Sucker Punch (de Zack Snyder)

[Doctor Jones]

Si tu prends un lecteur blu ray je te conseille de prendre le même que le mien. C'est celui qui est dans le salon, dans ma chambre je me sers de la PS3.

http://www.homecine-compare.com/lecteur-SONBDPS470-SONY-BDP-S470.htm

[phoenlx]

oki

[phoenlx]

Quelques images assez représentatives de l'ambiance bizarre et diverse du film, trouvées notamment sur ce site

Les gros samouraï dont je parlais ( Beaucoup plus impressionnants dans le film lors de la phase de combat ! Ils sont de taille énorme ! )



Séquence avec des robots un peu dans le style i,robot lol



quelques décors



Notre baby Doll (scène où elle danse devant un maire patibulaire avec un gros cigare, qui ressemble au maire de la ville de Dr.Jones )



D'autres images des héroines

[phoenlx]

J'ai trouvé une critique pas mal du film ( que je trouve assez objective, je reconnais pas mal ma propre vision en elle, y compris sur les défauts que l'auteur souligne, notamment l'espèce de "position d'attente" au milieu. Perso j'ai adoré le début du film, il démarre comme un chef d'oeuvre. Après le milieu avec les scènes d'action qui s'enchainent j'avoue que d'un côté j'aimais pour le côté complètement barré et délirant, mais de l'autre, c'est vrai que ça devenait répétitif à un moment, et j'attendais vraiment de voir la chute - tout en la craignant un peu j'avoue , la peur d'une montagne qui accouche d'une souris, sensation bizarre du coup car j'en venais un peu parfois à attendre la fin des scènes d'action pour retrouver celles dans le bordel !! Mais je crois que j'ai aimé vraiment la chute

Et un truc dont j'ai pas parlé d'ailleurs c'est le générique de fin ( et sa musique ) Un moment que j'ai aussi adoré dans le film, je suis resté presque jusqu'à la dernière seconde , ça m'arrive finalement assez rarement



La critique : http://www.playlistsociety.fr/2011/03/s ... der/14032/

Je la recopie ici au cas où le site disparaîtrait ..

SUCKER PUNCH de Zack Snyder

Bienvenue dans le crâne de Zack Snyder. Taxé de petit génie visionnaire, le cinéaste n’avait pourtant jamais mis ses tripes sur la table, trop occupé à (re)donner vie aux créations de George A. Romero, Frank Miller ou Alan Moore. Si Sucker Punch constitue un véritable événement, c’est d’abord parce qu’il s’agit du premier scénario original écrit par Snyder. Sous ses airs de blockbuster foisonnant, le film est émouvant parce qu’il permet de rencontrer un auteur. À l’intérieur de la machine de guerre, il y a donc des sentiments, des fantasmes, des regrets ; c’est d’ailleurs le principe même du film, qui navigue entre plusieurs eaux pour faire de ses héroïnes tantôt de jeunes filles blessées, tantôt d’inconscientes guerrières. Sucker Punch est le film de tous les grands écarts, permettant à chacun d’assumer sa bipolarité : l’auteur et le technicien, la fleur fragile et la femme forte, le drame intimiste et le film d’action. Mieux vaut ne pas être sujet aux nausées pour parvenir à accepter cet ambitieux zigzag.

