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Dracula (de Francis Ford Coppola)

Films, séries et littérature fantastiques ou d'épouvante. récits surnaturels et surréalistes, romans et films de loups-garous, fantômes, vampires (tel Dracula), monstres de la Hammer, romans d'Edgar Poe, Stephen King, Richard Matheson, films d'horreur divers, slashers, gialli, thrillers horrifiques, Night Shyamalan, Guillermo Del Toro, Romero, Dario Argento, Mario Bava, Christophe Gans, David Cronenberg et bien d'autres réalisateurs sont à l'honneur ainsi que l'écrivain H.P. Lovecraft auteur du fameux mythe de Chtulhu.
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Re: Dracula

Messagepar Bombur » mar. avr. 01, 2014 2:04 am

SauronGorthaur a écrit :
bach93 a écrit :oui je crois aussi mais il joue super bien des roles de méchants dans léon et le cinquieme element ( Jean-Baptiste Emanuel Zorg )

oui! mais il a joué dans ces films après Dracula

en passant, suis-je le seul ( avec mon père) a deviner dans la forme du château de Dracula un homme assis sur un trône?

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Ouah, bien vu !

Duramou
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Re: Dracula

Messagepar Duramou » mar. avr. 01, 2014 5:25 am

Le premier grand rôle marquant de Gary oldman c'est dans Prick up your ears de Stephen Frears
qui raconte la vie d'un célèbre dramaturge homosexuel. C'est avec Vanessa Redgrave et Alfred Molina.
Il a reçu le prix d'acteur de l'année aux London Critics Circle Film Awards en 1988 pour sa performance.

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Re: Dracula

Messagepar SauronGorthaur » mar. avr. 01, 2014 12:45 pm

Duramou a écrit :Le premier grand rôle marquant de Gary oldman c'est dans Prick up your ears de Stephen Frears
qui raconte la vie d'un célèbre dramaturge homosexuel. C'est avec Vanessa Redgrave et Alfred Molina.
Il a reçu le prix d'acteur de l'année aux London Critics Circle Film Awards en 1988 pour sa performance.

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je ne connais pas ce film :transpire: m'enfin je crois quand même que la consécration pour lui, ce fut Dracula.

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Re: Dracula

Messagepar SauronGorthaur » dim. mai 18, 2014 10:52 am

il faudrait peut-être renommer ce topic en "Dracula (film de Coppola)" car faut pas oublier qu'il y a eu énormément de films sur Dracula, donc ce serait peut-être bien de faire la distinction

Somewhere
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Re: Dracula

Messagepar Somewhere » dim. mai 18, 2014 10:55 am

Ouaip, vais faire ça.

Tu nous prépares un gros dossier sur Dracula ? :super:
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar SauronGorthaur » dim. mai 18, 2014 11:08 am

t'as fait vite dis moi :lol: :lol:

et bien je n'ai pas d'idée précise en tête, mais il y a de la matière à faire pour Dracula de Stoker, sur les influences de Stoker pour la rédaction de son ouvrage et les influences que le livre aura ensuite - et a toujours :twisted:

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Somewhere » sam. oct. 04, 2014 11:49 am

Toutes les gaffes et les faux raccords de Dracula, c'est dans cette vidéo :mrgreen:

http://www.allocine.fr/video/video-19548487/
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar SauronGorthaur » sam. oct. 04, 2014 5:06 pm

Hypernova a écrit :Toutes les gaffes et les faux raccords de Dracula, c'est dans cette vidéo :mrgreen:

http://www.allocine.fr/video/video-19548487/

je me refuse à cliquer sur ce lien pour pas me gâcher le film :rire: :rire: :rire:

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar phoenlx » sam. oct. 04, 2014 7:21 pm

moi c'est pareil les faux raccords je regarde en principe jamais
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar SauronGorthaur » sam. oct. 04, 2014 8:11 pm

certains sont flagrants selon les films hélas :lol: genre Gladiator, c'est la loose les faux raccords :rire: :rire:

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar phoenlx » sam. oct. 04, 2014 8:14 pm

coment ça ?
je veux pas le savoir perso j'adore ce film, je le trouve parfait, j'irais jamais voir une émission faux raccord sur ce film lol
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Somewhere » sam. oct. 04, 2014 9:02 pm

Après c'est rien de méchant les faux-raccords, tous les films en ont^^
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Bombur » sam. oct. 04, 2014 10:13 pm

Je ne vois pas pourquoi ça vous gâche les films les feux raccords. Moi je prends ça comme un petit détail cocasse, un peu comme la photo des Nazgûl avec des parapluies sur le tournage...

