé de Debussy s'inspire de cette nouvelle ...
On pense aussi que le personnage d'Achab (dans le roman Moby Dick d'Herman Melville) trouverait sa source d'inspiration dans cette nouvelle de Poe. Par ailleurs, l'histoire de la nouvelle est probablement elle-même inspirée d'un fait divers s'étant déroulé à la maison Usher, à Boston, dans laquelle on trouva, lorsqu'elle fut détruite en 1830, les corps d'un marin et d'une jeune femme, qui avaient été emmurés dans le cellier par le mari de la jeune femme.
Les thèmes :
- Le double (Poe mentionne la ressemblance frappante entre le frère et la sœur) que l'écrivain abordera plus en détail dans son autre nouvelle William Wilson.
- La mort et la résurrection d'une femme (traité également dans Ligeia et Morella).
- La maladie mentale (explorée aussi dans Bérénice).
- L'enterrement vivant (que l'on retrouve dans la Barrique d'amontillado).
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fides
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
J'ai vu l'annonce officielle et j'ai quelqu'un dans ma famille qui a regarder des épisodes. Il m'a dit que chaque épisode suit un roman d'Edgar Allan Poe et pas juste l'histoire sur la maison Usher.
Sinon pour la maison Usher, j'ai le jeu officiel pour ordinateur. Tu trouves à prendre la place de l'inspecteur qui mène l'enquête sur les drames qui se sont passées.
Sinon pour la maison Usher, j'ai le jeu officiel pour ordinateur. Tu trouves à prendre la place de l'inspecteur qui mène l'enquête sur les drames qui se sont passées.
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phoenlx
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
ça doit être sympathique
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Notre histoire deviendra légende
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Scarabéaware
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
Alors j'ai encore rien lu de sa présentation mais j'avais vu que Itikar nous avait déjà fait le topic : viewtopic.php?f=90&t=37363 .
Bon faudra que je regarde un peu plus à propos mais ça pourra être bon de voir ce que ça donne en terme d'adaptation de nouvelle d'Edgar Allan Poe.
Bon faudra que je regarde un peu plus à propos mais ça pourra être bon de voir ce que ça donne en terme d'adaptation de nouvelle d'Edgar Allan Poe.
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fides
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
phoenlx a écrit :ça doit être sympathique
En effet, j'ai fais le tour du jeu l'hiver dernier.
C'est jeux-là sont vraiment sympa. Tu embarque carrément dans l'histoire et quand c'est tiré d'un roman, c'est encore plus intéressant.
Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
on le fusionne pas avec l'autre topic ?
(on peut d'ailleurs si oui remettre la première image tout en haut elle est top )
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Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
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Scarabéaware
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
Voila qui est fait pour la fusion . Bon puis l'image que t'avais mis toi est bien aussi .
Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
Super, merci
Garçon.
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yoko
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
Le quota hollywoodien des minorités a l'air d'être bien respecté ça a l'air d'enfer !
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Meleor
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Re: La Chute de la maison Usher (mini série)
C'est une série que j'ai vu l'an dernier, qui se laisse regarder mais doit étre bien moins subtile que les oeuvres de Poe.
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