Pendant un quart d’heure, on croit même au chef d’oeuvre. La scène d’ouverture, sur fond de reprise de Sweet dreams (la BO façon recyclage est d’une hétérogénéité à faire peur), ressemble au prologue de l’opéra rock le plus insensé de l’histoire. Aucun mot, ou si peu, pour camper une histoire, asseoir une poignée de personnages, et faire de celle qu’on appellera Babydoll (Browning, discrètement convaincante) une héroïne tragique qu’on suivra sans réserve, quitte à s’abimer, jusqu’au bout de ses pérégrinations infernales. Enfermée dans un asile par un beau-père vicieux et vénal, elle est même sur le point d’être lobotomisée grâce à un faux perpétré par l’infirmier général. C’est fulgurant, grandiose, massif, guidé par des idées de mise en scène assez folles (quand un bouton décousu est grossi dix mille fois pour signifier la pesante gravité d’une situation), et on rentre corps et âme dans cet univers, pénétrant le cortex de Snyder dans une immense et jouissive séance de dépucelage. S’opère alors un basculement insensé, qui donne au film des résonances psychanalytiques sans fin : un soubresaut visuel et l’asile devient bordel, les patientes ses pensionnaires… et la promesse d’une lobotomie se mue soudain en annonce d’une perte de virginité (on y revient) imminente. Les allers-retours entre les deux univers se multiplient : on retrouve les mêmes visages, les mêmes personnalités. Un transfert a eu lieu. Loin d’une simple mise en parallèle futile et facile, la façon dont Zack Snyder imbrique ces univers fait de Sucker Punch une spirale dans laquelle on se laisse aspirer avec plaisir et inquiétude.

Aussi magistrale soit-elle, cette ouverture est hélas suivie d’une légère descente d’acide lorsque la spirale en question redevient légèrement plus linéaire. Alors que s’organisent les envies d’évasion de Babydoll et de sa bande de filles, le film bascule dans une construction alternée qu’il ne quittera qu’en fin de voyage. Comme dans un jeu vidéo ancestral, il s’agira pour les personnages de réunir un certain nombre d’objets essentiels qui leur permettront éventuellement de pouvoir s’échapper. La suite est simple, loin des vertigineux débuts mais presque aussi grisante : à une bobine située dans le fameux boxon répond une autre pleine de bastonnades en tous genres, située cette fois dans l’esprit de Babydoll et/ou ceux de ses partenaires. On bascule régulièrement du monde « réel » à un univers fantasmé où des ninjas géants côtoient des dragons, des soldats robots et autres personnages malveillants. Chaque affrontement permettant d’obtenir l’un des objets convoités. Faut suivre.

Le film est alors traversé par un déséquilibre qui aurait pu lui ôter tout relief : si les scènes de maison close exercent un magnétisme grandiloquent dont les excès sont la force, les séquences de crêpage de chignon avec de monstrueux méchants créent un désintérêt total en raison d’effets numériques inaboutis et d’un sens du n’importe quoi assez mal maîtrisé. Se crée alors une drôle de sensation : voilà le spectateur en position d’attente. Voir Sucker Punch, c’est jouer à un chouette jeu vidéo avec un pote, mais le laisser se dépatouiller avec les boss de fin de niveau pour mieux lui reprendre la manette dans les moments les plus cruciaux, les plus profonds, les plus singuliers. Au cinéma, difficile de profiter des pauses pour aller se ravitailler en bière ; on se contente donc de patienter poliment pendant que ces demoiselles défouraillent tout ce qui ressemble de près ou de loin à un méchant, pour mieux savourer leurs errements à l’intérieur de l’asile. Et si le film se relève de ces incessantes sautes de rythme, c’est uniquement parce que lesdites scènes sont d’une puissance tragique absolue, dominées par des personnages si tumultueux qu’ils en sont totalement imprévisibles. Du mac aux yeux charbonneux au cuisinier obèse, les hommes sont tous des pourris dont ce film prônant le girl power exploite à merveille les différents travers.

Finalement, Snyder bouclera la boucle en orchestrant la fameuse évasion, loin d’être aussi planplan que ce que le statut hollywoodien du film aurait pu laisser croire. Une conclusion qui lui permettra de poser les dernières briques d’une réflexion passionnante sur le libre-arbitre, l’existence ou non du destin, le pouvoir de la volonté. S’ouvrant et se concluant par une voix off, Sucker Punch se clôt par une morale qui pourrait sembler bien niaise si on ne gardait pas à l’esprit le fait que tout ceci n’est qu’un conte. Pas si éloigné que cela d’Alice au pays des merveilles (le chef d’oeuvre de Lewis Carroll, pas le terne hara kiri de Tim Burton), le quatrième film de Snyder n’est sans doute pas le meilleur mais c’est en tout cas le plus sincère, le plus ouvert. Ce vol au-dessus d’un nid de cocottes assume aussi bien sa noirceur que sa candeur. L’intégrité sans borne de l’artiste donne envie d’excuser tous les défauts de l’oeuvre, et de le retrouver au plus vite dans des projets aussi personnels que possible.