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar phoenlx » sam. oct. 04, 2014 10:17 pm

moi une fois que je connais les bêtises de tournage j'arrive plus à m'en défaire en revoyant le film. comme la scène du SDA où il est censé y avoir une voiture , à chaque fois que Frodon et sam passent devant cet espèce de champ, j'y pense.

mais même certains détails de tournage, je devrais moins voir ceux du sda et du hobbit. Par exemple quand on voit Sam arriver devant Frodon et arachné avec la fiole de Galadriel, je sais que c'est pas sam mais la main de Peter Jackson, et ça me perturbe la tête :lol:
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Messagepar Bombur » sam. oct. 04, 2014 10:35 pm

Bah je le sais aussi mais ça me dérange pas.

Et sinon la voiture elle a été corrigée, celle-là.

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar phoenlx » sam. oct. 04, 2014 10:38 pm

en fait je l'ai jamais vu, c'était que dans le film passé au cinéma c'est ça ?
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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Bombur » sam. oct. 04, 2014 10:40 pm

Oui.

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Dark Hal » lun. mars 28, 2016 4:20 pm

Voila, j'ai vu le film hier soir et j'ai bien aimé. Sauf peut-être les scènes ...voilà quoi, vous me connaissez assez bien pour savoir quels sont les scènes qui m'ont piqué les yeux ou qui men ont fait détourné. :lol:

J'ai pas reconnu tout de suite Gary Oldman :shock: Mais j'étais surprise de le voir ainsi, je trouve qu'il joue vraiment bien :super: Ensuite, je l'ai mieux aimé que celui de 1931, on l'aura deviné :mdr: On s'attend à ce que la belle Mina rejoigne son Jonathan mais non, ça j'ai bien aimé, on a pas une histoire à l'eau de rose, mais une histoire romantique ultra compliquée. J'aurai pu mettre un 20, mais non, à cause justement du fait l'histoire d'amour prend tout le film. Mais c'est quand même bien, l'amour de Dracula pour Mina/elisabeth est tellement fort, qu'il ne veut pas la transformer, je trouve ça charmant. :mdr: Oui, shame on me...Cette romance me plait parce qu'elle ne se termine pas vraiment en happy end. :mrgreen: ( comme Romeo et Juliette, sauf que Juliette semble vouloir rester en vie à la fin... :rire: )
Et le personnage que j'ai pas trop aimé...est Lucy..je ne dirai rien d'elle, car elle joue quand même un rôle et c'est bien dommage ( ou alors bien fait ) qu'elle soit morte... :mdr:

17/20 était ma note.

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar Scarabéaware » lun. mars 28, 2016 4:59 pm

Ah ah oui forcément sans ça t'aurais été plus haut :lol:, je revois du coup un truc qu'avais dis Sauron comme quoi c'est très sexuellement alléchant :mdr: :mrgreen:
Bon en tout cas c'est bien tout ça, je sens que ça me plaira fort grandement :siffle:
ALL HAIL PALPATINE, ALL HAIL FREEZER, ALL HEIL ZORDER, ALL HAIL EREN, ALL HAIL SKYNET, ALL HAIL BRITANNIA, ALL HAIL WILLIAM DELOS.
Venez jouer avec Bob Image.

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Re: Dracula (1993, de F.F. Coppola)

Messagepar itikar » lun. mars 28, 2016 6:16 pm

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Résumé - En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état.

