Réalisé par Mark Robson, le film est l’adaptation du roman de Jacqueline Susann qui battit des records de ventes et fit scandale en 1966. Il a eu beaucoup de succès à l’époque de sa sortie en salles.
Les poupées du titre font référence au mot familier pour désigner les pilules – allègrement prescrites et consommées à l’époque - pour maigrir, pour avoir du tonus, pour s’endormir, etc.
La Bande-Annonce :
Le film ambitionne de nous montrer le « côté obscur » du show-biz et de la célébrité à travers les rêves et les désillusions de trois jeunes femmes mais tombe dans le mélo et dans le soap : tout est exagéré, lourd et poussif. En plus, la narration confuse donne une sensation de film bancal. L’ensemble est joli à regarder mais ne décolle jamais vraiment.
« La Vallée des Poupées » fait souvent penser à « A Star Is Born » version Judy Garland mais le résultat est décousu et daté.
Des trois personnages, la plus touchante est Jennifer, subtilement interprétée par Sharon Tate : https://www.vogue.fr/culture/a-voir/diaporama/sharon-tate-dans-la-vallee-des-poupees-icone/52885 A ses côté, Barbara Parkins (Anne) est trop sage et Patty Duke (Neely) en fait des tonnes.