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Streets of Rage

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Meleor
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Streets of Rage

Messagepar Meleor » mer. août 14, 2019 3:18 am

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Streets_of_Rage

Streets of Rage (ベア・ナックル 怒りの鉄拳, Bare Knuckle: Ikari no Tekken?) est un jeu vidéo d'action de type beat them all développé par Sega AM7 et édité par Sega, sorti en 1991 sur Mega Drive. Il a été développé par des membres de la Team Shinobi (The Revenge of Shinobi). La musique est signée Yūzō Koshiro, qui fut le premier à composer de la musique de club pour un jeu-vidéo (inspirations house, dance et techno). La trilogie Streets of Rage compte parmi les séries les plus célèbres de la Mega Drive.



Système de jeu:

Le jeu est un beat them all classique, ressemblant beaucoup à Final Fight de Capcom, où le joueur choisit parmi trois personnages et affronte dans des niveaux variés de nombreux ennemis. Streets of Rage comporte huit niveaux.
Trois boutons d'action sont disponibles : il est possible de sauter, frapper, ou appeler des renforts. Cette dernière attaque, dite attaque spéciale consiste en l'arrivée d'un véhicule de police qui tire un coup de bazooka (pour le joueur 1) ou une rafale de mitrailleuse (pour le joueur 2) sur le lieu du combat, l'explosion blessant ou tuant les ennemis mais pas le joueur. Le nombre de ces attaques est limité à une attaque par vie ou par niveau ; elle peut également être récupérée sous forme de bonus voiture de police. Le joueur ne peut pas bénéficier de l'attaque spéciale dans le niveau 8.
Au cours du jeu, les personnages pourront interagir avec leur environnement et trouver différentes armes (batte de baseball, barre à mine, bouteille, couteau et poivrière), qu'il est possible d'utiliser directement contre les ennemis voire de lancer à distance. Outre les armes susmentionnées, on rencontrera également des objets comme la pomme ou le gigot, permettant au joueur de recouvrer une partie ou la totalité de son énergie.
La palette de coups est assez étendue pour un jeu de 1991, chaque personnage dispose de ses propres enchaînements, ceux-ci varient selon qu'ils sont effectués à distance (généralement une combinaison pied/poing) ou au corps à corps (une série de coups de genoux enchaînée d'un coup de tête, de coude ou de pied). Différentes projections sont possibles, elles changent selon la position (devant ou derrière l'adversaire) et le personnage sélectionné. Le joueur peut aussi être lui-même projeté dans les airs, ce à quoi il peut parer en usant d'une combinaison de touches pour effectuer un atterrissage en douceur.
Le lieu de combat évolue pendant le jeu, le joueur se déplace de gauche à droite (sauf pour les niveaux 7 — déplacement de bas en haut — et 8 — déplacement de droite à gauche) et ne peut pas revenir en arrière, les ennemis peuvent disparaître de l'écran et revenir (par le même côté évidemment) mais le joueur ne peut pas forcément les suivre. À l'exception du niveau 7, il y a un boss à la fin de chaque niveau, il s'agit généralement d'un ennemi exagérément grand et/ou gros. À l'instar du joueur, son niveau de vie apparaît en haut de l'écran (ce qui n'est pas le cas des autres ennemis).
Streets of Rage peut se jouer en mode deux joueurs, le second joueur pouvant commencer dès le début de la partie ou bien arriver en cours de partie (mais forcément avant le niveau 8), les joueurs peuvent se frapper mais ils ne se blessent que très légèrement, le jeu restant de la coopération. Le nombre d'ennemis est tout simplement doublé et à la fin du niveau on retrouve deux boss (sauf au niveau 8, pour M.. X).




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Re: Streets of Rage

Messagepar Meleor » mer. août 14, 2019 3:28 am

https://www.lesinrocks.com/2018/09/07/j ... x-joueurs/


Pourquoi le retour de “Streets of Rage” enflamme les (vieux) joueurs
07/09/18 17h20
Par
Erwan Higuinen

Près d’un quart de siècle après son dernier épisode, la saga bagarreuse de Sega “Streets of Rage” s’apprête à revenir au premier plan avec un très inattendu épisode 4 conçu par des Français et dont l’annonce a secoué les réseaux sociaux. Retour sur une série qui, dans la première moitié des années 1990, a bouleversé le paysage vidéoludique.