1897 - Jonathan Harker se rend en Transylvanie afin de conclure une vente immobilière : en effêt, son client, le comte Dracula désire s'installer à Londres.
Rapidement, le jeune homme, témoin de faits de plus en plus étranges, ne va pas tarder à découvrir la terrible réalité : Dracula est un vampire très puissant !
Retenu prisonnier, Harker ne doit son salut qu'à sa bonne étoile ; il réussit à s'échapper presque plus mort que vif ...
Pendant ce temps, le monstre a déjà débarqué en Angleterre où il croit retrouver en Mina, la fiancée de Harker, une réincarnation de la femme qu'il adora près de 400 ans auparavant !
La belle, de son côté, s'avère plus que troublée.
Mais la bête amoureuse n'en demeure pas moins redoutable ; ses morsures transforment irrémédiablement ses victimes en morts vivants affamés de sang ...
Et lorsque Mina, littéralement vampée, choisit par amour de rejoindre le camp des Ténèbres, il ne reste plus comme seul recours pour espèrer la sauver que la traque et l'anéantissement de Dracula.

On est 500 ans après l'avènement du monstre, en 1992 : Francis Ford Coppola adapte le roman de Bram Stoker en film.


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J'ai revu le film hier soir.
Cela faisait des années que je ne l'avais pas revu, et je crois l'avoir vu deux fois seulement, dont une fois au cinéma.

J'ai adoré le revoir dans ces conditions, c'est-à-dire avec suffisamment d'attente pour avoir de nouveau des surprises, bien que la trame d'ensemble ne m'était pas inconnu évidemment.

Chose amusante, j'ai vu avant-hier la version de 1931 avec Bela Lugosi qui je trouve a beaucoup trop vieilli, à part quelques détails intéressants sur le décor du château et une interprétation bien à lui de Dracula.

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Le Nosferatu de Murnau est d'ailleurs bien supérieur, bien qu'il soit encore plus ancien (1922) :

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Côté artistique, la version de Coppola dépasse néanmoins tout ce qui a été fait avant et après parmi les nombreuses adaptations du livre de Bram Stoker. Le film a remporté plusieurs distinctions d'ailleurs :

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Oscar de la meilleure création de costumes
1993 · Eiko Ishioka
Oscar des meilleurs maquillages et coiffures
1993 · Greg Cannom, Matthew W. Mungle, Michèle Burke
Oscar du meilleur montage de son
1993 · David E. Stone, Tom McCarthy
Saturn Award de la meilleure réalisation
1993 · Francis Ford Coppola


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C'est un film incroyablement beau. Que cela soit le château, gothique à souhait - c'est bien un homme assis sur son trône qu'il dessine bien sûr - ou les magnifiques pièces des manoirs de la noblesse londonienne, ou encore le décorum très peu académique de l'asile de Londres, la direction artistique est de l'art à l'état pur, et même souvent de la haute couture ! Rappelez-vous la course échévêlée des deux jeunes femmes dans le jardin de leur maison sous la pluie ... L'une fait voler sa robe bleue nuit de soie magnifique, et l'autre voltiger ses froufrous rouges écarlates ... avant de se faire prendre sur une table basse en pierre par un loup garou - un faux-raccord dans le montage d'ailleurs puisqu'au moment de la narration, Dracula n'a pas encore accosté ...

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Quand on compare avec la version de 1931, cette version a de plus le mérite de bien prendre son temps pour raconter le déroulement des faits, ce qui amène un voile nouveau sur l'affaire, notamment grâce à l'interprétration magnétique d'un Gary Oldman alors au sommet de son charme.

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En effet, bien que gore et horrible à souhait lors de ses méfaits vampiriques, il a également une personnalité romantique torturée, qui ne passait pas du tout avec Bela Lugosi, et qui tient parfaitement bien ici.

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Bien sûr, Mina en prend un coup dans l'aile, car, dans la version de 1931 on la sent totalement ensorcelée par la magie du vampire. Ici, on sent que Coppola veut en faire presque une victime consentante, se soumettant volontairement à l'emprise virile et bestiale de la créature des ténèbres. Il en résulte qu'on ne sait jamais quand c'est la magie du vampire qui contrôle la frêle jeune fille - extraordinaire Winona Ryder - ou celle de la passion la plus logique.