Note : 8/10

[Doctor Jones]

Notre baby Doll (scène où elle danse devant un maire patibulaire avec un gros cigare, qui ressemble au maire de la ville de Dr.Jones )

Il ressemble au maire de ma ville dans sa façon de se déplacer, mais physiquement il ressemble au maire d'une ville voisine.

[phoenlx]

tain ils font peur dans ton coin Fabien

[Doctor Jones]

Tu la dit.^^

[Doctor Jones]

Lui aussi il a une tronche de taré.

[phoenlx]

c'est clair , et on pourrait aussi rajouter le père !

[Doctor Jones]

c'est clair , et on pourrait aussi rajouter le père !

Quand il est déguisé en prêtre ce guignol et que Babydoll lui crache à la gueule, il se met à blasphémer.

[phoenlx]

ouaip, c'est vraiment un beau salaud dans le film

[Regnak]

Je me suis pris l'extended cut version ricaine (vu que ça sort 3 mois avant la française, c'est toujours pratique) avec 17 minutes en plus et qui comprend également la version ciné. Ne me demandez pas à quoi correspond les 17 minutes, je ne connais pas la version ciné.

J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser du film, j'ai rien contre les mélanges des genres mais la c'est quand même un bordel pas possible. Mais il y a la magnifique Carla Gugino donc tout passe quand elle est à l'écran ainsi que la très grrrr Jamie Chung (présente dans very bad trip 2 et dans dragon ball evolution mais on va essayer d'oublier ce dernier).

[Melian]

lol je crois que j'ai préféré Sucker Punch à Avatar, c'est grave docteur ?

Roooohhhh

Eh ben je l'ai bien aimé celui-là, plus que 300 aussi, même si l'atmosphère est particulièrement dérangeante (je ne supporte pas les ambiances d'hôpital psy en plus).
Les acteurs sont plutôt bien choisis je trouve, et effectivement ça fait vachement penser à un jeu video. Le concept est original, l'héroine qui se plonge dans plusieurs univers imbriqués pour pouvoir avancer (Inception propose un peu la même chose).
Je ne m'attendais pas à la fin, et ça j'aime bien !
Bref, je ne vais pas m'étendre sur ce film, mais une bonne petite surprise (et une très bonne BO aussi au passage !)

[phoenlx]

Bon avant d'aller dodo je vais faire un post de gros fanboy , j'ai le droit aussi merde !! Alors pour commencer, voici quelques nouvelles de Baby Doll ( contexte de la sortie du DVD oblige, je me suis un peu renseigné sur la belle, tout d'abord pour ceux que ça intéresse, voici des photos de l'actrice, Emily Browning de son nom, "au naturel" ) :

oui car pour les blonds et les blondes je précise qu'elle n'est pas blonde

Elle sera apparemment à l'affiche d'un autre film qui sort en Novembre, nominé à Cannes : Sleeping Beauty , un film qui m'a l'air vraiment spécial ( cf la bande annonce ) et dont voici l'affiche

J'irai sans doute le voir mais je crois que je le commenterai plutôt dans la rubrique Aphrodite

Il faut rappeler qu'Emily browning est l'actrice qui aurait du jouer normalement dans Twilight ( Elle a décliné le rôle jugeant qu'elle n'était pas prête pour une trilogie )
A noter aussi que dans Sucker Punch, à la base ça devait pas être elle qui incarne le rôle de Baby Doll mais Amanda Seyfrid, Zack Snyder a du remplacer cette dernière au pied levé. Amanda Seyfrid c'est entre autre l'actrice qu'on a pu apercevoir récemment dans le chaperon rouge



