Titre original Batman: Year One
Réalisation Sam Liu et Lauren Montgomery
Acteurs principaux
Bryan Cranston
Benjamin McKenzie
Eliza Dushku
Jon Polito
Alex Rocco
Katee Sackhoff
Pays d’origine États-Unis
Genre Animation
Durée 64 min
Sortie 2011
Critique du site Batman-universe
Adaptation de la série de comics signée Frank Miller et David Mazzucchelli : les difficiles premiers pas du jeune Bruce Wayne en tant que Batman. Combattant la pègre et la corruption, il ne dispose d'aucun allié. Mais un jeune policier idéaliste vient d'arriver à Gotham City : James Gordon.
Je créé ce topic puisqu'il n'en avait pas celui-là.
Batman Year One est un anime DC Comics de la collection aujourd'hui plébiscitée ayant démarrée en 2006.
Cet anime est l'adaptation du comic Batman Année un scénarisé par Frank Miller - le scénariste du fameux Batman The Dark Knight Returns donc - qui a été repris finalement très légèrement dans le scénario de Batman Begins.
Ce qu'on y retrouve ?
Déjà, le sempiternel découpage de tout "reboot" de Batman, soit un "revival" énième du meurtre des parents Wayne, du collier de perle, mais aussi le départ ensuite en exil de Bruce Wayne durant quelques années, d'où il revient avec les talents d'un karatéka ultime ! A noter que Batman Year One ne nous révêle pas (encore) que c'est en étant élève de Ra'as Ghul qu'il a acquis ces talents. M'enfin, étant donné le parallèle évident avec Batman Begins, on le devine aisément.
C'est juste après que l'intrigue n'a plus rien à avoir avec Batman Begins, et nous offre un contenu entièrement nouveau, d'ailleurs autant centrée sur Batman et Bruce Wayne que sur Gordon ...
Au moment du retour de Bruce Wayne, rien ne va évidemment plus à Gotham. Pour une fois, cela n'est cependant pas à cause d'un super vilain que tout va à volo, mais à cause de la pègre locale, sur laquelle règle un certain Carmine Falcone (eh oui, pour les fans de la série Gotham, sachez que je sais maintenant où les petits coquins ont puisé de nombreuses idées "originales") , ayant acheté le chef de la police locale (le GCPD) et de nombreux officiers de polcie. Gordon à son arrivée à l'occaison de voir ses ripoux à l'action, et il va alors méthodiquement tendre des pièges plus malins que les autres à ses "collègues", pour les faire tomber, et bien entendu, y compris son chef direct.
Mais c'est quand même grâce à Batman que Gordon arrive à obtenir finalement gain de cause. C'est ainsi pour Franlk Millier une manière très intéressante de sceller la connivence entre les deux hommes.
Quant à Batman, il y fait son apprentissage de justicier, carrière qu'il embrasse après avoir vu une chauve souris passer à travers sa vitre - oui, ça rappellera Batman v Superman - Ses débuts sont assez hasardeux, et il manque de perdre la vie à plusieurs reprise,s sans cesse blessé, bref Batman quoi.
A noter une spectaculaire scène d'action où Batman - évidemment condamné à mort par Falcone/le GCPD - doit se débarasser d'une armée de policiers - il y parvient de justesse.
Autre bonne idée de ce premier épisode des animes, à la fois Gordon et Batman gagnent logiquement leur galon de "héros de la ville"; le policier en sauvant des jeunes enfants d'un détraqué, et Batman en pacifiant Gotham en quelques tours de mains. C'est bien simple, il est partout, et c'est bien agréable de le voir évoluer ainsi, faisant tout de suite la différence dans la cité.
On notera également la reconversion d'une prostituée en voleuse de haut vol : la catwoman Selina :
et sa jolie doubleuse Elisa Dushku
A noter que le ton est tout de même assez adulte et sans concession, et pas unqiuement du fait de l'ancien job de Catwoman - elle quitte celui-ci en démolissant la tronche de son mac - . On le voit, par le fait que la tête de Batman est mis à prix - les policiers à la solde de la mafia font croire aux médias que Batman est dangereux et qu'il faut le neutraliser ... mais aussi par le traitement autour de Gordon. Sa femme est enceinte, il tombe sous le charme d'une jeune flic et trompe sa femme. Peu après la naissance de son fils, la mafia kidnappe leur bébé pour tenter de faire chanter Gordon. Bref, ça rigole pas