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Evidemment, l'éventuel optique féministe en prend un coup. Car cette autre vision du film nous montre un monde très masculin, où les filles n'ont que peu leur mot à dire, bien que les hommes doivent se comporter avec tact envers elle, ne pouvant pas tout se permettre non plus. Ainsi, Lucy, l'amie riche de Mina, joue avec trois hommes avant de décider avec lequel elle va finalement se marrier. C'est donc elle qui mène la danse, enfin, jusqu'à ce que son terrible destin croise la route de Vlad Tepes Dracula.

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Le film ne la ménage pas, et c'est elle qui souffre le plus dans cette histoire, avec peut-être son fiancé qui meurt à la fin d'une mauvaise blessure portée par les sbires du comte, dans la cour de son château.

Cela dit, comme pour respecter une sorte d'équilibre macabre, les fiancées de Dracula - trois, comme dans le film de 1931 que ce film est un remake assez fidèle sauf à la fin - vont elles aussi souffrir puisque Van Helsing - évidemment impeccable Anthony Hopkins que cela fait du bien de revoir dans un film à cette époque - va leur couper la tête sans pitié, dans leur sommeil, après qu'elles aient tenté de porter atteinte à la vie de Mina qu'il a promis de protéger.

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Van Helsing est un exorciste surpuissant ici, qui, tel Jonas à la poursuite de sa baleine, est hanté par le désir d'occir le vampire qu'il traque inlassablement depuis toujours : Dracula.

Ici, on sent que le film souffre de ses partis pris centrés sur l'histoire officiel dirons-nous, car on aimerait en savoir plus sur le passé de cet imminent personnage. On en saura à peine plus que dans la version de 1931, encore plus courte. D'ailleurs, dans cette version, c'est le dément Renfield qui se rend chez le comte, ce qui'l fait ici également mais lors d'un voyage qui est juste évoqué, puisqu'on le découvre déjà pensionnaire à l'asile :

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La traque finale de Dracula à travers l'Europe, en navire ou à cheval, est bien rendue, riche en péripétie, et impeccablement rythmée. On regrettera juste que le vampire est trop vite abattu - moins vite que dans la version de 1931 cela dit - là où on aurait aimé qu'il résiste d'avantage. C'est le paradoxe du film de Coppola : alors qu'il nous dépeint un vampire commandant à toutes les forces des ténèbres, il reste effrayé par ses ennemis et finalement extrêmement vulnérable. Mais cette faiblesse relative est compensée par son romantisme exacerbé chaque fois qu'il est question de Mina, sa nouvelle concubine, qu'on ne saura jamais vraiment si elle était juste envoûtée magiquement ou complètement amoureuse de cette homme plus vieux qu'elle de quatre siècles. Cette question centrale est un des intérêts du film, indéniablement.

Côté effets spéciaux, le film est plutôt gore, mais jamais gratuitement, avec une métaphore sexuelle campée par le sang, qui souvent jaillit, parfois même sans raison réelle - je pense à la scène de la chambre à coucher de Lucy au moment où on comprend qu'elle a scellé, totalement involontairement par contre, son pacte maudit - Têtes coupées en veux-tu en voilà, empalements glissants toujours désagréables à voir, Coppola et son équipe savent installer un sentiment de malaise et de violence permanent. Cela est sublimé par la musique, icônique, bien sûr.

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D'un point de vue philosophique, Coppola a magnifiquement rendu la réflexion de Bram Stoker : on a deux filles, Mina et Lucy; l'une d'elle est très effacée, très pudique, sexuellement ignorante - elle rougit d'avoir été juste embrassée par Jonhathan Harker - et l'autre, Lucy, ne pense qu'aux plaisirs de la chair, se vantant à son amie d'y avoir goûté et plutot deux fois qu'une. Au final, Lucy est totalement terrorisée par le démon, et ce n'est que lorsqu'elle est en état d'envoûtement qu'elle fait parlé sans limites sa sensualité et sa sexualité. Et c'est la prude et chaste Mina, que les envolées de coeur transportent irrémédiablement vers Dracula, qu'elle connait pourtant à peine mais qui la fascine en tant que prince de lointains pays qu'elle rêverait de parcourir - qui n'est aucunement effarouchée par le contexte du démon. Au contrair,e elle cherchera jusqu'au bout à le protéger à sa façon jusqu'à lui accorder le repos éternel de sa propre main quand il le lui demandera. On imagine que son mariage avec Jonhattan - assez fade Keanu Reeves pour une fois sans aucun magnétisme sans doute à cause d'un rôle très effacé, à peine moins que celui du même personnage version 1931 - ne va pas être une partie de plaisir tous les jours pour lui, et que de nombreux princes mystérieux jalonneront son parcours de femme. Aucun n'ayant certainement autant grâce à ses yeux que ne l'aura fait Dracula.
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Certainement la plus grande réussite de ce film, avec toute sa dimension picturale et artistique. D'ailleurs, le film finit centré sur un beau tableau.

