Synopsis :
Dix ans ont passé depuis que l'agent du FBI Clarice Starling a fait face à l'ingénieux Docteur Hannibal Lecter... Dix ans d'attente jusqu'à ce que le tueur réapparaisse. La traque de Clarice va pouvoir reprendre. Tout comme celle de Mason Verger, atrocément défiguré par Lecter, qui ne rêve que de vengeance...
Je me le suis vu hier soir, il n'atteint pas l'excellence du Silence des Agneaux même si Anthony Hopkins nous marque encore superbement bien de sa présence avec son interprétation d'Hannibal à même de nous réjouir, chaque moment passé avec lui a de quoi nous régaler, enfin surtout pendant près de 1 h 30 sur les un peu plus de 2 h du film. Le prédateur qu'il est, s'étant posé tranquillement à Florence, sort doucement de sa retraite ce qui nous imprègne d'une ambiance à même de bien convenir à la situation. Et là encore on a une bonne petite distillation entre d'un côté ce qui se passe à Florence, d'un autre Clarice Starling qui viens à se remettre à sa recherche peu de temps après avoir subit un sale coup lors d'une opération comme on le voit et enfin nous avons aussi ce Mason Verger...Au début, pour ce qui est de ce dernier je me suis demandé ce que c'était que ce machin . Ça fait bizarre sur le coup de commencer avec lui mais bon ça fait une bonne petite introduction...Par contre pour la manière dont il a été défiguré, j'adhère pas tellement à la manière dont ça s'est passé avec le type, milliardaire de son état, qui est allé dans un trip sado-maso en présence de Hannibal. J'aurais mieux aimé qu'il se fasse un peu bouffer tiens . Dans tous les cas la vengeance pourquoi pas, mais bon, je trouve que Ridley Scott qui pourtant était bien parti nous offre une dernière demi-heure loin d'être brillante, ça fait un peu plus tiquer, on a comme une baisse de régime. On en vient à du sordide qui fait faire mouais, c'est bien que l'autre qui s'occupait de Verger finisse par s'en débarrasser mais bon, ça aurait pu être autrement fait. Rah pis les sangliers m'énervent lol, ceux là tu ferais bien volontiers un carton, te partager la viande et foutre tout ça au congel en attendant de te cuisiner les bons gros morceaux petits à petits . N'empêche c'est omnivore un sanglier mais punaise, ceux là ils sont bien carnassiers . Bon et puis il y a ce qui s'ensuit, c'est pas mal de nous mettre dans une situation comme ça avec le collègue de Clarice qui se retrouve réduit à l'état de légume mais je suis un peu dubitatif, pas tellement convaincu. Et puis on aurait pu se passer d'un baiser qui est échangé, parce que autant on peut apprécier tâter du lien malsain qui s'est tissé entre Clarice et Hannibal, autant ce baiser est de trop je trouve. Bon pis vis à vis de cette fin, j'ai vu ensuite la fin alternative que je préfère où il n'y a pas le coup des menottes . Autrement, tout de même une pensée pour le flic italien, proie de notre cher Hannibal, ça fait aussi partie de ce qui s'apprécie beaucoup. Il croit tourner autour de Hannibal mais c'est finalement lui qui se fait bien avoir et finit comme son ancêtre, une fin bien annoncée . La dessus ça contribue très bien, mais comme je l'ai dis, la dernière demi-heure estompe l'atmosphère donnée, comme si Ridley Scott n'avait pas osé continuer sur la lancée bien insufflée.
J'en vais sur un bon 15/20