Ca y est, j'ai fini Rise of The Tomb Raider ! Bon, je suis loin des 100% ceci dit donc je vais encore y rejouer.
L'idée est en fait de le terminer avant de m'atteler au troisième, que j'ai acheté le jour de sa sortie
J'y avais déjà joué il y a deux ans environ, où j'avais été conquis par ce que je pense être (excepté j'espère le tout dernier) le meilleur Tomb Raider de toute la saga, mais je n'étais pas allé très loin, avant même la rencontre avec Jacob.
C'est suite à l'achat du dernier opus que je m'y suis remis. Bref, cela fait quinze jours que j'y joue dès que je peux, quasi non stop, et j'ai beaucoup aimé.
En fait, ce jeu, qui nous dépayse en transportant Lara dans les froides contrées enneigées de Sibérie, outre des graphismes absolument magnifiques ayant peu à envier au dernier God of War - une référence assurément dont j'ai dit quelques mots dans un autre topic - et une ambiance toujours maîtrisée a à mon sens deux grands atouts :
* une très bonne alternance entre les scènes d'exploration, de réflexion, d'action, et de mise en scène exposant l'histoire comme un blockbuster de cinéma
* une intelligente rejouabilité permettant de se focaliser à son gré sur tel ou tel style de jeu, et sur tel ou tel paysage, plutôt varié et logiques.
En plus de ça, Lara devient rapidement une compagne absolument charmante, et de plus en plus talentueuse au fur et à mesure qu'on levellise, là encore de manière intelligente et logique - les PEX gagnés permettent d'améliorer son arsenal et ses capacités de combat et de survie. Mention spéciale au doublage français de l'héroïne, donnant souvent l'impression à entendre ses intime spensées qu'elle ressent quelque plaisir intenssément exprimé. Un bonheur à camper, certes peu commun.
La difficulté est excellente, je trouve, tant par le fait qu'elle est croissante sans jamais être excessive, et qu'elle invite à une réflexion souvent poussée, mais jamais irrésolvable - on est loin d'un Myst - et les développeurs ont eu de très bonnes idées, dans 95% des cas je dirais.
Un exemple de puzzle sympa, Lara doit manoeuvrer une sorte de baliste rudimentaire bloquée par de la glace. Par expérience, on comprend vite en se baladant qu'il faut fabriquer une sorte de bélier et propulser ce dernier sur le capuchon de glace pour le faire exploser. A proximité, on a un long madrier en equilibre sur une pyamide en bois. En y sautant - pour ce faire et l'avoir à sa portée ,il faut au préalable l'attirer vers Lara en tirant une flèche-grappin permettant de faire pivoter le madrier sur son support, on voit que le fait de marcher en equilibre tout son long le fait penduler. Il ne reste alors qu'à accrocher une sorte de grosse jarre en bronze à une des extrémités du madrier, et à le fair remonter en marchant à l'opposé sur le madrier. Cependant, ce faisant, la jarre qui doit servir de projectile est trop lours et ne permet pas d'atteindre la glace. Il faut alors fouiller l'endroit pour trouver un baquet à attacher à l'opposé du madrier, ce qui fait contre poids et lève un chouya lajarre-projectile. C'est encore insuffisant et il va falloir de nouveau faire pivoter le madrier pour amener le baquet sous une cascade d'eau, et avant cela fermé le fond du baquet pour éviter que l'eau ne le traverse. Finalement, le baquet rempli d'eau permet de penduler complètement le madrier, qui'l suffit de remettre devant la calotte de glace. Las, la jarre de bronze-bélier est trop haut, il va donc falloir un peu vider le baquet à l'opposé pour trouver le bon dosage d'eau pour permettre à la jarre d'être idéalement placé. Puis, Lara n'a plus qu'à progresser sur le madrier jusqu'à son extrémité face au bélier, et sauter dessus pour lui donner un mouvement soudain entrainant l'explosion de la calotte de glace, libérant le mécanisme de la balliste.
Ce genre de petit puzzle est finalement très fréquent dans le jeu, que cela soit dans les tombeaux-défis, justement nommés, ou dans certains passages délicats à passer lors de l'exploration. Délicats, mais jamais impossible et on trouve vite la solution de chaque énigme, avanr d'ainsi progresser vers la prochaine aire de combat, grouillant d'ennemis.