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Bref, j'ai adoré revoir ce film, vraiment magnifique, même dans son ambiguïté omniprésente. Anthony Hopkins et Gary Oldman, mais aussi Winona Ryder et, effectivement, Monica Bellucci dans sa plus belle jeunesse, portent ce film au summum de leur grâce et de leur perfection d'interprétation, formidablement dirigé par un mâitre es cinéma, à n'en point douter. Un plaisir coupable qu'il serait dommage de se refuser.

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De l’Histoire du projet

Le roman Dracula de Bram Stoker a été publié en 1897. Il a très vite connu maintes adaptations, au cinéma et au théâtre. Mais presque aucune de ces adaptations n’était fidèle au matériel de base, déformant l’intrigue et les personnages. Au début des années 1990 le scénariste James V. Hart (Hook ou la revanche du capitaine Crochet) écrit un script fidèle au roman. Dracula semble plus ou moins passé de mode à l’époque et devait être produit sous la forme de téléfilm. Mais l’actrice, au sommet de sa gloire à cette époque, Winona Ryder tombe sur le projet et le transmet à Francis Ford Coppola. Celui-ci sort à peine du relatif échec du Parrain 3, où d’ailleurs Winona Ryder avait abandonné le rôle qui lui était destiné (la fille de Michael Corleone) au dernier moment. Bref Coppola, alors endetté jusqu’au cou, accepte de réaliser le film.

Grâce à lui, le projet prend de l’ampleur. Un budget important est alloué, pris en charge par le maestro lui-même (via sa société American Zoetrope) et par Columbia Picture. Un casting de dingo est embauché. Antony Hopkins incarne Van Helsing, le médecin-chasseur de vampires à ses heures perdues. Winona Ryder incarne Mina Harker, la victime principale de Dracula. Keanu Reeves joue le plus célèbre clerc de notaire fictionnel : Jonathan Harker. Dans des petits rôles, notons la présence de Monica Bellucci (une des concubines de Dracula), ainsi que du musicien Tom Waits qui incarne Renfield, l’esclave fou de Dracula. Waits avait déjà joué plusieurs fois pour Coppola, notamment dans Outsiders et composé la musique de Coup de cœur. Le rôle titre, le comte Dracula est incarné par Gary Oldman. Celui-ci, à l’époque, était surtout connu pour son incarnation intense de Sid Vicious dans Sid and Nancy, et son interprétation subtile de Lee Harvey Oswald dans JFK. Dracula fera de lui le méchant de service pendant quelques années, dans Léon, Air Force One ou Le Cinquième élément entre autres. Plus tard, grâce à Batman Begins et Harry Potter, il deviendra le gentil de service, avec la figure du père de famille pantouflard. Il n’en est pas moins un acteur de grand talent.

Coppola s’entoure d’une équipe technique aussi talentueuse qu’hétéroclite ; Thomas E. Sanders occupe le poste de chef décorateur (pour la première fois de sa carrière). Vous avez probablement vu son travail dans Braveheart, Apocalypto, Il faut sauver le soldat Ryan ou encore Crimson Peak, le mec touche sa bille. La magnifique musique est composée par le polonais Wojciech Kilar (Le Pianiste, La Nuit nous appartient), les costumes par l’artiste japonaise Eiko Ishioka, et la photographie signée par l’Allemand Michael Ballhaus (connu pour sa collaboration avec Rainer Werner Fassbinder et Scorsese). Enfin, Dracula est presque entièrement tourné en studio.