Un quart de siècle plus tard, ça marche toujours. Lancez Streets of Rage 2, démarrez une partie à un ou, mieux, deux joueur(s), et vous voilà transporté dans un monde fascinant. Par “monde”, on ne désigne pas seulement les décors, les personnages ou le récit sur lequel s’appuie le légendaire jeu d’action de Sega mais, plus profondément, son énergie, son tempo, son élan – la manière dont ses composantes prennent vie. Pas seulement son assemblage glorieusement fétichiste de signes de son temps (le début des années 1990, donc), mais la manière dont ces derniers se mettent à vibrer et scintiller pour nous entraîner sous les néons en pixel art de sa nuit d’époque au rythme de la musique électronique de Yuzo Koshiro, le compositeur emblématique de la série. Essayez, sur une vraie Mega Drive, sur une machine de salon moderne (PS4 ou Xbox One) avec la compilation Sega Mega Drive Classics ou sur la petite 3DS qui en propose une très chouette version en relief. Ça vaut vraiment la peine.


L'exemple de “Sonic Mania”

Dans les tout derniers jours du mois d’août, la nouvelle a enflammé les réseaux sociaux : Streets of Rage est de retour. Et pas avec un remake gonflé ou un portage HD de l’un ou l’autre des volets de sa trilogie nineties, non : c’est un vrai nouvel épisode, le 4, qui sortira à une date encore indéterminée (mais on ne pense pas trop se tromper en misant sur le courant de l’année 2019) et sur des plateformes tout aussi incertaines (notre pari, là encore pas bien risqué : PS4, XBox One, Switch et PC). L’identité de ses concepteurs pourrait surprendre mais, à la réflexion et après le petit miracle Sonic Mania (ou comment des développeurs occidentaux qui étaient d’abord des fans de ses premières aventures ont redonné des couleurs au hérisson pressé), elle fait sens. Car ce ne sont à nouveau pas les studios internes de Sega qui vont se charger de ressusciter le mythe, mais un trio français ayant de vrais arguments à faire valoir et constitué de Lizardcube (qui s’est déjà illustré sur le remake de Wonder Boy : The Dragon’s Trap), Guard Crush Games (spécialiste du genre beat’em all et responsable du hit indé potache Streets of Fury) et DotEmu, éditeur spécialisé dans le jeu rétro modernisé (Pang Adventures, bientôt Windjammers 2). S’il est bien sûr trop tôt pour s’emballer complètement, le style graphique (façon dessins à la main, comme pour Wonder Boy) de cet inespéré Streets of Rage 4 est déjà très prometteur et les premiers échos laissent augurer du meilleur.
Mais c’est quoi, au fait, Streets of Rage ? A l’origine, au tout début des années 90, c’est d’abord une décision d’entreprise. À l’époque, le beat them all règne sur les salles d’arcade. Derrière ce faux anglicisme – l’appellation est uniquement utilisée en France alors que les anglophones parlent plutôt de beat’em up ou de brawler –, se cache l’une des familles les plus nerveuses de jeux d’action. Les joueurs y affrontent une multitude d’ennemis pittoresques qui se jettent successivement sur eux alors qu’ils progressent dans des niveaux à scrolling horizontal. Les premiers représentants du genre s’inspiraient des films d’arts martiaux, tel le pionnier Kung-Fu Master (1984, qui, par ailleurs, inspira Agnès Varda alors que pour Streets of Rage, ce serait plutôt Park Chan-wook). Puis, très vite, les environnements urbains prirent le dessus avec Renegade (1986), Double Dragon (1987) ou Final Fight (1989). Si ces derniers sont contemporains du premier épisode de la série Street Fighter, les véritables “combattants de rue” étaient bien leurs héros musculeux à eux.

Punks agressifs et dominatrices à fouet:

Stars des salles d’arcade, les brawlers sont aussi régulièrement adaptés sur les machines à jouer domestiques des années 80-90, que les fabricants ne tardent pas à voir comme des titres commercialement très stratégiques. Alors quand Nintendo obtient l’exclusivité (qui se révèlera provisoire) de Final Fight pour sa toute jeune Super NES, Sega est obligé de réagir. Une équipe (dont les principaux membres viennent de boucler The Revenge of Shinobi) est alors rapidement constituée avec pour mission de concevoir un jeu capable de rivaliser avec le hit de Capcom sur sa propre console, la Mega Drive. Dans le magazine anglais Retro Gamer, Atsushi Seimiya, l’un des artistes ayant œuvré sur le premier Streets of Rage, racontait ainsi en 2014 comment les développeurs avaient longuement étudié ledit Final Fight après avoir fait l’acquisition d’une de ses bornes d’arcade.
Au départ, Streets of Rage est donc plus ou moins ce que, dans le monde du jeu vidéo, on appelle un clone : un jeu qui en imite un autre dans l’espoir de surfer sur son succès. Mais, déjà, il possède quelque chose qui le distingue et qui découle peut-être en partie de cette démarche relevant en partie de l’imitation : avec ses punks agressifs et ses dominatrices à fouet, avec sa fascination moins pour les bas-fonds réels que pour une certaine esthétique de la déviance et, aussi, par sa manière de venir après, Streets of Rage s’installe quelque part entre le train fantôme (d’où va surgir le prochain “monstre” ?) et le bal costumé. C’est pour de faux, mais ça n’en est que plus entraînant. Comme dans un clip de Michael Jackson, disons. Who’s bad ? Si son but officiel est de “nettoyer la ville” (d’où, si on reste à la surface, une lecture politiquement problématique du jeu et plus généralement du genre), le joueur cherche bien plutôt à entrer dans la danse, à devenir un acteur à part entière de ce cirque urbain déchaîné.

L'aboutissement “Streets of Rage 2":

Si, ludiquement, il ne surpasse pas Final Fight, le premier Streets of Rage renverse certaines perspectives. Jusqu’alors, les gamers voulaient avoir chez eux le même jeu que dans les salles d’arcade. Mais maintenant, c’est aux adeptes de ces dernières de les envier. Streets of Rage ne se donne pas comme ça à n’importe qui : on se l’approprie, on l’accueille chez soi. Où est le cool, alors ? Peut-être bien à la maison, désormais (jusqu’au moment où, suivant la direction inverse de ses concurrents, le jeu fut à son tour adapté en arcade).
Après Streets of Rage, il y eut Streets of Rage 2 (1992), qui reste le sommet de la série avec son arsenal de coups enrichi, ses décors à la variété accrue, sa progression moins linéaire et, aussi, ses sprites beaucoup plus grand – à l’époque, c’était important. Deux ans plus tard, place à Streets of Rage 3, le vilain petit canard de la trilogie, controversé dès sa sortie pour, entre autres choses, la présence d’un kangourou parmi les personnages jouables et, plus généralement, un côté fourre-tout plus ou moins heureux là où l’épisode 2 se révélait parfaitement tenu – mais il n’est pas interdit de l’aimer justement pour cette raison-là.
Et après ? Un Streets of Rage 4 fut envisagé pour les deux consoles suivantes de Sega, d’abord la Saturn (en 3D et en collaboration avec les Anglais de Core Design, qui accouchèrent finalement du peu réjouissant Fighting Force), puis la Dreamcast (avec un projet qui devait alterner séquences en vue latérale relativement classiques et phases subjective façon FPS), mais sans que cela aboutisse. Et puis rien. Jusqu’à aujourd’hui.

Un genre qui revient au premier plan:

Depuis son désormais lointain épisode 3, l’esprit de Streets of Rage n’avait pourtant pas complètement déserté le monde du jeu vidéo, alors même que le genre dont il fut l’un des plus flamboyants représentants peinait à s’adapter au monde vidéoludique moderne. Au fil des années, les remakes plus ou moins amateurs succédèrent aux hommages plus ou moins directs et, de The TakeOver à Mother Russia Bleeds en passant par Raging Justice, il existe aujourd’hui bien des solutions pour qui souhaiterait renouer avec les sensations de Streets of Rage – sauf que ce ne sera jamais tout à fait pareil. Parmi les sorties récentes, on conseillerait assez aux amateurs de jeter un œil au jovial Claws of Furry qui, bien que plus immédiatement frénétique (et ardu) que la saga Sega, retrouve quelque chose de son goût du travestissement (avec ses chats ninja qui collectionnent les costumes) et ses emprunts au Rogue-like (qui, avec sa logique d’éternel recommencement, pourrait bien être le plus improbable des héritiers du jeu d’arcade). Quoi qu’il en soit, cela ne fait aucun doute : dans la sphère indé au moins le “beat them all” est relancé. Et ça ne fait encore que commencer.


yoko
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Re: Streets of Rage

Messagepar yoko » mer. août 14, 2019 11:39 am

J'y ai joué beaucoup au début des années 90, ça rappelle des souvenirs...
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