Evoquons un peu l'histoire maintenant, sans trop spoiler. A partir d'une sorte de goulag soviétique, Lara, initialement sur les traces de l'utopie de son père - clin d'oeil évident à celui du père d'Indiana Jones pour le Grââl dans Indiana Jones et la dernière croisade - un artefact :"La Souce Divine", rencontre et aide un peuple séculaire mené par une sorte de berger-prophète chargé de veiller sur cet artefact, et surtout ayant promis de le protéger par tous les moyens des trinitaires, un ordre impie désirant conquérir le monde grâce à des reliques magiques très puissantes - on y retrouve là encore le parfum Indy bien sûr d'ailleurs les trinitaires reviennent en antagoniste dans le dernier Tomb Raider - Rapidement, Lara change donc, au contact de ce peuple simple et néanmoins courageux - prétexte à de formidables autant qu'improbables scènes de guerre entre mercenaires et natifs en pleine Sibérie sauvage et magique - , et passe de l'envie archéologue de découvrir la relique après laquelle son père a toujours courru à une envie de faire justice. Cet épisode visiblement fait hésiter Lara entre sa passion et son devoir, et il aurait pu ici être intéressant de donner le choix au joueur. Las, non, on restera jusqu'au bout spectateur de son destin.
Peu importe, il est loin d'être désagréable de propulser, manette à la main, Lara vers son destin. On la révêle meilleure qu'elle ne l'était, et passeulement d'un point de vue de son potentiel extraordinaire. La fin du jeu est de ce point de vue absolument mythique avec finalement une seule jeune femme triomphant, certes non sans difficulté, d'une horde de mercenaires armé jusqu'aux dents, et en même temps d'une horde non moins nombreuse de chevaliers sanguinaires en armure. Certes, elle est aidé par Jacob et son peuple, mais c'est bien elle qui est toute seule sur le terrain face à une mulittude absuée d'ennemis, jusqu'à faire passer Rambo pour un scout timoré à côté.
Ce jeu porte fort bien son titre. Lara, comme jamais auparavant, y acquière en fin de périple forcément une réputation de super héroïne bien méritée, au point où on se demande comment le prochain opus va bien pouvoir faire pour nécessairement revenir en arrière sur tant de super-potentiel - histoire sans doute de le réacquérir au fur-et-à-mesure du prochain jeu ...
Seul problème, je me demande bien comment je vais pouvoir me résoudre à passer au prochain opus plutôt que de continuer à explorer tout ce qu'il me reste à voir dans ce jeu - le finir ne m'a permis de le complèter qu'à 67% c'est dire tout ce qu'il reste à en découvrir, des tombeaux, des objets, des lieux, et aussi de nouvelles compétences à acquérir pour toujours rendre Lara plus puissante ! Il y a de quoi encore jouer quelques dizaines d'heures je pense et j'ai hâte de m'y remettre ! -
Ce problème n'en étant finalement pas un, je ne peux que noter ce si passionnant Rise of The Tomb Raider 19/20, et fort volontiers.
J'ai de plus à peine commencé un de ses DLC, Baba Yaga, dont j'aime beaucoup le pitch. Ca va être ma prochaine étape dans la découverte du jeu je pense :
Je vais donc attendre encore un peu avant de me plonger dans Shadow of The Tomb Raider, en espérant qu'il soit au moins aussi bien que celui-là ! La barre est haute en tout cas !
Ma tenue préférée (il y en a une vingtaine, don les anciennes Lara, depuis le tout premier ! ) :
Garçon.
"N'avez-vous donc point d'espoir ?" dit Finrod.
"Qu'est-ce que l'espoir ?" dit-elle. "Une attente du bien, qui, bien qu'incertaine, se fonde sur ce qui est connu ? Alors nous n'en avons pas."
"C'est là une chose que les Hommes appellent 'espoir'... "Amdir l'appelons-nous, 'expectation'. Mais il y a autre chose de plus profond. Estel l'appelons-nous.
Le but du jeu est simple, parcourir le manoir de Lara Croft à la recherche d'indices lui permettant d'ouvrir un coffre-fort qui lui-même contient un code pour découvrir une pièce secrètre du manoir qui recèle elle-même l'emplacement d'une crypte sous le manoir où est enterré la mère de Lara... Une véritable chasse au trésor, en faite c'était passionnant, bien que pendant une demi-heure j'ai tourné en rond un peu perdu. Ce niveau explore énormément l'histoire des parents de Lara, leur rencontre, leur amitié avec Roth, leur mariage, la naissance de Lara, les tensions avec la famille de la mère de Lara, Amélia, qui refusait son mariage avec le Lord Croft, la mort tragique dans l'himalaya d'Amélia... On découvre même une anecdote intéressante, celui sur le nom de Lara, en faite elle a été "conçue" lors du voyage de ses parents en Egypte, et ils lui ont donné son nom en l'honneur du dieu Râ, donc La-ra, Lara. 
. Ma foi ils ont l'air d'avoir bien géré ça, bon pis allez un truc qui est censé se faire en une heure vaut mieux compter plus 
.
. 
. NurZe serait parfaite dans le rôle de celui qui a peur du lapin et autres petit animaux 