Le film sort en 1992 sous le titre de Bram’s Stoker Dracula . Il remporte un très important succès critique et commercial, après une intense campagne de pub. Il est lauréat de 3 oscars (costumes, maquillages, montage son). L’érotisme exacerbé du film fait aussi couler beaucoup d’encre, en bien comme en mal. Le choix d’un style très artificiel et très référencé (Coppola cite Cocteau, Murnau, Eisenstein ou Ophuls) rend ce film unique et assez perturbant. Les avis sur le film, avec le temps, se font de plus en plus mitigés, chacun sera libre d’avoir le sien.

De la Notion de fidélité au roman d’origine

Même s’il met en avant le nom de Stoker dans le titre de son film, Coppola prend beaucoup de libertés vis-à-vis du livre, comme nous allons le voir. Le premier point à étudier est le traitement du vampire. Eh bien là, Coppola reste dans les clous. Dracula y est une créature damnée par son Dieu, sans existence biologique, ni logique dans son fonctionnement. Il change en effet d’apparence comme de chemise : tantôt un vieillard flippant et rabougris avec une impayable coupe de cheveux, tantôt un bcbg du 19ème siècle, tantôt un loup (créature démoniaque s’il en est), tantôt une chauve souris géante et verte (créature démoniaque s’il en est bis) etc. Le vampire a également de nombreux pouvoirs magiques, comme contrôler les éléments (vents et tempêtes), Son château de Transylvanie est empli de magie inexplicable et inexpliquée, notamment une gravité défectueuse. C’est une vision du vampire bien éloignée de ce qu’on a pu voir récemment. Par exemple dans la série The Strain, ou même dans Blade ou Twilight, le vampire est une créature au métabolisme scientifiquement expliqué (dans la diégèse nous sommes d’accord). On sait comment il fonctionne et quelles sont ses limites.

Coppola renoue donc avec une vision plus mythologique du suceur de sang, un peu comme le comte Orlok de Nosferatu, qui comme par magie déclenche la peste noire. Ce choix est parfaitement illustré par la séquence d’ouverture, ou l’on voit comment Dracula devient un vampire. Alors qu’il renie son Dieu (suite au suicide de sa chère et tendre), des litres de sangs s’échappent de la croix en pierre, des bougies et des yeux des statues soulignant l’aspect peu naturel de la chose, si jamais on en doutait. La musique, probablement l’une des partitions les plus puissantes jamais composées pour un film fantastique ainsi que le jeu plus qu’intense de Gary Oldman renforcent cette idée. Cependant, dans Dracula, le livre, le vampire en question est un méchant pas gentil, poilu, qui songe principalement à vider de leur sang de jeunes femmes peu farouches. Coppola, lui, ne veut pas raconter une histoire horrifique, mais une histoire d’amour. L’image de Dracula est donc grandement modifiée.

Il fait de Mina Harker la réincarnation de la défunte femme de Dracula. Celle qui en mourant l’a poussé à renier son Dieu et devenir un vampire. Le film raconte donc l’amour éternel qui lie Dracula à sa défunte femme, et le combat de Mina pour ne pas céder à cette immortelle créature. On peut rapprocher cela des classiques du genre, comme La Momie de Karl Freund (1932), où nous trouvons peu ou prou la même histoire, mais avec une momie. Cette dimension est absente du livre, ou très diffuse…

Chez Coppola Dracula est partagé entre sa profonde humanité (il semble très émotif) et sa bestialité (il peut tuer, hypnotiser, n’a aucune pitié, et se change en bête régulièrement). Son appétit pour les femmes, nous le voyons avec ces trois concubines vampires, avec qui il a une relation amour/haine, et qu’il ne respecte pas vraiment. On le voit aussi avec Lucy, première victime et amie de Mina, une jeune femme ne rêvant que de tomber dans les bras d’un prétendant. Dracula l’hypnotise pendant son sommeil afin de la changer en vampire (il n’a pas amené ses femmes à Londres, il faut savoir voyager léger) et a des rapports très intimes (et bestiaux) avec elle sous la forme d’une sorte d’homme-loup – The WolfMan – symbolisant sa part animale. Bref Dracula n’est pas vraiment un romantique. Mais avec Mina, la réincarnation de son amour de toujours, c’est différent : il ne peut que la séduire et la faire sienne de manière « classique ». Le final du film où nos héros affrontent Dracula n’est plus un affrontement du bien contre le mal comme dans le roman, mais un grand drame romantique.

sources, avec en plus une analyse poussée de deux scènes

.




