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Oscars 2025 : « Anora », de Sean Baker, décroche cinq statuettes, « Emilia Pérez » échoue à remporter le Prix du meilleur film étranger
« The Brutalist », de Brady Corbet, s’est, pour sa part, vu attribuer trois récompenses, dimanche 2 mars, à Los Angeles, au terme d’une cérémonie au cours de laquelle le président américain, Donald Trump, n’a jamais été directement pris à partie.
Le réalisateur Sean Baker reçoit l’Oscar du meilleur film, avec l’équipe d’« Anora », au Dolby Theatre d’Hollywood, à Los Angeles, le 2 mars 2025. PATRICK T. FALLON/AFP
La malédiction continue. Emilia Pérez, le drame musical de Jacques Audiard qui narre la transition de genre d’une narcotrafiquante mexicaine, n’est reparti, dimanche 2 mars, à Los Angeles, qu’avec deux Oscars, échouant à remporter le Prix du meilleur film étranger, qui échappe à la France depuis 1993 et Indochine, de Régis Wargnier.
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Le long-métrage de Jacques Audiard, qui comptait treize nominations, un record pour un film non anglo-saxon, a été devancé dans cette catégorie par le film brésilien Je suis toujours là, de Walter Salles. A l’inverse des Césars, Emilia Pérez a pâti ici de la polémique liée aux tweets à connotation raciste et islamophobe de l’actrice principale, Karla Sofia Gascon, présente à la cérémonie. Il a néanmoins réussi à remporter les deux prix pour lesquels il était donné largement favori : ceux du meilleur second rôle féminin, pour Zoe Saldaña, et de la meilleure chanson (El Mal). Une maigre consolation au regard des moyens engagés par Netflix.
D’autres Français ont su mieux tirer leur épingle du jeu : Ron Dyens, coproducteur de Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, de Gints Zilbalodis, qui a créé la surprise avec le Prix du meilleur film d’animation, et Stéphanie Guillon, Pierre-Olivier Persin et Marilyne Scarselli primés pour leur travail de maquillage et coiffure pour The Substance [ ...]
Oscars 2025 : 22 ans après «Le Pianiste», Adrien Brody gagne sa deuxième statuette et refuse d'arrêter son discours
Vingt-deux ans après son sacre pour sa performance dans «Le pianiste», Adrien Brody s’est de nouveau vu décerner, ce dimanche, l’Oscar du meilleur acteur pour «The Brutalist». Sur scène, il n'a pas voulu être interrompu, refusant tout protocole.
Un doublé gagnant qu'il a savouré jusqu'au bout. Au cours de sa carrière, Adrien Brody a été nommé à deux reprises dans la catégorie «meilleur acteur», et a réussi dans les deux cas à remporter le prix. Après avoir été récompensé en 2003, à seulement 29 ans, pour son incroyable interprétation d’un survivant de la Shoah dans «Le pianiste» de Roman Polanski, l'Américain est reparti avec une nouvelle statuette ce dimanche 2 mars lors de la 97e cérémonie des Oscars.
Un trophée qui salue sa prestation dans «The Brutalist», monumentale fresque mettant en scène un architecte hongrois qui débarque aux États-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
«Laissez-moi finir, coupez cette musique»
«Je suis ici une nouvelle fois pour représenter les traumatismes persistants, les répercussions de la guerre, de l'oppression systématique, de l'antisémitisme et du racisme. Je prie pour un monde plus sain, plus heureux et plus inclusif et si le passé peut nous apprendre quelque chose, c'est de nous rappeler de ne pas laisser la haine s'exprimer sans entraves», a-t-il rappelé lors de son discours.
Un discours que l’acteur de 51 ans, déjà couronné d’un Golden Globe et d’un Bafta, a voulu long et qui dépassait largement le temps autorisé par l’Académie. «Je termine, laissez-moi finir, coupez cette musique, ce n’est pas ma première fois, je vais finir», a lancé l’intéressé à tous ceux qui auraient tenté de l’interrompre.
Adrien Brody a coiffé au poteau Timothée Chalamet qui prête ses traits à Bob Dylan dans le biopic «Un parfait inconnu», Ralph Fiennes dans le thriller papal «Conclave», Colman Domingo pour «Sing Sing», et Sebastian Stan en jeune Donald Trump dans «The Apprentice».
L’acteur et producteur a très tôt été passionné par le 7e art. Il a enchaîné des petits rôles avant de jouer dans «Summer of Sam» de Spike Lee, en 1999. Devenu par la suite l’un des acteurs fétiches du réalisateur Wes Anderson, il a multiplié les projets aussi variés que «Le Village», de M. Night Shyamalan, ou la série à succès «Peaky Blinders», joué au mannequin pour Prada et défendu des causes humanitaires qui lui tiennent à cœur.
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