synopsis (allociné)
Il était une fois un royaume peuplé de petits habitants apppelés les Nelwyns. Ce peuple paisible était dominé de temps immémorial par les Daikinis, gens de grand taille gouvernés par la cruelle reine Bavmorda. Or il advint qu'un prophète annonçât la naissance d'une princesse appelée à detrôner Bavmorda. La terrible reine ordonna alors de tuer céans tous les nouveaux-nés du royaume. Elora échapppa au massacre et ce fut Willow, un jeune Nelwyn féru de magie, qui la recueillit. Mais Bavmorda n'avait pas dit son dernier mot...
Willow est un film culte pour certains sorti en 1988, l'un des premiers films marquants dans le genre de la Fantasy. Il est réalisé par Ron Howard (à qui l'on doit aussi les films Cocoon, Apollo 13, Da Vinci Code ...)
Les acteurs phares du film sont Val Kilmer, Warwick Davis, Billy Barty, jean Marsh, Joanne Whalley et Georges Lucas au scénario (Lucas qui est aussi producteur du film). A noter aussi la présence de James Horner à la musique (compositeur plus récemment de la trilogie Le seigneur des anneaux de Peter Jackson) .. Le tournage s'est déroulé au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. La société Industrial Light & Magic a créé les effets spéciaux du film, qui ont permis une avancée décisive dans la technologie du morphing. Le film n'a rencontré qu'un succès commercial limité et a reçu des critiques mitigées mais a été nommé deux fois aux Oscars et il fut présenté hors compétition au festival de Cannes 1988.
A noter que trois jeux vidéos ont été aussi tirés de ce film. Voilà pour la présentation
Maintenant, place à mon avis (subjectif évidemment)
J'ai enfin vu ce film ! Willow !
( c'est ma semaine rattrapage des films cultes des années 80 que j'avais raté, après Amadéus avant hier, et le contraste d'impressions est saisissant ! )
Car j'en suis vraiment déçu (est-ce étonnant ?) Je me souviens de certaines critiques qui le comparaient à une époque au Seigneur des anneaux, décidément je comprendrai jamais comment on peut dire ça ; Même si willow n'avait sans doute pas la même ambition , et qu'il ne se prenait sans doute pas au sérieux - on sent qu'ils ont pas mal voulu accentuer l'aspect comique- je le relativise aussi par les effets spéciaux moins bons à l'époque. Mais niveau scénario c'est quand même très manichéen, l'ensemble s'enchaine de manière très convenue, les rebondissements et l'intrigue ne sont pas super recherchés, beaucoup de scènes sont prévisibles, l'histoire qui peut se résumer en deux lignes, comme d'ailleurs dans la plupart des films de fantasy je trouve (même ceux post époque SDA). Jeu d'acteur plus que moyen aussi. Je commenterai même pas l'histoire d'amour
Pas super étonné de voir que Georges Lucas (que j'aime franchement pas trop, décidément) était derrière ce film, on sent vraiment sa patte , c'est à dire la patte de la médiocrité scénaristique - je le dis au risque de heurter les afficionados - Un peu comme un Spielberg qui pour moi était peut-être original pour les années 70-80, Georges Lucas restera décidément éternellement enfermé dans le cinéma à grand spectacle de ces années qu'il n'arrivera plus jamais à dépasser pour apporter ce qu'on attend aussi de ce genre de films c'est à dire de la profondeur et des émotions en plus de l'action pure et des effets spéciaux. En tout cas moi.
A mon humble avis, Willow est un petit film sympa qu'on peut aimer quand on est gosse (c'est sans doute la raison qui fait que beaucoup ont aimé et qu'il fut culte à une époque, et j'aurais sans doute adoré aussi si je l'avais vu dans ma jeunesse) ; un petit film à voir en famille, dans la même veine que les L'histoire sans fin, Labyrinthe et autre.
Je regrette quand même pas de l'avoir vu, pour ma culture cinéphile et par rapport à toutes ces comparaisons que j'avais entendu avec le seigneur des anneaux (qui restera décidément ma référence encore longtemps je pense )
Je retiens aussi les bouilles attendrissantes de ceux de la race de Willow - dont j'ai oublié le nom mais les fans vont me le rappeler , les scènes avec les sangliers fonceurs noirs au début du film, assez flippantes, je retiens aussi une BO de James Horner assez entraînante (même s'il est loin d'égaler son travail plus tardif sur Titanic, ou Le masque de Zorro)