Pour approfondir :

Image

résumé du livre

une critique du livre

une critique enthousiaste, à laquelle j'adhère

une critique négative, que j'ai lu par curiosité car là où il y voit des points faibles, ce sont pour moi des points forts.

une autre analyse féminine très intéressante

Image
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar itikar » lun. mars 28, 2016 6:49 pm

lol, ils ont même fait une figurine de cette scène anthologique :lol:

Image
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Chernabog » lun. mars 28, 2016 7:04 pm

un faux-raccord dans le montage d'ailleurs puisqu'au moment de la narration, Dracula n'a pas encore accosté ...



Hum on voit quand même bien que le bateau est à proximité des côtés, suffisamment pour que Dracula puisse toucher terre en forme de loup-garou. Il lui aura suffi de rattraper le bateau après s'être occupé de Lucy, ce qui est un jeu d'enfant pour quelqu'un qui peut "devenir brûme, vapeur et disparaître à volonté".

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar itikar » lun. mars 28, 2016 7:19 pm

Le doute est permis, effectivement.
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Scarabéaware » lun. mars 28, 2016 7:22 pm

Ah oué quand même la figurine :mdr:
Bon j'ai un peu lu mais pas tout, je le ferai une fois que j'aurai vu :mrgreen:
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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar SauronGorthaur » mer. mars 30, 2016 4:37 pm

Cooool que ce topic revienne d'entre les morts mouhahahahaha

itikar qui abuse toujours autant de photos :lol: :lol:

la figurine est .... spéciale :lol:

et le livre est très bien, n'hésitez pas a aller dans le topic dédié quand vous l'aurez lu ou relu :super:

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Scarabéaware » mar. avr. 05, 2016 11:24 pm

Je viens de le voir et moins que je suis puisse dire c'est que j'ai été exquisément conquis. Un véritable délice hypnotique cette exploration du mythe de Dracula. Un grand plaisir, avec son petit gout charnel pas déplaisant formant tout de même une certaine tension sexuelle, je trouve que c'est quand même pas trop mal dans son genre. Et on est dans une sacré atmosphère, ça fascine pas mal. Dracula nous prends d'ailleurs bien des formes et même de sacrément bestiales, c'est frappant cette scène bestiale entre lui et Lucy. On a dans une première partie des effets bien subversifs quand par là suite c'est plutôt le fait de partir en chasse contre Dracula qui prime. Bon pis je dois avouer que le rire psychopathe que Dracula à un moment au début est plutôt communicatif :mdr:. Ah c'est assez terrible. Dans tous les cas, je me suis délecté d'ensemble et on a la une histoire d'amour qui suit bien des mouvements si on peut dire. Hum pis sinon j'aime assez le personnage de Van Helsing aussi, par contre qu'elle drôle de petite folie il a une fois qu'il a trouvé qu'il pouvait pourchasser Dracula. Et là fin, je dirai qu'elle est surprenante, avec une réplique qui m'a fait bizarre et une grâce divine qui laisse pensif. Vraiment très bon et fort bien ambiancé avec sa mise en scène qui a de quoi nous happer.
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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Dark Hal » mar. avr. 05, 2016 11:29 pm

Pourquoi est ce que je ne suis pas surprise de savoir que tu as aimé ? :rire: T'as bien aimé la chair fraîche ? :lol:

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Scarabéaware » mar. avr. 05, 2016 11:46 pm

:mdr: Oh oui tout à fait délicieuse cette chair fraiche :lol:, être un vampire ça ne me dérangerait pas :rire:
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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar SauronGorthaur » mer. avr. 06, 2016 5:45 pm

yeaaah vive Scarab, il est des notres :super: :super: :super: :super:

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Re: Dracula (de F.F. Coppola)

Messagepar Scarabéaware » mer. avr. 06, 2016 6:52 pm

Euh...oui par contre pour dire ça je veux bien que tu rajoutes les lettres que t'as oublié :lol:
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