Pour l'avoir vu dans l'autre film je pense qu'on n'aurait pas perdu au change , les deux sont bien

Apparemment les ventes du DVD ont l'air de cartonner ( il y aurait une version longue avec 17 minutes supplémentaires ... Regnak pourra peut-être nous en dire plus s'il l'a vu ) Voici le visuel de l'édition Blu ray ultimate

[Doctor Jones]

Le problème d'Amanda Seyfried, c'est qu'elle tournait une série, elle a tout fait pour décaler le tournage, mais les producteurs n'ont pas voulu. Donc elle na pas pu s'engager dans Sucker Punch.

Quant au boitier blu ray il est beau mais Warner commence à me les briser à sortir des boitiers blu ray format dvd. Je précise que la version longue est dispo que sur le blu-ray.

[Melian]

Warner commence à me les briser à sortir des boitiers blu ray format dvd

ouai, ça c'est ultra chiant

[Doctor Jones]

Warner commence à me les briser à sortir des boitiers blu ray format dvd

ouai, ça c'est ultra chiant

Hier, dans un kiosque à journaux j'ai vu le blu ray dans son boitier normal.

[Gloinpeace]

Je viens d'acheter le DVD de ce film que j'avais vraiment beaucoup aimé au ciné. Cependant la scène finale me laisse toujours dubitatif, peut etre que vous en avez déjà parlé, mais quelqu'un a t'il un explication convaincante a propose du visage de Baby Doll après sa lobotomie?

[phoenlx]

La dernière scène est troublante en effet elle m'avait laissé songeur, je me demande si l'explication du film n'est pas ouverte .. faudrait que je le revois
( ça fait partie des films que j'ai bien aimé Sucker Punch et il a été tellement descendu par certains que je l'ai un peu refoulé, pourtant j'ai le DVD .. tain faut que j'arrête de me laisser trop influencer par les critiques )

[Gloinpeace]

Oui, je pensais mieux comprendre la fin en le revoyant, mais en fait ben non.

[Somewhere]

[SauronGorthaur]

Sucker PUnch c'était génial, un film incompris comme beaucoup d'autres, par contre c'est indéniablement mais la dernière scène, dur de l'expliquer

[Somewhere]

A voir la version longue du film, qui améliore grandement la qualité du film.

[SauronGorthaur]

A voir la version longue du film, qui améliore grandement la qualité du film.

j'en prend bonne note

[phoenlx]

Il y a une VL de ce film ?

[Somewhere]

Oui, avec le blu-ray du film. Largement mieux que la version ciné.

[phoenlx]

ya quoi comme scènes en plus en gros ? ca m'intéresse car j'aime aussi ce film mais je trouve certaines transitions un peu convenues, s'il avait été un peu plus long je crois que je l'aurais encore plus apprécié , à condition que ce ne soit pa que de l'action ..

[Gloinpeace]

Moi aussi faudrait que je la voit cette version longue, j'avait carrément aimé le film.

[Somewhere]

ya quoi comme scènes en plus en gros ? ca m'intéresse car j'aime aussi ce film mais je trouve certaines transitions un peu convenues, s'il avait été un peu plus long je crois que je l'aurais encore plus apprécié , à condition que ce ne soit pa que de l'action ..

Les scènes supplémentaires, il y a certaines scènes d'actions rallongées, mais globalement c'est uniquement des scènes non-action qui sont rajoutées. Certaines ne sont pas utiles, mais elles sont surtout là pour donner de la consistance à ce film qui passe ainsi d'1h40 à 2h. Car faut bien l'avouer, 1h40 c'est court, et le film n'a pas vraiment le temps de développer son histoire avec une durée pareille.

Au moins, avec la version longue, on a l'impression de voir un film déjà, avec un début, un milieu, une fin, des personnages développés, etc...

Pour info encore, la version longue n'existe qu'en VOST.

[phoenlx]

Ah dommage ça , c'est comme la VL d'alexandre ( ça m'a dégouté qu'ils la fassent pas en VF )